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Week-end à Bouyrols - Le dernier quart de cercle

Initiée depuis quelques semaines, la série des courtes balades découvertes des alentours de Bouyrols se termine avec celle-ci, réalisée durant un week-end campagne. Deux jours consacrés à la pêche, à la randonnée et aux balades à moto.

Château de Braconnac

Avant de partir en randonnée, je pars en balade à moto pour un dernier « quart de cercle » centré sur la maison de campagne. Ce quart de cercle couvre donc le Sud-Ouest. Le trajet parcourt une bonne partie du Pays de Cocagne évoqué dans cet article de début septembre. 

Itinéraire suivi : 

 
Le rayon maximal du cercle fait vingt kilomètres. J'ai le pressentiment que cette balade ne sera pas la plus jolie, mais peu importe, je dois finir mon cercle de découverte des alentours de cette maison de campagne.


Commencée en avril dernier, la première sortie de cette série concernait le Nord-Est. Elle me mettait en appétit comme peut le faire une belle entrée en matière. Puis, quelques semaines plus tard, je passais au Sud-Est. Celle-ci était une plongée magnifique dans le Sidobre et formait un très joli plat de résistance. Tout cela se poursuivait par une balade dans le Nord-Ouest. 
 
La dernière sortie de cette série est matérialisée par la « flèche rouge » ci-dessous.

A la sortie de Bouyrols, je pars en direction de Roquecourbe et rejoins le « chemin de Lacalm », juste à droite de la station-service. Celui qui va, direct sur les hauteurs et s'ouvre sur la campagne de Roquecourbe. La chaleur a fait son œuvre, les chaumes sont bien jaunes. Cette petite route rejoint la D59B que je prends habituellement.

Sur les hauteurs de Roquecourbe

J'y reste, à peine deux cents mètres, et bifurque sur le « chemin Pommard ». Je traverse la grande D612 et me retrouve une autre route, toute petite. A tel point, que je me demande si je ne suis pas sur un chemin privé... On dirait bien que non! Je rejoins la D59 et Laboulbène. Je bifurque, à nouveau, sur une vicinale. Celle-ci passe à proximité d'une sorte de parc animalier... J'aperçois un magnifique daim dans les fourrés. En fait, c'est une réserve de chasse. Un panneau m'apprend que je suis au lieu-dit de « Braconnac ». 
 
Braconnac... Réserve de chasse... Mon imaginaire part en vadrouille... 
 
Au passage d'un bosquet, mon œil est attiré par quelque chose. En fait, il y a un château ici. J'en fais le tour (voir photo du début de cet article) et découvre l’environnement. Ca a l'air grand. Il y a plein de camionnettes blanches garées sur une sorte de parking. Ma curiosité est titillée. Qu'est-ce que tout cela peut bien être ?

Château de Braconnac

Encore une fois, « Wikipedia » et le site de « La Dépêche » m'en apprennent plus. Le château de Braconnac est un ancien château-fort remanié. A partir du XIIe siècle, c'était le siège d'une seigneurie avant que les guerres de religion ne passent par là et qu'elle le mette à sac... Ensuite divers propriétaires se succèdent jusqu'à ce qu'il devienne un centre de colonie de vacances à partir de 1942, puis un centre pour jeunes adultes et handicapés à partir de 1976. En 2011, il est vendu avec le parc de 9 hectares. Aujourd'hui, la bâtisse principale semble abandonnée. Le reste des bâtiments semblent encore occupés. 

Je repars et continue vers Vielmur-Sur-Agout. Comme je m'y attendais, la balade n'est pas exceptionnelle... Je traverse une campagne plutôt agricole.


mairie de Vielmur-sur-Agout

Après Vielmur-sur-Agout, je continue vers Cambounet-le-Sor et traverse la réserve naturelle du même nom. L'endroit semble étendu. J'y trouve une zone équipée d'observatoires pour les oiseaux migrateurs, sans doute. Il y a de nombreux étangs. Internet m'apprend qu'elle s'étend sur 31 hectares de gravières, de milieu boisés et herbacés. Un petit chemin piétonnier en fait d'ailleurs le tour.

Je traverse la RN126 et pars vers Saïx que je traverse par les petites rues surplombant l'Agout.  Je bifurque vers Castres et traverse également la ville. Rien de transcendant et de notable. Le paysage qui me plaît revient au niveau du hameau des Salvages sur la route menant à Burlats déjà évoqué dans de précédents articles. 
 
Forcément! Je suis de retour dans le début du Sidobre. Bien que presque arrivé, je jardine un peu, espérant trouver un accès au-dessus du bras de l'Agout qui forme une boucle près de Roquecourbe.

Pour ce faire, juste avant l'entrée du village de Burlats, je bifurque, à gauche, sur la toute petite route du « chemin de la croix de Bassadel ». Ca monte sacrément, avant une première épingle toute aussi difficile à prendre. Et il y en a d'autres... Cela fait travailler les bras et la maniabilité de la moto à vitesse lente... J'arrive à la croix, mais je n'ai toujours pas de vue sur la boucle espérée.

La croix de bassadel

Je croise bien d'autres chemins plus ou moins bitumés, mais ils ne vont pas vers le bras de la rivière, d'après la carte. Le seul me permettant, éventuellement, un accès serait le chemin de Nogaret, mais il est privé, si je ne me trompe pas. Impossible à moto mon histoire! Je devrai essayer, à pied, une autre fois.


Finalement, pas de vue sur la rivière, la forêt est trop dense et l'élévation, insuffisante. La meilleure vue possible est celle-ci :


Cette balade dure deux heures pour 90 kilomètres parcourus. Comme imaginé au départ, rien d’exceptionnel. Il est 16h00, j'en profite pour finir l'après-midi à la pêche. Le coup était prévu... Le matériel est dans les valises. A peine une demi-heure plus tard, j'ai les pieds dans les cuissardes et les cuissardes plongées dans le Gijou juste avant Vabre. 

Le lendemain, je pars me dégourdir les jambes pour la journée. En effet, j'ai trouvé la randonnée du sentier de l'Houlette. Sa description annonce cinq heures et 17 kilomètres. Ce sentier part de Montredon-Labessonié et passe par le coteau juste au-dessus de chez moi. Je dois juste adapter le parcours pour partir à pied en sortant de la maison, rejoindre le sentier, et revenir au moyen des chemins découverts précédemment. 

Itinéraire de la randonnée : 

Cette adaptation impacte plusieurs paramètres. La longueur passe, à priori, a 20 km (23 dans la réalité après avoir réalisé le parcours). J’estime que la durée devrait passer à six ou sept heures en comptant la pause-déjeuner. La chose que je ne sais pas estimer est l'impact sur le dénivelé. Peut-être faudrait-il que j’achète le greffon « courbe de niveau » pour Osmand? De toute façon, ça monte fort en partant de chez moi. Je le sais parfaitement pour l'avoir déjà fait.

Vue sur le val d'Agout

Vue sur Lacrouzette depuis le hameau de Vialavert

Une fois arrivé au hameau de Vialavert, tout en haut vers le Plégadou, le point le plus haut de la commune de Montredon-Labessonié, je rejoins le sentier de l'Houlette, tel que décrit dans la fiche de randonnée. En fait, je fais cette randonnée à l'envers de la description de la fiche trouvée sur Internet. Je descends vers l'Houlette, un ruisseau en contrebas. Et pour descendre... Cela descends fort. D'abord sur une route en mauvais état puis, à partir du hameau du Fustié, c'est un sentier forestier.

Le hameau du Fustié

La descente se poursuit jusqu’au ruisseau de l'Houlette que je longe pendant un petit moment. Je passe les ruines du moulin de l'Houlette. Un panneau indique qu'il est interdit d’y passer, en raison du danger d'écroulement. La forêt est dense. Il fait chaud, mais les arbres amènent une certaine fraîcheur.

L'Houlette


Maintenant, ça remonte. La végétation est luxuriante. La fraîcheur constatée en bas n'est plus qu'un agréable souvenir... La montée est aussi longue et raide que celle faite en partant de la maison. Tout en haut, je passe les hameaux de Blaucavet et Granquié. Ces fermes sont particulièrement isolées.


J'arrive à Bloucau peu avant midi. D'après la carte, je vais plutôt rester sur des portions bitumées, et qui plus est à découvert, dans peu de temps. Je décide donc de déjeuner ici, d'autant plus que je tombe sur une belle table de pique-nique en pierre du Sidobre.
 

Les deux petits sandwiches avalés, je me remets en route. J'arrive à Montredon-Labessonié que je traverse, passe le zoo des 3 vallées, toujours fermé depuis cet hiver, et l'épisode des loups qui se sont échappés. C'est là que je quitte le sentier décrit, pour rejoindre les chemins forestiers conduisant à Bouyrols. 

J'arrive à la maison bien fatigué, mais ravi. C'est la fin de ce week-end. Demain, je rentre à Toulouse. 


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