Voyage Pays de Caux (2) - Du Muscadet à l’huitre plate

Ben oui!! Cette histoire part de Nantes et arrive à Cancale. Donc, elle part du Muscadet et arrive à l’huître plate. Il semble que, dans la région, je ne sois pas le seul à faire ce raccourci... Cancale, je l’avais aperçue ici et m’étais promis d’y venir. C’est chose faite. Mais, cette histoire passe aussi par le Pays Bigouden. 

 

On y va ?  

 

Itinéraire:

 

18 août: Le kilométrage va être important aujourd’hui. Le délai de route devrait aussi être élevé. A priori, les arrêts photos devraient être nombreux. A 7h30 je suis en selle. La météo prévue est plutot bonne. Les dix-sept degrés de cette matinée me vont bien. Je passe le pont de St Nazaire vers 8h30. 

 

C’est toujours impressionnant de passer sur un ouvrage tel que celui-ci. Impossible de s’y arrêter, pourtant, j’aimerais bien pour immortaliser une vue. Je rejoins la route express amenant à Vannes. La pluie démarre à ce moment-là. Elle ne me quitte pas pendant les deux heures suivantes. Prévisions de merde!! Tant pis, tant mieux… Je vais pouvoir tester la Béhème en condition humide. Une accalmie, à Ste Anne d’Auray me permet quelques photos du lieu. 

 

J’adore cette campagne bretonne. Les églises sont des édifices à part entière ici. C’est étonnant. La route serpente dans les landes, les collines, les hortensias… C’est un ravissement pour les yeux et les narines. Je prends contact avec l’océan à «Le courégant» sur la route venant de Lorient.

 

Je poursuis sous la pluie revenue. Je tombe littéralement amoureux de la ville de Pont-Aven. Elle est magnifique, même sous la pluie. La journée se continue après un déjeuner ayant bénéficié d’une accalmie. En somme, il aura fait beau plusieurs fois par jour. Il y aura même eu du soleil à un moment donné. J’arrive à Concarneau. La foule, aussi, est présente. 

 

 

Cette fois, je suis en Finistère. Je poursuis ma route en suivant la côte admirablement découpée. Je profite du Guilvinec sous un soleil presque revenu. Mon trajet explore la pointe de Penmarch jusqu’au phare d’Eckmuhl. 

 

 

Le phare d’Eckmuhl. Le nom me dit quelque chose… Je ne sais plus pourquoi... Ca y est, j’ai trouvé , c’est en rapport avec des boites de sardines… L’inconscient tout de même. 

 

 

Il est bientôt 16h00. Je suis fatigué. Maintenant, il fait vraiment beau… Le Pays Bigouden se révèle sous un soleil radieux. J’arrive à Audierne où je vais passer la nuit. 

 

Après m’être installé, je profite, à nouveau, du soleil et de la plage, cette fois en mode piéton. 

 

Je dine divinement bien dans le restaurant de mon hôtel. 

19 août: à 9h00 je suis sur la route. Et pour une fois, je pars équipé de la tête au pied car la journée va être particulièrement humide. La presqu’île de Crozon se révèle à travers son parc naturel. Même sous une pluie battante et un vent damné, c’est magique. La lande a une couleur vraiment particulière. Il me semble que le noir et blanc et les nuances de gris serait un bon compromis. Les odeurs sont bien présentes aussi. Je continue en direction de Lannion à travers les monts d’arrée. Je profite de deux accalmies pour faire quelques photos d’église. 

Je suis bien seul sur la route. L’ambiance est propice à quelques légendes bretonnes. Je rejoins les côtes d’Armor pour le déjeuner. La pluie m’a quitté, enfin. Je passe Paimpol et un ouvrage d’art comme il y en beaucoup dans le coin, vu la quantité de bras de mer et le découpage à la serpe druidique de la côte. 

Puis c’est l’arrivée à Cancale pour les deux nuits qui arrivent. 

 

 

20 août : jour de repos sans moto. J’ai dû la garée près de la jetée, mon auberge ne possède pas de parking. J’ai un peu galéré, hier, pour mettre la housse en raison du vent. Ce matin, je suis rassuré, elle est toujours là, et debout.  Je pars à la découverte de Cancale via le sentier des douaniers. La prise de hauteur me permet quelques vues bien différentes de celles d’hier soir. Un autre paramètre change la donne. L’océan est à marée haute. 

Le sentier permet d’aller jusqu’à la pointe du groin. La randonnée fait 18 kilomètres. Je n’ai pas cette intention pour aujourd’hui. Mes pieds ont encore quelques stigmates de ma longue balade nantaise. Je bifurque vers le centre du village via la première rue croisée. 

En fait, je fais une balade qui s’appelle « le circuit de la houle ». Voir ici.  Celui-ci me ramène donc dans la partie haute du village sachant que je loge dans la partie basse : le port de la Houle. Je passe les célèbres ramasseuses d’huîtres face à l’église dont le clocher, monumental, se repère de loin. 

Je descends par la rue du port et bifurque dans la rue de la Roulette. Je rejoins le sentier des falaises de la Houle. Cela fait maintenant 2 heures que je me promène. La vue est ici, encore différentes. Quelques grands arbres me procurent des sensations amenant à ce que j’appelle « la détente ». 

 J’arrive à l’extrémité du port. Quelques belles maisons isolées et bien cachées se laissent découvrir. 

L’heure du déjeuner approche. La phase détente va se poursuivre. Il est temps pour moi de goûter ces huîtres de Cancale. Ce ne seront pas les célèbres plates. La saison est passée, ou pas encore arrivée selon la position choisie. Je sais où je vais. Mon repérage d’hier soir à déjà l’adresse en tête. 

Une petite sieste, là-dessus. Puis, un peu de plage avec mon bouquin m’amène à 17h00 où il est temps de rédiger ce billet. Là encore, mon repérage d’hier soir, me fait choisir un bar en particulier. A 18h00, les Wolfoni se produisent aux Barboteurs. Par les temps qui courent, il vaut mieux avoir réservé sa place pour dîner (c’est chose faite depuis midi...Encore le repérage d’hier soir). Et voilà!!  Je crois que les vacances sont là. 

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