Nous sommes vendredi 10 mai, je pars de « A Devesa » à 9h00.
Décidément, la patronne du « O Lar de Carmina » m’a à la bonne. Hier soir, elle m’a fait une farce, car j’ai refusé sa deuxième assiette de côtes d’agneaux considérant qu’une seule suffisait. Du coup, elle m’a amené une « tabla de queso ». Sans doute parce que je n’avais pas pris d’entrée... Le problème, c’est qu’on aurait pu y manger à quatre... Et, ce matin, au moment de payer, j’ai la surprise de découvrir qu’elle a demandée à sa fille, qui tient la boutique, de m’offrir le dernier petit-déjeuner. Je me demande, d’ailleurs, s’il n’y a pas plus de cadeaux que cela: 135€ pour les deux nuits, les deux petit-déjeuners, les deux repas et toutes les consommations. Et il y en a eu quelques-unes sur deux soirs car j’ai sympathisé avec les routières et routiers qui font leurs pauses en ce lieu. Par chance, quelques un(e)s parlaient un peu anglais.
Mais je suis en train de partir, dis-je. Je rejoins la Corogne pour les 3 nuits qui arrivent. Les mêmes options de petites routes sont de mise. Les trois «trucs» majeurs de cette journée se résument ainsi en texte et en photo :
1°) Des plages, des criques, de la roche découpée, de la lande, du vent, du soleil, de la pluie, des points de vue exceptionnels, des virages, des nuances de verts, des nuances de bleu (même si je les vois bien moins), des trucs moches (Ferrol et quelque détritus omniprésents), une rencontre avec un ex-capitaine de cargo qui avait envie de parler, parler, parler... :
2°) Un déjeuner dans un cadre plutôt sympa entre deux averses.
3°) Une impression de rouler pendant 4 heures dans un tube inhalateur... Je suis shooté à l’eucalyptol. Vers 10h00 j’entre dans un parc naturel (dont je ne me rappelle plus le nom) près de Xove. C’est la première grosse forêt d’Eucalytus. Ils ne me quitteront pas jusqu’à Ferrol. A cet instant, il fait beau, le soleil commence à chauffer. Il a plu toute la nuit. Les effluves commencent doucement à envahir l’atmosphère. Je plonge dans un flacon d’huile essentielle... J’y reste 4 heures. L’air embaume un doux parfum qui me soigne en même temps. C’est assez génial.
A 16h00 je suis à destination. Mon hôtel est de classe très supérieure à ceux habituellement pris. Pour autant, l'accès internet ne fonctionne pas et ma baignoire à bulle ne se vide pas... Mon premier contact avec la ville démarre à 18h00. Je vais aimer...
Samedi 9 mai: Je prévois une boucle avec, pour point d’orgue, la « Finis Terae ». Je ne déroge pas aux principes en vigueur : petites routes autant que possible. Le soleil est au rendez-vous et cela devrait durer. La journée s’annonce radieuse. Je me réveille au 6ieme avec une vue sur le port et le centre de « A Curuña ».
Direction Malpica et la Costa da Morte (quel programme...) dans un premier temps. De nombreux naufrages se sont produits sur ces kilomètres de roches ciselées, de plages, de falaises et de forts courants maritimes. Malpica donc, j'y arrive. C'est un petit port de pêche et un charmant village, au demeurant.
Les mêmes phénomènes, qu’hier, se produisent. Eucalyptus, virages, criques, baies, plages, etc... Sous ce soleil, c’est encore meilleur.
J’arrive à Fisterra. Ce village se situe 4 km avant le phare du Cabo Finistère et de "là où la terre se finit"... Durant des siècles, ce lieu figurait la fin du monde. Les premiers à l'avoir nommé ainsi sont les romains. Ils ne se posaient pas la question de ce qui est connu ou pas. La terre s'arrête donc c'est finit. A notre époque, on peut se demander si les exposés et arguments, si cartésiens parfois, ne sont pas des réminiscences de cette notion de monde (connu ou pas). Peut-être faudrait-il envisager de regarder les choses avec un autre point de vue que celui dit « connu ». Mais, qu'est ce que tu racontes Sylvain... Pardon, je reprends.
Maintenant que j’ai fait le bout du continent à l’ouest, que je suis aussi allé le plus au sud, il me reste à aller le plus au nord possible (Le cap Nord est dans les projets) et poussé le bouchon, peut-être, un peu plus loin à l’est. Sur l’instant, cela semble compliqué.
Dimanche 10 mai : ce jour est consacré à la visite de la ville de La Corogne. Le truc incontournable ici, c'est la "Torre de Hercules". Elle a été construite par les Romains pour servir de phare. Autant dire que ça date... Elle a été restaurée au XVIIIieme. Puis, il y a la vieille ville juste au-dessus de l'hôtel où je loge.
Par chance, l'accès internet est revenu dans la journée. Cela me permet de finir cet article, sauvegarder mes photos et préparer la suite.
J'ai retrouvé, dans cette ville, l'âme galicienne connue 10 ans plus tôt. Tous les galiciens, toutes les galiciennes... sont charmants, gentils, agréables et délicieux. La Corogne a pour particularité de placer "la légèreté" en tête des manières d'être. Une place dédiée à l'humour a, d'ailleurs, été créée.
J'ai retrouvé, dans cette ville, l'âme galicienne connue 10 ans plus tôt. Tous les galiciens, toutes les galiciennes... sont charmants, gentils, agréables et délicieux. La Corogne a pour particularité de placer "la légèreté" en tête des manières d'être. Une place dédiée à l'humour a, d'ailleurs, été créée.
J'adore cet endroit, mais je reprends la route demain. J'ai opéré des changements dans le trajet suite aux discussions avec mes routières et routiers cités plus haut. Les sentiments d'espérance et d'exaltation m'habitent.
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