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Fin de semaine flamboyante en Montagne Noire

26 novembre 2022, le froid et la neige se font encore attendre, même si les températures chutent depuis quinze jours. Je suis dans le massif du Sidobre, dans ma maison de campagne pour quelques jours. Cela fait plus d'un an que je n'ai pas remis les pieds et les roues dans le massif de la Montagne Noire, trop occupé à découvrir et écumer les sentiers et les routes aux alentours de Bouyrols.

Le Pic de Nore

Ce week-end, c'est décidé. Je m'en vais faire un p'tit tour au Pic de Nore. Je m'en vais faire un p'tit tour sur les sentiers de Hautpoul.
 
Et ils seront forcément flamboyants, vu la saison... Et ma lecture actuelle de « Roman Fleuve » écrit par Philibert Humm.  
 
Le ton est donné à cette « Aventure » qui ne sera pas, non plus, une partie de pêche au thon, pas plus qu'une rencontre au sommet avec un taon.

 
Itinéraire suivi: 
 
 
Pour cette première journée, je mets en route à 9h30, dans l'espoir que la brume, sans doute, présente en altitude ait bien disparu quand j'arriverai sur zone, comme on dit dans les milieux autorisés. Je pars vers Burlats, l'ancien lieu de vie de la belle princesse Adelaïde, fille de Constance et de Raymond V bien connu des Toulousains, con! Et rejoins le petit village d’Augmentel, où je me perds régulièrement, depuis quelques mois en cherchant une toute petite route ralliant Boissezon. Route inconnue des GPS classiques, mais cela est une tout autre histoire...
 
Je quitte ce massif du Sidobre et entre dans celui de La Montagne Noire au niveau de la ville de Mazamet. La brume, encore un peu présente ici, disparaît bien progressivement.  Que dis-je la brume ? Il s'agit plutôt de la couche nuageuse. Je le vois bien quand j'arrive, peu après, au niveau de Hautpoul, petit village fondé en 413 par un roi Wisigoth, dit-on.
 
Mazamet
 
 
Ce village qualifié, avec raison, de médiéval, accroché à son piton rocheux telle une moule à son bouchot, mérite un détour que je ferai demain pour une balade à pied passant par une passerelle elle-même passeresse (si, pour un temps, je me prends pour un cordage), située sur l'autre versant. 
 
Pour l'heure, je stoppe l'engin motorisé sur une aire de stationnement, elle-même située dans un virage stratégique sur le plan panoramique. Je profite d'une belle vue offerte sur le village, le piton rocheux et les massifs forestiers. Cette ambiance fantasmagorique, comme souvent en présence d’un voile brumeux, me happe. Je me perds, encore et toujours, dans ces nuances de verts et ocres agrémentées de flots cotonneux.
 
Mais il faut repartir, que diable!
 
Le village de Hautpoul
 
A peine ai-je quitté cette atmosphère tarnaise, pour celle audoise, que l'horizon se dégage totalement. Oh!! Le soleil est présent certes, mais la température elle, devient glaciale. Elle tombe à quatre petits degrés. Un vent du nord, terrible, presque effrayant, balaye cette sorte de plateau que la départementale 1009 traverse de part en part. Encore un peu... Et je me prendrai presque pour un « aventurier » perdu dans une steppe mongole ou quelque chose du genre. Surtout en cette saison, où je ne croise pas âmes qui vivent...
 
La vue, dégagée, m'offre une magnifique perspective sur la Montagne Noire et les Pyrénées. Ces dernières sont, comme placées en surplomb, au-dessus de la masse sombre des forêts. Je les distingue très nettement. Là-bas, la neige a bien commencé son office. L'affûtage des carres a dû commencer pour certains. Reste qu'il ne faut pas abuser du fart comme dirait Brice. Mais qu'est-ce que je raconte!
 
 
 
Ceci n'est pas une visite pionnière du coin. Par contre, c'est bien ma première fois en novembre. Me voilà servi par ce côté, si flamboyant, de la saison automnale. Les nuances d'ocres resplendissantes se mélangent harmonieusement à celles du vert des épineux et de l'herbe redevenu grasse. Parce que... Cet été... Ce n'était pas la même chanson... Mais encore une fois, je m'égare.
 
J'amorce la descente et ce fameux tour du Pic de Nore. J'arrive à la superbe petite église Saint-Sernin de Cubserviès.
 
Eglise Saint-Sernin à Cubsierves
 
Je me dois, pour ce court instant de faire une légère digression. En effet, par rapport à l'une des balades faites durant l'été 2021 (voir ici), j'aborde le village de Cubserviès dans l'autre sens. L'autre sens!! Voilà bien une chose magique qui, à chaque fois, me surprend encore. En effet, prendre un même itinéraire, mais en sens inverse, m'apporte toujours de nouvelles émotions, de nouvelles sensations. Ici, ma première fois était en été et dans le sens de la montée. Cette seconde fois se passe en novembre et en descente. Et tout change quasiment... Fin de la digression.
 
J'aperçois la cascade, bien connue ici puisque tous les panneaux en parlent, en contrebas. La route, particulièrement étroite et sinueuse, offre de superbes paysages. 
 
Cubservies
 
Roquefere
 
Arrivé tout en bas, à Roquefere, je remonte vers Labastide-Esparbairenque. Il faut prendre son temps pour le dire celui-là. Je poursuis la traversée du Haut-Cabardes jusqu'à l'entrée du village de Pradelle-Cabardes. Là, je bifurque sur la gauche, et rejoins le fameux sommet de la Montagne Noire : Le Pic de Nore. Je m'arrête sur le parking, au pied du relais et face à l'immense table d'orientation. 
 
Le vent est toujours aussi froid et fort ici, mais je m'en moque, car je suis équipé pour le pôle Nord puisque je suis un aventurier... Je garde quand même mon casque pour éviter les brûlures du froid, presque hivernal, sur mes petites oreilles. Bien obligé de retirer mes gants, tout de même, pour faire quelques photos. Je les remets très vite, avant qu'ils ne s'envolent, les bougres. 
 
C'est que je suis à une altitude de 1211 mètres. Quelle vue!! Le panorama s'ouvre à 360 degrés. J'aperçois le sillon audois, la chaîne des Pyrénées, les plaines du Minervois, celles des Corbières, les monts de Lacaune sur ma gauche, ainsi que le balcon méridional des Cévennes. La plaine toulousaine est évidemment juste derrière moi. Presque, pourrait-on dire, que je frime avec toute cette suite de lieux évoquée... Je rassure la lectrice et le lecteur, mes sources viennent du grand réseau mondial. Parce que moi, en regardant devant, je vois juste de beaux paysages divers et variés.
 
Vue à droite depuis le Pic de Nore
Le lac de Pradelles-Cabardes
 
La vue côté plaine toulousaine
 
Rassasié de ce panorama à 360° allant du Pic Saint-Loup au Canigou (encore la frime ?), je redescends vers Pradelles-Cabardes. En effet, mon souhait est de faire ce tour du pic par une route encore inconnue et me ramenant dans le Sidobre. 
 
Etant encore dans l'autre sens, grâce à cette descente, j'embrasse l'horizon et la mosaïque de paysages qui se dévoile au fil des virages. La lande de bruyère laisse progressivement place aux forêts de conifères et de hêtres. Que c'est beau!
 
 
Je traverse Pradelles-Cabardes pour partir vers l'Est avant de remonter vers le Nord. Tiens! Le Petit Pradellois (voir « Les coins du Babaz ») est fermé. Pas de repas possible ici donc! Je passe la Chapelle Notre-Dame-de-la-Pitié à Castans. Au détour d'un virage, je reconnais un endroit superbe où j'avais visité une maison en 2021 quand j'étais en recherche de ma résidence secondaire.  
 
Imaginez! Une ancienne scierie, isolée, en lisière de forêt, au bord d'une route étroite et en surplomb d'un petit torrent de montagne... - Rien à voir avec « Les Grandes Gueules », le film de Robert Enrico dans lequel Bourvil et Ventura sont partenaires - La vue est nettement ouverte et imprenable. Le terrain, faible en superficie, permet l'accès au torrent et à la forêt par la maison et un sentier se trouvant sur l'arrière. Le terrain de jeu est immense... Par contre, il faut savoir abattre, débarder, dégager, tronçonner, ébrancher, etc... Bref, comme dans « Les Grandes Gueules »! Il faut avoir la santé et être prêt à y passer du temps. Elle semble toujours à vendre, si j'en crois le panneau d'agence figurant sur le portail.
 
Arrivé au confins du Tarn, je flirte légèrement avec l'Hérault. A 12h15, j'entre dans Albine et commence ma recherche d'un endroit où déjeuner.  L'aventurier a souvent faim après s'être gelé les .... C'est, malheureusement, sans succès ici.
 
 
 
 
Arrivé tout en bas du massif, au niveau de Saint-Amans-Soult, j'avise un panneau indiquant un restaurant se trouvant sur la droite. Existe-t-il encore ? Est-il ouvert ?  Je tente ma chance et tourne donc en direction de la commune de Saint-Amans-Valtoret. J'y trouve effectivement et fort heureusement une table pour me sustenter. 
 
Je repars, une heure plus tard, par le massif de l'Espinouse afin de rentrer chez moi tout en continuant cette promenade bucolique et flamboyante. Je passe, une nouvelle fois, aux superbes gorges du Banquet. J'en profite pour poser la machine et aller me dégourdir les jambes.
 
Arrêt sur la route du Vintrou
 
Les gorges du Banquet
 
Quelques minutes plus tard me revoilà dans le Sidobre presque au niveau de Brassac. En contrebas, l'Agout forme une belle boucle. J'emprunte de toutes petites routes communales qui me font traverser de superbes propriétés, dont la présence est totalement insoupçonnable depuis l’artère toute proche et dite « principale ». Cela renforce, encore, le côté aventureux de cette balade. 
 
Mon attention est soudain sollicitée. Des individus, accompagnés de « féroces » canidés, et vêtus de gilets fluorescents (les individus, pas les canidés) pullulent… D’ailleurs, ça défouraille dans tous les coins par ici, d'après ce que j'entends. C'est le moment que choisit un sanglier pour sortir du bois et me tenir compagnie sur quelques mètres. 
 
L'Agout avant l'arrivée à Brassac
 
 
Vue dégagée sur les Monts de Lacaune
 
Fort aimablement, je ne suis pas pris pour cible. La bête s'échappe par la gauche après avoir traversé devant moi. Les individus fluorescents en restent comme deux ronds de flan. Presque, je me dirais que le cochon sauvage a attendu mon passage, dans l'espoir que mon corps lui serve de rempart dans sa fuite. 
 
Arrivé au château de Ferrières, je pars en direction des merveilles du Sidobre et de Lacrouzette. Là, le terrain est maintenant plus que connu. En effet, j’écume, depuis une année, les chemins et les routes de cet endroit et cela, à pied ou à moto. J’aime beaucoup cette petite route allant de Ferrières à Lacrouzette, passant par le hameau Le-Cros. 
 
Le Château de Ferrières

La route du hameau Le-Cros

Aire du sentier des merveilles

Elle m’emmène aux portes du sentier des merveilles (voir ici). Bon, aujourd'hui, je reste en lisière. La clairière est humide et les pentes seront fortement glissantes. C'est sûr! Aventurier, mais pas fou! Je m'arrête au Peyro-Clabado pour une dernière halte avant d'aller faire le plein d'essence et rentrer à la maison pour clôturer cette première journée d'aventure en Montagne Noire.
 
Le Peyro-Clabado
 
Le lendemain, pour la deuxième journée, je retourne dans le secteur de Hautpoul. J'ai déniché, il y a quelques jours, un fichier d'itinéraire d'une randonnée de trois heures environ. Elle se nomme « La passerelle d'Hautpoul » sur le site randogps.net. Cette passerelle est bien sûr la passerelle de Mazamet, édifice bien connu depuis quelques années dans la région. L'auteur de la randonnée l'attribue à Hautpoul et il a bien raison, car elle est tout de même bien plus près de ce village médiéval que de Mazamet. Pourtant, la littérature n'en parle que sous le patronyme de « passerelle de Mazamet ».
 
Aucune fiche descriptive précise, mais un fichier GPX et quelques explications. C'est tout ce qu'il me faut. Je transfère le fichier à l'application Osmand de mon iPhone et c'est parti. 
 
 
 
A 8h50, je me gare à l'entrée de la « Maison du bois et du jouet en Montagne Noire » au lieu-dit « Moulin de l'Oule ». Cette « Maison du bois et du jouet » est quasiment au pied du village d'Hautpoul. J'ai juste à lever les yeux pour me rendre compte que je vais devoir sacrément grimper pour y arriver. Mais, comme je le disais à mon fils pour sa première randonnée au sommet du Pouy-Louby, ne regarde pas l'arrivée, mais la beauté du chemin qui te conduit. Du haut de ses onze ans, il m'avait regardé et j'avais clairement vu dans ses yeux : 
    « - mais qu'est ce que tu me racontes... » 
Etant dans l'interprétation pure et simple, le vocabulaire est le mien bien sûr. Le sien eut sans doute été différent.
 
Elle se situe sur les rives de l'Arnette, la Maison du bois et du jouet, et un joli Arboretum la ceinture. Une fois sorti du parc, je me trouve en pleine nature « sauvage ». Le sentier m'écarte progressivement de la rivière coulant en contrebas. 
 
 
La montée, plutôt raide donc, dure environ quinze minutes. Le parcours reste, toutefois, très agréable. Mes pieds s'enfoncent dans les feuilles mortes qui pourraient, aisément, se ramasser à la pelle. N'ayant aucun mauvais souvenir ou regret, je me concentre afin de ne pas glisser ou me faire emporter par le vent du nord, comme le dit la chanson de Prévert...
 
Ensuite, une belle descente au moyen d'un sentier étroit et rocailleux m'amène jusqu'au Moulin-Mauret. Là, un sentier plus large part sur ma droite, au milieu de quelques demeures perdues et engoncées entre les rochers environnants. Quelques mètres plus loin, l'ascension recommence. Il faut bien monter les trois cents et quelques mètres pour rejoindre Hautpoul. Là aussi, cela reste très agréable. 

 
Je finis par rejoindre, au moyen de nombreux lacets, un hameau et l'église Saint-Pierre-des-Plots. Juste avant, je croise une ferme gardée par un chien qui manque de me dévorer. Je suis sauvé par quelques centimètres manquant de chaîne et mon bâton qui tente de tenir en respect la bête. Presque, j'aurais pu voir s'il avait des caries. En jetant un coup d’œil derrière moi, je me rends compte que son maître est sorti et qu'il le surveille. Ou alors peut-être, est-ce plutôt moi... Qu'il surveille.
 
La végétation change. Les feuillus qui m'accompagnaient depuis le départ sont remplacés par des résineux de grandes tailles. Le sentier devient chemin forestier jusqu'au Lieu-dit Le-Cugnol. 

Eglise Saint-Pierre des Plots

Me voilà au sommet de la colline. La progression est rapide. Le chemin est large, capable de faire passer un véhicule à quatre roues. Quelques pâturages m'entourent. Justement, à présent, j'en longe un en lisière de forêt. Soudain, le chemin s'arrête. Je ne vois plus aucune trace. Aucune trouée dans la forêt. Pourtant, le GPS est formel, le sentier est là quelque part. 

Etant un aventurier, comme cela est écrit au début de ce billet, je n'ai pas peur. Prenant mon courage à deux mains, je m'enfonce dans les bois, en « hors-piste », pourrai-je écrire. Il ne m'arrive rien, si ce n'est de croiser quelques champignons, sans doute vénéneux. Après deux cents mètres de bataille, sans coupe-coupe, je retrouve le chemin. Enfin, je crois.  Oui! Si la technologie ne se trompe pas, c'est tout bon. 

La ruine de la tour du château Trompette et Hautpoul au fond

Je suis de nouveau en train de descendre, et même sacrément dois-je dire. Au détour d'une racine, je tombe sur les ruines de la tour du château Trompette. Une belle trouée m'offre l'opportunité de voir Hautpoul à travers les arbres. Encore quelques centaines de mètres, et j'arrive aux portes du village, également ancien site Cathare.

Hautpoul

Evidemment, en cette saison, tous les commerces existants sont fermés. Je constate, tout de même pour plus tard, qu'il doit y avoir trois ou quatre bars et un restaurant en saison. Cela ne m'empêche pas de faire le tour du rocher de la vierge, déambuler dans les ruelles et rejoindre les ruines du château Cathare. C'est là que je découvre la passerelle que je vais maintenant emprunter afin de passer de l'autre côté de la vallée. 

Depuis le rocher de la vierge - vue sur l'aire de parking citée plus haut lors de la balade à moto

La vallée de l'Arnette
 
Aventurier, vous dis-je! Me croyez-vous maintenant ? Car, tout de même, me voilà au-dessus du vide. L'Arnette coule 70 mètres plus bas. Ce chemin aérien est long de 140 mètres. Je sens bien les oscillations du pont, à chacun de mes pas, ainsi que le léger balancement dû au vent. Je m'arrête à mi-parcours et profite du panorama ainsi que des sensations vertigineuses que cette passerelle ne manque de provoquer.

Mazamet et la passerelle 

Ouf!! Je suis passé. Un chemin étroit et escarpé s'ouvre devant moi. Je n'ai plus qu'à le descendre, sans me tromper. D'un côté, il amène au bord de la route des usines ou de l'autre, permet le retour aux différents parkings disposés à l'entrée ou à la sortie, c'est selon, de Mazamet. En effet, en saison, le stationnement au Moulin-de-l'Oule est réservé aux habitants. 
 
Moi, je vais du côté de la route des usines. Je traverse la départementale et repasse au-dessus de l'Arnette. Me voilà, à nouveau, dans le parc de la Maison du bois et du jouet. Mais, cette fois, je le traverse entièrement et découvre les multiples sculptures en exposition. 

Le parc de la maison du bois et du jouet

Il est midi. Me voilà, au terme de cette balade automnale. Cette randonnée est une des plus belles qu'il m'eut été donné de faire. Dans trente minutes, je serai de retour à la maison pour déjeuner et terminer ce week-end totalement digne de l'aventurier que je suis. Et puis, le  patronyme de mon destrier motorisé se termine bien par ce mot « Adventure ». L'habit faisant le moine, de nos jours, la démonstration est faite.
 
Sylvain Tesson ou son pote, Philibert Humm, n'ont qu'à bien se tenir. A ce propos, j'aurais bien aimé qu'un « ami » m’accueille au sommet du Pic de Nore ou à l'arrivée à Hautpoul avec un panier garni... (lire Roman Fleuve).


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