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Balade dans l'Est Toulousain

Première sortie, un peu longue, pour l'année 2020. Cette balade me permet de tester Kurviger (voir ici) pour la proposition d'un circuit. Voyons ce que cela donne... Je veux aller à l'Est de Toulouse, par des petites routes plutôt secondaires, sinueuses, sans prendre ni autoroutes, ni péages. La boucle ne doit pas faire plus de 240 km. Je ne veux pas de chemins de terre, pour cette fois.




Itinéraire suivi : 



La préparation avec Kurviger faite, je charge le kml récupéré dans le GPS. 


Samedi 18 janvier 9h00. Les conditions météo s'annoncent sans pluie. La température oscille entre 0 et 3 degrés. Le moteur ronronne, mon cerveau aussi. La journée va être formidable. J'ai les neurones qui frétillent, depuis 4 jours maintenant, à l'idée de ces premiers tours de roues de l'année au guidon de ma belle. Ce circuit établit par Kurviger va t'il être agréable dans le monde réel ? Je ne sais pas où je vais passer. Aujourd'hui, le GPS me conduit intégralement. Le temps de sortir de l'agglomération toulousaine, je me retrouve à Launaguet et son château. J'ai besoin de sauter sur place pour réchauffer mes pieds.



Je poursuis vers Bazus, Monjoire et Layrac sur Tarn. Les routes sont effectivement sinueuses, étroites et plutôt hors des sentiers battus. La conformité à ma demande est respectée. J'alterne des passages au milieu des champs, dans les coteaux et dans des bois. C'est très agréable malgré le froid. Les poignées chauffantes sont à fond. Je passe le Tarn juste avant Layrac.


A Layrac sur Tarn, le Gps me fait partir à gauche sur une toute petite route : le chemin des crêtes. La montée m’amène effectivement sur la crête, dans un brouillard encore épais. Je ne vois rien. Il est presque 10h00. Le soleil montre bien quelques rayons. Je suis maintenant au sommet de cette colline. Je sens que la vue doit être superbe. Je ne vois, encore, pas grand-chose. Je m'arrête ici quelques minutes. Que va donner l'instant de la disparition du brouillard? Le froid, piquant, m'oblige a sautiller pour faire circuler la chaleur. Je fourre mes mains dans les poches pour les tenir au chaud. La lumière change. Le blanc cotonneux qui m'envahissait, laisse place au ciel et à la terre, doucement. La nature et l'environnement se révèlent par endroits, se cachent à nouveau au gré du vent. Je trouve cela superbe.






Google map m'apprends que je suis à la frontière de la Haute-Garonne et du Tarn. L'instant est délicieux. Le brouillard se dissipe totalement au bout de 20 minutes, magiques. Je finis tout de même par repartir. La route tient toujours bien ses promesses. Je traverse de nouveaux sous bois, de nouvelles collines. Le soleil est de plus en plus fort sans pour autant réchauffer l'air. Il inonde merveilleusement cette fin de matinée.



Je passe Rabastens. A midi, je suis à Grauhlet, point le plus à l'Est de ma balade. C'est le moment de faire ma pause déjeuner. Un savoureux ris d'agneau servi avec une purée délicieuse me sustente, me réchauffe. Cet itinéraire est, jusqu'ici, parfait et conforme à ma demande. L'après-midi se déroule toujours dans des conditions idéales. La route me ramène vers Toulouse. La lumière a encore changé.




Le terme de cette journée approche. Cette balade faite "en me faisant mener par le bout du nez" me donne le plus grand des plaisirs.


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