Roule! Roule! Roule, pour reprendre contact avec les kilomètres, le bitume. Tout cela sur une journée longue et un kilométrage dont les limites sont fixées par moi et moi seul… En effet, nous sommes le 8 Mai. La France est déconfinée depuis quelques jours.
Rien de spectaculaire, juste un peu de nationales, quelques départementales, des routes communales, des routes forestières, un brin d’autoroute, parce que 420 km sur une seule journée ça fait presque trop pour moi. J'ai toujours voulu y aller. Alors ? Roule... Vers Sainte-Afrique.
Des routes simples et viroleuses, où j’accélère, un peu et de temps en temps, selon les limites autorisées. Des routes me faisant passer de Haute-Garonne au Tarn, du Tarn à l’Hérault, puis de l’Hérault à l’Aveyron avant de revenir dans le Tarn et en Haute-Garonne. Une boucle traversant la Montagne Noire, le Parc naturel régional du haut-Languedoc et le Parc naturel régional des Grands Causses.
Je quitte Toulouse en direction de Castres. Trente jours que je n’ai pas roulé plus de 3 heures. Autant le dire tout de suite, j’ai le sourire. En théorie, à cette date de début mai 2021, j’aurais dû être en Ribeira Sacra (voir le premier article de ce voyage). Finalement, j’ai été obligé de le décaler, à nouveau. J'ai souhaité privilégier la publication des articles de mon voyage d'où le décalage de date pour cet article. Ce petit retard de publication est maintenant rattrapé.
J’atteins la Montagne Noire vers Brassac aux alentours de 10h15. C’est le moment de la pause-café.
Avec l’entrée dans Brassac, je quitte les grands axes rapides pour des routes plus techniques comme la « route des lacs ». Je me dirige vers le village de La-Salvetat-sur-Agout. La météo est magnifique. Le soleil illumine la forêt. La température de vingt degrés est idéale. Je passe dans le département de l’Hérault en arrivant près du lac de la Raviège. Ici, l’Agout se transforme en un lac profond et long de plusieurs kilomètres, douze exactement. La fin du lac est, d’ailleurs, matérialisée par le village de La-Salvetat-Sur-Agout
L’agout reprend le cours normal d’une rivière. Je passe Fraysse-sur-Agout et arrive au sommet du col de Fontfroide. Il se trouve sur la ligne de partage des eaux entre océan Atlantique et mer Méditerranée. Le contraste climatique est, d’ailleurs, saisissant. D’un côté, la végétation est verdoyante, de l’autre, c’est plutôt la garrigue et les oliviers… La descente vers Olargues ouvre un superbe panorama méditerranéen que je ne verrai pas aujourd’hui. En effet, je bifurque sur la D53 en direction de Cambon. Cambon-Salvergue, où je ne pourrai, malheureusement pas aller au délicieux restaurant «La Clairière » (voir les coins du Babaz).
En avançant vers Lodève, je quitte la végétation de la Montagne Noire pour des paysages typiquement héraultais. J’arrive au col de la Croix Mounis. La vallée de l’Orb s’ouvre devant moi. Sur ma gauche, l’Aveyron est tout proche.
La descente m’emmène vers «La-Tour-sur-Orb». Avant d’y arriver, je prends mon déjeuner au détour d’un virage et d’un chemin s'enfonçant dans la végétation. Cela m'offre une certaine tranquillité. Aujourd’hui, c’est «sauté de veau Marengo».
Une heure plus tard, je me remets en route. A partir de maintenant, je découvre pour la première fois la route et l'environnement. Cette vallée de l’Orb est magnifique. La route est très agréable. Je tombe sur Avène-les-Bains. Le village est minuscule alors que les thermes sont immenses… Tout cela est très improbable. Avène-les-Bains : station thermale dédiée aux soins dermatologique. Et tout cela n’est pas tout jeune. Cela a démarré en 1874…
A Montagnol, je passe en Aveyron. Depuis quelques minutes, le soleil cogne de plus en plus. Depuis ce matin, il fait beau, certes, mais sans chaleur excessive… Surtout pour un 8 mai. Là, le thermomètre de la moto affiche 27 degrés.
J’arrive à Sainte Afrique. Ce nom, pourtant évocateur, ne comble pas mon imaginaire qui, je dois dire, s’était un peu emballé. Une petite déception est là. Je continue ma route en direction du Tarn, cette fois, que je rejoins peu après le passage à Saint-Sernin-Sur-Rance.
Compte tenu des kilomètres déjà parcourus, je reste sur ce grand axe qu’est la départementale 999. Je connais déjà les petites routes alentours dont celles de la vallée du Tarn, notamment (voir ici). Lorsque j’arrive à Albi, la température a encore gravi quelques échelons sur le thermomètre. Il annonce 31 degrés. Je commence à en avoir plein les bras. Pour une fois, je choisis l’autoroute pour rentrer à la maison.
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