Certains ont voulu voir Vierzon, tandis que d’autres voulaient voir Vesoul. J’ai même entendu dire que « certains » ont voulu voir Honfleur, ou même Hambourg. Ma mère n’habite dans aucune de ces villes et je n’ai pas de sœur. J’aurai bien vu Anvers, mais c’était impossible. La chanson dirait quelque chose, « comme toujours »…
En haut : Montluçon - En bas : Aubusson |
Finalement, le plus simple, de là où je suis, c’est de découvrir « Montluçon » et de revoir, plus longuement, la belle « Aubusson ».
D’Argenton-sur-Creuse, jusqu'à avant-hier, j’avais la vision d’un simple panneau routier sur le bord de la RN20. Celle que je prenais pour descendre à Toulouse, ou remonter dans mon pays, il y a de cela pas mal d'années. C'était l'époque où je n’avais pas les sous pour les péages de l'A61, de l'A9, de l'A7 puis de l'A6. J'ai dû en garder des stigmates pour continuer à éviter les autoroutes de nos jours.
J’ai donc découvert cette charmante bourgade berrichonne. J’en pars, ce samedi 6 août, pour la découverte de Montluçon. Mais pourquoi Montluçon ? Et pourquoi pas ? Je ne m’en suis jamais approché. Là ? L’occasion fait le larron.
A 8h45, je sors de la cour du Manoir de Boisvilliers. Le soleil monte doucement, il fait 17° et c'est bien. La déception résonnait à la fin de mon étape précédente. J'avais juste oublié que c'était pensé ainsi... En effet, lors de la préparation de l'itinéraire, il y a quelques mois, je m'étais dit que :
- je serais fatigué en fin de journée,
- qu'il ferait chaud,
Donc, autant prévoir les belles choses pour le jour d'après, le jour du départ à la fraîche...
Sauf que j'ai oublié....
Les belles choses sont donc pour ce matin. La vallée des peintres, c'est maintenant. Je longe la Creuse en direction du village « Le-Pin ». Je m'arrête voir la boucle formée par la rivière, juste avant le village. C'est là que la Creuse abandonne les derniers contreforts granitiques du Massif Central.
La boucle du Pin |
Du côté d’Argenton-sur-Creuse, la rivière est assagie. Elle coule doucement dans un large lit, tel qu'on le voit sur la photo ci-dessus. Mais, en aval du barrage d'Eguzon, elle prend des allures de torrent pour passer sous le pont des Piles, comme du côté du moulin de Gargilesse.
La Creuse |
C'est là qu'on trouve le magnifique « village des artistes », près du château de Gargilesse. George Sand aimait se balader au point noir. Sa maison n'est pas loin. Celle qui accueillait l’idylle de son dernier amour, Alexandre Manceau. Le village garde aussi les traces d’Armand Guillaumin ou Léon Detroy qui, comme Monet ou plus tard Francis Picabia, posent leur chevalet sur les rives de la Creuse.
Château de Gargilesse |
La maison aux volets verts à Gargilesse |
La Creuse possède, ici, de nombreux méandres. Ils semblent enserrer langoureusement d'énormes éperons rocheux. La végétation évolue au gré des saisons, comme la lumière au cours de la journée. C'est, à priori, cela que les peintres viennent chercher et trouver ici. Claude Monet a dit ceci : « A un moment donné, j'ai arrêté de marcher. Et puis je suis resté là, à contempler le silence. »
Pile et face au village des artistes à Gargilesse |
Je suis toujours dans le département de l'Indre, pour le moment. A La-Celette, je passe dans le département de la Creuse. Ma drôle de boucle m'emmène jusqu'à La-Celle-Dunoise. L'image du hâvre de paix arrive dans la descente de la D15. Le village, lové sur un flanc de la vallée, semble être un îlot au cœur de la verdure. Ici aussi, les peintres de l’école de Crozant aiment se poser. Le joli pont du XIVe siècle attire les regards.
Pile et face à La-Celle-Dunoise |
Ensuite, je pars vers les gorges d'Anzeme et le pont du diable. C'est ici que je quitte la vallée des peintres et m'avance vers la « Petite Creuse ». Au fil des kilomètres, j'arrive à Boussac. La ville est dominée par une impressionnante bâtisse: le château de Boussac. Il fut construit par Jean de Brosse, frère d'armes de Jeanne-d'Arc.
Je reviens un peu sur mes pas et forme une nouvelle boucle dans mon itinéraire. Je passe à Toulx-Sainte-Croix. Ce lieu est particulier. J'y suis déjà passé, il y a quelques années. Il est midi passé de trente minutes, et mon souvenir m'indique que je peux m'installer ici pour déjeuner. Je me pose, effectivement, au pied d'un bel arbre, d'un calvaire de pierre, et d'un joli muret propice à la sieste. Le socle du calvaire me sert de table à réchaud. Des pierres, au pied de l'arbre, me servent de bancs. Quelque chose me dit « qu’auprès de mon arbre, je vivais heureux »…
Pause-déjeuner « auprès de mon arbre » |
Dans ce genre de situation, j'attire toujours les regards et l'envie de discuter malgré mon air ahuri et fatigué, mal rasé et suant quand il fait chaud... Et là, c’est un lieu d'accès à une attraction touristique… Alors, il y a quelques passants. Bon! Toutes proportions gardées, bien sûr. Ce n’est pas l'accès à une plage. J'ai même droit à une jeune toulousaine, qui à la lecture de ma plaque en 31, engage la conversation.
On ne vient pas ici par hasard. En effet, en approchant du village, l'horizon montre une sorte de tour crénelée et une sorte de phare... Pourtant, la mer ou l'océan semblent très loin. La tour crénelée est un simple Château d'Eau. Le phare, par contre, est une tour construite par l'abbé Aguillaume à partir de 1932. Il voulait en faire un observatoire. Toulx-Sante-Croix n'a pas encore fini de révéler tous ses secrets.
Le Phare de Toulx-Sainte-Croix |
Le village possède une église coupée en deux. D'un côté, le clocher et, de l'autre, la nef de l'église. C'est l'église Saint-Martial datant du XIe siècle. Un peu plus loin il y aussi un champ de pierre célèbre : les pierres jaumâtres (voir ici pour les détails). Ayant, maintenant, une maison dans le Sidobre, je décline cette attraction.
L'église de Toulx-Sainte-Croix |
Abbatiale de Chambon-sur-Voueize |
J'arrive à Montluçon et m'installe dans un hôtel triste et moche, un Ibis donc! Peut-être faudrait-il que j’en touche un mot à mon homonyme, s’il est toujours patron du groupe ACCOR. Peu de choix et de disponibilités dans mes tarifs, ici. Je mets la moto, en sécurité j’espère, dans un parking souterrain à proximité.
Le château des ducs de Bourbon de Montluçon |
Le soir venu, je découvre le très joli quartier de la cité médiévale, à deux pas de mon lieu de séjour. Je dîne merveilleusement bien et trouve, enfin, un lieu propice aux échanges, et à la lecture en terrasse, dans une douce ambiance musicale. L’atmosphère, les respirations, l'humeur de cette ville me plaisent.
Dimanche 7 août, je pars à 9h00 de l'hôtel, pour une randonnée urbaine alliant une promenade sur les bords du Cher, la montée au belvédère du Marignon, tout en passant par une ancienne voie ferrée. Je terminerai par une déambulation dans le centre historique de la cité. Comme d’habitude, la durée est d’environ trois heures et la longueur s’approche des 12 kilomètres.
Je longe d'abord le Cher en marchant sur une sorte de quai piétonnier, en tout cas au début. En effet, après le deuxième pont, cela se transforme en une sorte d'accotement de route ayant un semblant de trottoir. Les arbres sont pris en étaux entre le bitume et le mur bordant le lit du fleuve.
Les berges du Cher |
A un moment, je bifurque à droite, passe une petite passerelle en bois et m’enfonce dans une sorte de sentier sous les arbres. On se croirait en pleine nature, sauf que les maisons sont juste à côté, ainsi que le boulevard. Je suis sur la promenade Barbara qui borde le Cher et le Polier.
La promenade Barbara |
Revenu dans les rues, je me trouve à longer un parc, l’Espace Boris Vian, à priori. J'y entre, espérant trouver une sortie de l'autre côté, là où je dois aller. C'est le cas, mais cela me demande un peu de temps pour la trouver. Cela m'amène à la voie verte reliant Montluçon à Neris-les-Bains. Ce chemin, en revêtement stabilisé, monte très régulièrement. Je grimpe pendant presque une heure. J'aperçois, sur ma gauche, un tout petit chemin digne d'un sentier de GR. C'est celui-là que je dois prendre. En effet, je quitte la voie verte pour ce chemin allant à la ferme des Réaux. Soudain, l’herbe et la terre laissent place à la rocaille. Ca ne rigole plus! La pente est forte et les pierres glissent sous les chaussures.
En haut à gauche : la voie verte - En haut à droite : le sentier - En bas : la rocaille |
Au sommet, le sentier s’élargit à nouveau pour un chemin de terre classique. Je passe la ferme des Réaux et descends avant de remonter vers le belvédère du Marignon. L'endroit serait parfait s'il n'y avait cette ligne à haute tension qui grésille au-dessus de ma tête.
J’essaye de retrouver le château des Ducs de Bourbon pour me repérer. C'est forcément le point le plus haut. Je ferai bien une photo panoramique suivie d’un « zoom » sur la citadelle. Sans aide, je n’y arrive pas. Heureusement, le belvédère est équipé d’une carte. Elle me donne le plan de situation et des indications précieuses.
Belvédère du Marignon et repérage du château des Ducs de Bourbon |
A présent, le sentier descend par l’ancienne voie du chemin de fer à ficelle. Celui-ci permettait de transporter le charbon entre les bassins de Commentry et les hauts-fourneaux installés, plus bas, dans la ville et au bord du Cher. Le seul vestige qui reste de ce passé métallurgique est ce chemin à forte pente. Je quitte le balisage pour revenir en ville au plus près de la place Jean Jaurès et de l’hôtel de ville. Le parcours, bordé d’arbres, longe un petit cours d'eau maîtrisé dans un lit artificiel.
L'hôtel de Ville |
Me voilà au cœur de la cité médiévale. Dans cette partie de la ville, le passé industriel de Montluçon ne se voit pas. Une quinzaine de bâtiments historiques sont classés. De belles maisons à pans de bois forment une partie des rues. La seule trace de modernisme concerne le Musée des musiques populaires (le MuPop).
Eglise Notre Dame |
Eglise Notre Dame et le MuPop |
Tout en haut, j’arrive au château des Ducs de Bourbon. Celui-la même que je cherchais, tout à l’heure, au sommet de cette randonnée. Il fut construit en 1370. Du haut de l'esplanade, je contemple l'ensemble de la ville lovée dans les boucles du Cher.
Château des Ducs de Bourbon |
Je termine par les superbes jardins du parc Wilson.
Le parc Wilson |
Le soir venu, je m'installe en terrasse d'un petit bar situé devant la Fontaine aux lions. Il y fait bon. Les chaises sont confortables. J'ouvre mon livre et m'évade durant quelques chapitres. Dans ce bar, il se trouve que je peux même y dîner.
Lundi 8 août: il y a deux choses de bien dans un Ibis. En premier lieu, la literie est toujours de qualité, même si tout le reste est pourri. Et en deuxième, le petit-déjeuner est possible à partir de 6h30. Depuis mon départ, l’heure d’ouverture est plutôt vers 8h00. De fait, aujourd’hui, je mets le contact à 7h35.
Et il fait bien plus frais que ces derniers jours. Le thermomètre de la moto affiche 10°C. Je résiste au fait de remettre la mentonnière du casque, mais je referme tout de même les ouvertures de la veste de moto.
Le trajet d’aujourd’hui n’est clairement pas le plus court. Il n’y a rien d’extraordinaire sur cet itinéraire, mais il est agréable à moto.
Château de Villemont en rénovation |
Le « spot » le plus remarquable est, sans aucun doute, le château de Chouvigny et, dans le même temps, puisque le château les surplombe, les gorges de la Sioule. Ce château est un domaine privé et, comme souvent, une association loi 1901 a été montée pour sa gestion.
La route qui longe la rivière serpente au milieu de la roche abrupte, et offre un panorama surprenant sur les gorges, escarpées et verdoyantes. Les Gorges de la Sioule sont classées en Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique, et tout le bassin de la Sioule constitue une Zone Natura 2000.
Château de Chouvigny |
Gorges de la Sioule |
La fin des gorges se combine avec l’arrivée dans le département du Puy-de-Dôme au méandre de Queuille. Après pas mal de kilomètres, je reviens dans la Creuse pour entrer dans la forêt des monts de Guéret, la forêt de Chabrières.
La forêt de Chabrières |
Je croise des panneaux d’informations indiquant les gorges du Taurion. Je me déroute légèrement et découvre un endroit très agréable et ombragé. En effet, les 10°C de ce matin se sont maintenant transformés en 30°c.
Les gorges du Taurion |
En quittant Ahun, mon itinéraire prévoit un passage à La-Rochette et à Alleyrat (deux petits hameaux) pour arriver à la merveilleuse Aubusson, par le val de Creuse. Je suis tombé amoureux de cette ville en 2020 lors de mon voyage au Pays de Caux durant la crise. C’était mon étape n°4 pour le retour.
Les berges de Creuse à Aubusson près du pont de la terrade |
Ce soir, je profite, que mon hôtel fasse table d’hôte pour le dîner. Les propriétaires sont néerlandais. Je les trouve incroyable de simplicité et de gentillesse. Tout est facile avec eux. Soit ça va, soit ça ne va pas. Dans les deux cas, tu le dis et on trouve une solution. La cuisinière, qui est donc aussi la propriétaire (sachant que le mari est celui qui fait le service) vient nous voir au moment de servir le dessert. Elle discute et papote avec tous le monde. Elle s'assoit à ma table et me demande ce que je vais faire les deux prochains jours. C'est ainsi que je me retrouve avec mon panier pic-nic planifié pour mercredi midi.
Mardi 9 août, je fais une boucle à moto afin de voir le sommet du Puy de Dôme et admirer la chaine des Puys. Je pars à 9h30 et passe dans le département éponyme du sommet donc, après Bressol. Les routes que j’emprunte sont vides. Par contre, à mon arrivée au col de Ceyssat, je constate que de nombreux véhicules sont garés sur le bas côté. Et ils en arrivent encore.
A priori, ce col sert de départ de randonnées pour les marcheurs qui veulent atteindre le sommet du Puy de Dôme. Il y a donc du monde là-haut.
Le sommet du Puy de Dôme en approche |
J’arrive en bas de la route d’accès au massif. Mince, il n’est plus possible de monter par la route. Le parking est immense et un train semble faire la navette avec le sommet. Ce truc existe depuis 2012, à priori. Cela s'appelle le train panoramique des dômes. Sauf que moi là, j’ai tout le matos des fringues de moto et il commende à faire chaud… Je ne peux rien ranger et rien laisser. On ne m'a pas prévenu, diable! La dernière fois que je suis venu ici, j'avais 27 ans... J'en ai 57 aujourd'hui.
Bref! C'est cela que je rate :
Photo anonyme trouvée sur Internet |
Moi qui rêvait tant, d’avoir cette vue sur la chaine des Puys. Tant pis! Je continue ma route. Je bois un verre à Orcine et passe à Volvic. Que c’est moche! Je pousse jusqu’au village de Queuille où se trouve le fameux méandre évoqué plus haut, mais que cette fois, je peux voir d'en haut. C'est bien plus photogénique.
Le belvédère se nomme « Le Paradis ». Il est facile à trouver. Il suffit d’aller au bout de la route et de se garer près de l’église. Il offre une magnifique vue dégagée sur ce sublime méandre, immense boucle formée par la rivière « La Sioule ».
Le méandre de Queuille |
Il est 13h00 quand je trouve un endroit ventilé et ombragé pour faire ma gamelle. Une fois tout lavé, nettoyé et rangé, je repars pour terminer cette boucle du Puy de Dôme. Je passe au viaduc des Fades et à la plage de Confolant. Comme hier, il n’y a rien d’exceptionnel en termes de paysages, mais faire cette route, à moto, reste agréable.
Le viaduc des Fades |
Retenue d'eau des Fades-Besserve à Confolant |
J’arrive à Aubusson vers 16h00, et rentre à l’hôtel prendre une douche. Je ressors vers 18h00 quand la chaleur est un peu moins forte et en profite pour flâner un peu dans la ville afin de découvrir davantage Aubusson.
Quelques mots sur cette ville qui me plaît tant. Les tapisseries d'Aubusson-Felletin ont une renommée mondiale. Au XVe siècle, les verdures naissent dans les draps du berceau felletinois. Malgré de multiples hypothèses, nul ne peut dire l'origine de cet art en Creuse. Tout inspire les lissiers creusois, artistes anonymes, sacrifiés à la prospérité de leurs savoir-faire, et Aubusson devient le siège de la manufacture royale. Au cours des siècles qui suivent, l'inspiration s'essouffle. L'art est en perdition. La tapisserie sortira de sa somnolence grâce aux talents de peintres de renoms, tel Jean Lurçat. Cela la fait basculer dans son ère contemporaine.
Ce soir j'ai oublié de réserver une table.... Et ici, cela ne pardonne pas. Je me replie sur le tout-venant correct, mais sans grande originalité. Vous savez ? Celui avec la carte immuable imprimée comme set de table...
Mercredi 10 août, jour de randonnée campagne à Aubusson. J'ai trouvé un embryon de topo pour la randonnée du pont des chèvres. Elle part d'Aubusson, va vers le barrage des Combes, un site paisible et verdoyant et revient par le fameux pont des chèvres et le village de Rozeilles, où je suis d'ailleurs passé hier.
La longueur est affichée à 15 km et j'estime qu'il me faut, à peu près, 5 heures pour faire la boucle complète. J'ai donc besoin d'un panier repas pour mon pique-nique. Madame La Propriétaire de l'hôtel me le donne juste après mon petit-déjeuner. Je démarre OSmand dès la sortie de l'hôtel. Je rejoins le rond-point de l'acrobate, et pars sur la rue à droite. Ca monte raide pendant un bon petit moment.
Randonnée du pont des chèvres - Le rond-point de l'acrobate - une autre vue d'Aubusson - le sentier en forêt |
Le sentier n'est pas balisé. Heureusement que j'ai Osmand sur mon téléphone. Sans cette application, je n'aurai jamais trouvé la bifurcation pour rejoindre le barrage des Combes. Le sentier, très escarpé, débouche sur la Creuse, dont le débit est lié au fonctionnement de ce barrage. Un petit pont permet de franchir la rivière et le sentier remonte vers le haut du barrage.
Le barrage des Combes d'en bas - le barrage des Combes d'en haut - le pont sur la Creuse en aval du barrage |
Après une descente, très forte et très longue, sur un sentier au milieu des résineux, je débouche sur une voie ferrée que je traverse. Je suis au niveau du village de Moutiers-Rozeille. La route, puis le sentier remontent à nouveau.
Voie ferrée au niveau de Moutiers-Rozeille |
Me voilà, à nouveau, en forêt. Après la montée vient la descente. C'est raide. J'aperçois un petit pont plutôt délabré qui traverse une rivière. C'est le fameux pont des chèvres sur la Rozeille.
Le pont des chèvres |
Le pont des chèvres sur la Rozeille |
Arrivé au village de Rozeille, le sentier remonte. Il fait chaud à présent. Cette partie, peu ombragée, est difficile dans ce contexte. Dès que je suis en descente et dans une partie ombragée, je déjeune. La fin du sentier se fait en au milieu des arbres jusqu'au panneau d'entrée dans Aubusson. Je débouche carrément sur la départementale. Pour le reste du trajet, je longe la route large et bruyante. A 14h30, je suis de retour à l'hôtel. Finalement, ce n'est pas 15 kilomètres mais 18 d'après Osmand.
Ce soir, je dîne au restaurant réservé depuis quelques jours, « La Terrade ». En effet, celui-ci m'avait échappé lors de mon précédent passage, en 2020, faute de réservation. Et je passerai la soirée au bar de la Tour à lire et à discuter.
Demain, je prends la route et descends encore un peu plus sur la carte. Je commence à avoir pas mal sillonné ce centre de la France.
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