Le Blog

Voyage au centre de la Terre - Des Monédières aux Monts d’Aubrac (4)

C'est l'épilogue de ce voyage. Les routes empruntées me font aller d'Aubusson dans la Creuse au Suc-au-May de la Corrèze par la route des Monédières puis, pour finir, aux Monts d'Aubrac. 
 
 
Etant dans les Monts d'Aubrac pour le final, je ne résiste pas à aller faire une incursion dans les Cévennes au Mont Aigoual. Un peu comme déguster une fraise Tagada sur un gâteau à la crème… Avant de renter à la maison. 
 
Itinéraire Suivi: 
 
 
Carte globale des trajets : 
 
 
jeudi 11 août, aujourd’hui, je descends un peu plus vers Toulouse. Je vais, sans doute, retrouver les chaleurs insupportables. Mon étape fait 280 kilomètres. J’avais évité « Crocq » les jours précédents. Cette fois, je me fais les deux tours. 
 
Quand j’arrive à Crocq, je vois d’abord un superbe village constitué de ruelles pavées et pour certaines, très escarpées. Au détour d’une placette, j’avise un panneau annonçant les deux tours. Il faut monter évidemment. Aucun problème avec ma bécane, il faut juste que mes roues ne glissent pas sur les pavés. Les voilà, ces deux tours. Le côté pile est face au village. Le côté face est pile devant le cimetière. 
 
Elles sont l’ultime vestige d'un puissant château fort du XIIème siècle. Ces deux tours offrent un splendide panorama sur le Limousin et l'Auvergne. En effet, il est possible de monter au sommet. Pas pour moi, car il n’y a personne pour encaisser, à cette heure. Le panorama est aussi très bien depuis l’esplanade située devant le cimetière, au pied de ces deux belles structures moyenâgeuses. 
 
Les deux tours... de Crocq - côté pile en haut - côté face en bas 

Mon trajet passe a Senoueix, mais je ne sais plus pourquoi. Sur place, je ne vois rien d’extraordinaire. Un peu plus loin, un plan d’eau se détache à l’horizon. C’est le lac de Lavaud-Gelade qui est, d’ailleurs, alimenté par le Taurion. Mais si, le Taurion… Des gorges et un bel endroit paisible que j’étais allé voir, à l’épisode précédent. 
 
Lac de Lavaud-Gelade

Arrivé à Royère-de-Vassivière, je m’arrête boire un verre. Le lac, où je suis déjà passé lors de la montée (voir le premier article de ce voyage), est tout proche. Je suis obligé d’y repasser afin de rejoindre la D43 qui m’emmène en Corrèze. Mais, avant cela, je m’arrête faire quelques courses dans la superbe ville d’Eymoutiers. J’ai envie de manger des crudités et du melon à midi. 
 
Lac de Vassivières

De retour en Corrèze, je passe quelques beaux villages. Midi approche, quand je trouve mon lieu de pique-nique du côté de Sornac à proximité d’un plan d’eau. Je m’apprête à repartir, dépité, car je ne trouve aucun point d’ombre.  Mon œil est attiré par de grands sapins, à proximité d’une sorte de parking et d’une maison. C’est un gîte de France, apparemment vide et inoccupé dans un avenir proche. Il y a une table d’aire de pique-nique devant chaque logement. Le jardin est grand. Banco! Je squatte. 
 
Pause-déjeuner au bord du plan d’eau des chaux à Sornac

La table, un peu délabrée, devrait tenir le coup si je ne m’appuie pas trop dessus. L’endroit me pousse à me mettre à l’aise. Pour la première fois, je vire les bottes et le pantalon de moto. Je me retrouve donc en cuissard de cycliste, T-shirt et chaussettes de moto. Fin prêt pour la Fashion week, en somme. Non! Il n’y a pas de photos… Les 30 degrés, déjà installés, me poussent à la sieste sous les sapins. Ma tenue est fort agréable pour cette sieste. J’adore sentir ce petit vent sur les cuisses. 
 
Il faut bien repartir. Je ne suis pas au bout de cet itinéraire. Je passe à Millevache qui donne son nom au parc et au plateau. J’ai, aussi, envie de passer au Suc-au-May et aux Monédières. Lors de la montée, je me rends compte que la végétation est au bout du rouleau. Les sapins sont quasiment secs sur leurs moitiés de troncs. Les herbes alentour sont également hyper-sèches.   
 
La végétation sèche du Suc-au-May
 
Diable! Un rien pourrait enflammer tout cela. Il faut que je fasse attention à ne pas me garer à proximité de ces herbes sèches et interdiction de tomber. Au sommet, à 908 mètres, il fait 33 degrés. Incroyable! Tout est sec de chez sec. 
 
Le plateau de Millevache depuis le Suc-au-May
 
Ma destination pour ce soir, c’est Tulle. J’y arrive par la superbe petite route du val de Corrèze. Il fait 36 degrés. Il n’y a pas de doutes… Je suis bien revenu au pays qui a chaud. Je crois que les 10 degrés de la fin de nuit à Aubusson sont bien finis. 
 
Le bitume, sur les petites routes, semble moins supporter la chaleur intense. Il fond par endroit, ce qui rend la route particulièrement glissante. La roue avant à tendance à partir. Heureusement, l'électronique rattrape et évite la chute, mais je dois plus me méfier de ces surfaces luisantes.  
 
Le GPS m’emmène à l’hôtel prévu. C’est fermé. Il n’y a personne. Il est 15h50. J’appelle, c’est la messagerie. Le type indique que l’hôtel est fermé temporairement. Mon expérience de voyageur me fait dire que « Ca pue! ». 
 
J’appelle un autre établissement... C’est bon. Heureusement que je suis arrivé un peu tôt, car en fin d’après-midi ils sont tous complets. Comme, d’ailleurs, tous les restaurants que je contacte… La personne à l’accueil de mon nouvel hôtel m’indique que celui que j’avais réservé est fermé tout le mois d’août. Empafé! Je l’avais eu au téléphone en avril, ce type, et il m’avait confirmé ma réservation... 
 
Vers 18h30, je pars en vadrouille, décidé à faire appel à mon instinct pour trouver où dîner ce soir. 

Les bords de Corrèze à Tulle

La Cathédrale Notre-Dame-de-Tulle

Je crois être déjà passé une fois à Tulle, il y a bien longtemps. Je ne peux pas dire que je trouve la ville très jolie, mais quelques endroits ont un certain charme. C’est surtout dû au fait que la ville est engoncée entre deux collines parsemées d'immeubles d'une architecture que je trouve, personnellement, douteuse. 
 
Il y a beaucoup de monde, car tous les jeudis, la municipalité organise une soirée de spectacles de rues. 

Mon instinct a fait du bon boulot pour le dîner. Un restaurant qui n'est indiqué nul-part... En effet, il a ouvert en juillet dernier. 
 
Vendredi 12 août, je quitte Tulle sans regret. Veni, Vedi, Vici! Comme disait Jules. Tulle ne me reverra plus comme escale. 
 
La destination du jour, c'est l'Aubrac. Par crainte de la chaleur, l'opportunité d'un petit-déjeuner matinal étant offerte, je suis sur la route à partir de 7h00. Je quitte Tulle en montant, juste après le panneau de sortie de la ville, par la D4 au Puy-de-Roche. Le soleil ne mord encore pas. Il s'installe doucement avant de brûler la végétation toute la journée. Pour l'heure, il est beau et inonde de ces (encore) doux rayons la Haute-Corrèze à Neuville près du Puy de la Roche de Vic. 
 
Près de la Roche de Vic en Corrèze

Avant de rejoindre la route longeant la Dordogne, je fais un détour au Puy du Tour. La curiosité me pousse à aller voir. La signalisation indique « Oppidum du Puy du Tour ». J'ai le temps après tout... Une route étroite monte, et me mène à un cul-de-sac après quelques kilomètres. Au sommet, il y a un mât bardé d'antennes de toute sorte, des chemins de randonnée, une information sur un village gaulois et un petit chemin amenant au-dessus de la Dordogne. Je prends ce petit chemin, à pied, bien sûr!

Détour au Puy du Tour
 
La vue est superbe. C'est une zone de vol à voile et autres parapentes sans doute. Une plate-forme en bois sert à courir avec son engin afin de prendre son envol. Pas la peine d'y aller sans quelque chose dans le dos pour voler... Argentat-sur-Dordogne est juste en bas à gauche, après le méandre du fleuve. On ne voit pas la ville sur la photo. 

Le Puy du Tour - Zone d'envol dans son ensemble
 
La route longe maintenant la rivière jusqu'à Beaulieu-sur-Dordogne. Le bitume est parfaitement refait. C’est vraiment agréable de rouler à moto ici. Ensuite, je remonte vers Mercoeur dans le but de faire la route des gorges près de Laval-de-Cere. A Mercœur, je tombe sur un superbe village. 
 
Le village de Mercœur et son église 
 
A Laval-de-Cere, je passe dans le département du Lot et prends la direction de Conques avant de passer dans le Cantal puis l'Aveyron. 
 
Arrivée dans le Lot - route de Conques

Je fais ma pause-déjeuner au bord de la Truyère avec un déshabillage, et même un trempage des pieds, particulièrement rafraîchisant dans l'eau. Il fait 34 degrés à 13h00. Je repars en mouillant abondamment mon tour de cou afin de rafraîchir les carotides. Je fais de même avec le creux des coudes et la tête. Et roule debout pour plus de ventilation. 


Pause-déjeuner au bord de la Truyère
 
Mais avec 37°, la ventilation reste chaude. Il faut attendre que j'arrive et monte dans l'Aubrac pour trouver un brin de fraîcheur avec 32 degrés. Je passe la ville de Laguiole, étonné que la mafia du coin n’est pas installé un péage à l’entrée et à la sortie de la ville, tellement tout est «  hors de prix » ici. Puis je file, sans pause et sans demander mon reste, vers le village d’Aubrac bien plus accueillant.

En haut : Laguiole - En bas : Aubrac
 
Ici aussi, la terre est sèche. L'herbe est bien grillée, mais les arbres semblent mieux résister. 



J’arrive à mon étape, Saint-Geniez-d’Olt. Depuis que j’ai préparé cet itinéraire, une chose me chiffonne, me « turlupine » comme aurait dit mon vieil « Auguste » (voir ici). Pourquoi dit-on « Olt » avec les noms de ville ? Alors qu’il serait plus logique de dire « xxx-sur-Lot ». Que ce soit pour Saint-Geniez-d’Olt ou Saint-Côme-d’Olt ou encore, Saint-Laurent-d’Olt… Car de toutes les manières, c’est au bord du « Lot » qu’elles sont…. Toutes ces villes. 
 
Et bien, rien n’est très sûr… Il semblerait qu’il y ait eu une inversion de lettres, une « métathèse », en somme, quand le mot celto/gaulois/latin passe dans le vieux français. Ils en parlent ici.  

Saint-Geniez-d’Olt-et-d'Aubrac

Cette ville à l’air bien mignonne. C’est mon lieu de séjour pour le reste de ce voyage. J’ai choisi un hôtel équipé d’une piscine, afin de pouvoir me rafraîchir les après-midi. 
 
Samedi 13 août, avec une journée d’avance, c’est le jour de ma fraise Tagada… En effet, j’aurais dû faire relâche aujourd’hui, après deux jours de route… Mais, des orages sont annoncés pour Dimanche… Et ma cible, pour cette fraise Tagada, c’est le Mont Aigoual, alors ? Autant dire que des orages sur le mont Aigoual, je n’ai pas envie de les vivre sur ma moto… Donc, c’est pour aujourd’hui. Comme on le voit sur la carte globale de ce voyage, aller au mont Aigoual, dans le cadre de voyage, est assez incongru. Mais lors de mon dernier épisode cévenol (voir ici), je n'ai pas pu, malgré moi, monter à l'Aigoual en raison du froid qui régnait bien que cette balade ait été réalisée en Octobre. 
 
Ce matin, je fais grasse matinée. Petit déjeuner à 8:00, je flâne… Et départ à 9:15. Je dis « au-revoir » au couple de motards croisé hier, après mon arrivée. Nous sommes dans le même garage, alors forcément cela crée des liens. Pour arriver à l'Aigoual, je parcours, d’abord, la route des Monts d’Aubrac. Je remonte vers Nasbinals et passe en Lozère. 
 
Je me suis équipé en mode « tranquille » ce matin. La canicule est encore et toujours bien là. Pantalon de toile, airbag et veste sans manche par dessus. Chaussure de randonnée à la place des bottes. C’est aussi un bon moyen pour me forcer à rouler « pépère ». Je monte sur le plateau, Imany et la chanson « slow down » arrive dans mes oreilles. Sa voie, si belle, sa tonalité si grave, me transperce l’échine. Conjugué au plaisir du lieu, des sensations à rouler « doucement »…. Brrrrr!! Il fait pourtant 25 degrés, mais j’ai de bons frissons. 
 
Sur la route des Monts d'Aubrac
 
Pour la première fois, depuis 2 semaines, je vais rouler plus de 50 kilomètres sur des routes nationales, la N88 que j'ai rejointe à Saint-Bonnet-de-Chirac et ensuite la RN106. Bigre! Il y a plus de monde que sur mes routes habituelles. Nous roulons souvent au pas... A moto, je peux, toutefois, me faufiler un peu. 
 
Arrivée dans les Cévennes
 
J'entre dans les Cévennes juste après le passage de Florac-Trois-Rivières, de son nom complet. C'est aussi là que je retrouve des départementales. Mais, il y a du monde en vacances dans les Cévennes... Bien plus que là où je suis passé, depuis mon départ. 
 
 
Vers 11h30, j'atteins le village de Rousses et passe le tunnel du Marquairès. Maintenant, je suis sur la route qui monte à l'Aigoual. La température descend progressivement et une brise, devenant parfois rafale, amène plus de fraîcheur.  C'est la première fois que je vais à l'Aigoual en passant par cette route. Habituellement, j'arrive et repars par l'autre versant. C'est très beau. La route, étroite, serpente entre la végétation et les murets de pierre, si caractéristiques dans les Cévennes. Elle débouche sur de somptueux panoramas à l'approche du sommet. 
 
Passage du col Salidès 
 
 
 
J’arrive au sommet de l’Aigoual, à 1565 mètres. Là aussi, il y a un peu de monde. Je profite du magnifique panorama à 360°, d’autant plus qu’il fait bon ici. La température est de 26° à 12h30 et un vent frais souffle quasiment continuellement. 
 
La table d'orientation de l'observatoire météo

 
Je monte à la table d'orientation du bâtiment de la célèbre station météo de l'Aigoual pour encore plus de spectacle. C'est vraiment grandiose. 
 

 
Je descends par l'autre versant, fait une courte incursion dans le département du Gard et prends la direction des Gorges du Tarn. Je passe le gouffre de Bramabiau, que j’ai visité, il y a bien... 38 ans. La faille n’a pas bougé. Je ne peux pas en dire autant de moi. Quoi que, je me demande si là, à droite, elle n'aurait pas grandi de 2 cm... 
 
Gouffre de Bramabiau
 
La route pour Saint-Enimie est toujours aussi spectaculaire. Le reste n'est plus qu'une formalité. Je passe à La-Canourgue (Tiens, je connais aussi cet endroit pour avoir fait mon stage de mécanique chez Stage-Meca-Moto en 2015, voir ici) avant de rejoindre Saint-Laurent-d'Olt et enfin, Saint-Geniez. 

Depuis le début de ce voyage, je constate une chose inhabituelle. Cela concerne le gibier, les animaux de nos forêts. J’en ai vu beaucoup sur les bords de nos routes, bien plus qu’a l’accoutumée. J’imagine que cela vient de la sécheresse. Ils doivent chercher à boire partout. J’ai vu cela en Corrèze, dans la Creuse, dans le Cantal, sur le plateau de l’Aubrac et dans les Cévennes. 
 
Sainte-Enimie au fond
 
Il est tout juste 16h00 et j'ai maintenant, piscine jusqu'à 19h00. 

Je dîne au restaurant de l’hôtel, comme hier. Étonnamment, les guêpes qui envahissent l’Aveyron le matin et l’après-midi au moment où des boissons et des aliments apparaissent sur les tables sont moins nombreuses au dîner. 
 
Dimanche 14 août, la pluie, tant attendue, est arrivée cette nuit à 4h. Quel bonheur de sentir cet air frais. Au réveil, à 7h30, il fait presque froid. La nature semble ragaillardie. C'est mon jour de repos sans moto. Un coup d'œil, sur l'appli météo, de mon smartphone m'indique qu'à partir de 9h40, il ne pleuvra plus.
 
A 9h41, je sors avec mon sac sur le dos pour une randonnée de 8 kilomètres environ, la balade de Combetalade. Il ne pleut plus, mais le ciel reste couvert. 
 
Itinéraire de la randonnée : 
 
 
 
Je passe dans la ville et rejoints la rue amenant sur les hauteurs. La montée est rude pendant une bonne heure. Je ne m'y attendais pas. Le soleil montre le bout de ses rayons et une légère humidité s'évapore doucement, tandis que la pluie, encore stockée dans les arbres, tombe par petites gouttes. Bref! Je me croirais presque en Guyane. 
 
Le centre de Saint-Geniez-d'Olt-et-d'Aubrac
 
 
Par contre, dès que la descente commence, elle ne finit plus. Pas une seule remontée ensuite. Les couleurs de la sécheresse sont incroyablement mises en évidence suite à la pluie. Sur le versant d’en face, j’aperçois une construction très isolée. Incroyable qu’une maison ait pu se construire là. Grâce au zoom de l’appareil, j’ai l’impression qu’elle est abandonnée. Illusion ou réalité ? Je n’aurais jamais la réponse. 
 
 
Le sentier, étroit, débouche sur la route longeant le Lot. A présent, c’est tout plat jusqu’à l’arrivée. Je longe la rivière pendant presque 2 kilomètres. C’est très agréable, car le sentier suit, d’abord la berge en contrebas de la route, puis le terrain de camping et enfin une sorte de quai qui amène au joli pont du centre-ville.  
 
 
C’est d’ailleurs, de mon point de vue, une des plus jolies vues de Saint-Geniez-d’Olt. Cette ville située entre les Grands Causses au sud et les Monts d’Aubrac au nord est clairement privilégiée. Au siècle des Lumières, la ville accueillait philosophes, penseurs et écrivains de toute sorte. La cité « marmotte » offre un riche patrimoine. Elle a su garder la mémoire de son passé prestigieux liée à la draperie et à la culture de la fraise.  

 
La cité marmotte ? Mais pourquoi ? C’est le moment de parler de la légende de Saint-Geniez-d’Olt. 
 
On raconte « qu’à Saint Geniez d’Olt, à la fin du 15ème siècle vivait un pécheur dont les enfants avaient capturé une marmotte. Par un après-midi orageux, le petit animal s’enfuit effrayé. Les deux enfants partirent à sa recherche, alors qu’un violent orage éclata, noyant la vallée sous un vrai déluge. A leur retour, plusieurs maisons dont la leur, avaient été emportées. Leurs vies avaient été épargnées grâce à la fuite de la marmotte. Ils furent appelés les « Marmots ». 

Ce nom fut donné par la suite à tous les habitants de Saint Gêniez d’Olt. » Une statue relatant l’histoire des Marmots se trouve sur l’ancien pont au cœur de la ville. Et la voilà: 
 
La statue des « Marmots »
 
Me voilà au terme de ce voyage. Demain, je retrouve des routes connues et ayant déjà fait l'objet d'articles sur ce blog. Il a pour conclusion d'avoir ouvert des portes sur des recoins du Puy-de-Dôme et du Cantal que j'irai découvrir un de ces jours prochains. 


Logo carnet de voyage
Merci pour votre lecture. Des questions ? Envie de réagir ?
N'hésitez pas!! Votez sur le contenu de cet article et/ou commentez-le. Vous pouvez aussi le partager.
Via le système de vote et/ou la zone "commentaires" (juste un peu plus bas) ou via le formulaire de contact (page principale du blog).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Carnet de voyages Designed by Sylvain BAZIN and inspired by Templateism | Blogger Templates Copyright © 2019