C’est le récit d’un voyage de 10 jours à moto à travers la Navarre en Espagne, le nord du Portugal et le retour en France par la Galice et le pays Basque.
3000 km en solo et en camping. Je vous emmène si vous le souhaitez. DL1000 chargée à bloc.Itinéraire :
Premier jour de cette aventure a moto : Toulouse – Estella/Lizzara
Départ le 3/08 à 7h00 de Toulouse. Temps frais. Il a plu cette nuit. Tout de cuir vêtu je pars après avoir fait le plein. Des l'arrivée dans les hautes Pyrénées je ne tiens plus avec le t-shirt sous le blouson. Je m'arrête un peu avant Tarbes et enfile la polaire, change les gants et remet la mentonnière du casque. Le gps me guide et la route s'avère superbe. Je défile les petites routes et je monte doucement pour atteindre le col de la pierre st martin et la frontière. Des routes étroites pleines de virages qui serpentent dans les sapins. Arrivé a la pierre st martin en fait la frontière est fermée. Obligé de trouver un autre passage. En montant j'étais dans les nuages et au milieu des chèvres, des vaches et des mérens. Je fais le choix de passer par le port de larreau dans la vallée d'à coté. Je passe la frontière a 1650 m.
En France je me gelais et ne voyais rien. En Espagne il y a du soleil alors que je n'ai fait que passer un tunnel de 100 m.Après un repas frugal je descends et très vite le soleil plombe et je dois enlever des couches. Ne reste plus que l'habit de terminator et je continue dans ce paysage de plus en plus aride. Je commence à faire sauna dans mon cuir... Pas un arbre a l'horizon. La Navarre est aride. J'enfile les km et j’arrive au terme de ma première étape : Estella-Lizzara. Je trouve facilement le camping. Je suis fourbu mais content. Il est 16h00. Ce soir je fais relâche. Pas de déplacement. Après mon installation je file faire un plongeon et me rafraîchir Les prix n'ont rien a voir avec la France, 10,5 euros la nuit... Je sens que je ne vais pas bien dormir avec le bruit des autochtones. Je décide de me mettre à l'heure espagnol. Je mange au resto ducamping. Prix élevé sans souvenir.... Je file au bar du camping voir si des rencontres sont possibles. Il est 23h00 et je décide de rallonger mon étape de demain pour arriver à la frontière du Portugal : Miranda do Douro. Cela me fait 50 km de plus mais j'ai hâte d'y être.
2 ieme jour : Estella - Miranda Do Douro : |
Départ ce matin à 9h30 après une nuit impossible. Le bruit s'est arrêté a 4h. Je me suis réveillé à 8h00. J'ai donc traversé la Castille et le Leon.
4 choses m'ont marquées : les champs de blé à perte de vue, le nombre de randonneurs à pied et a vélo au bord de la nationale, les champs immense d'éoliennes et la transition entre Navarre et Leon marquée par la traversée d'une forêt superbe avant Burgos. branchement presque plus personne jusqu'à Zamora, zone aride, des rochers et peu de végétation. Peu après Zamora j'ai quitté la voie rapide pour prendre la fameuse piste devant m'amener à Miranda... Avant cela j'ai mangé dans un resto pour faire une longue pose et récupérer. Toujours rien d'inoubliable sur le plan gastronomique... Apres Zamora je commence donc la piste pour entrer au Portugal. 30km à faire. J'y vais doucement car ce n'est pas la 125 de Madagascar et je suis bien chargé. Les paysages sont splendides.
Je suis dans les prémices de la vallée du Douro. Rocher, chêne liège, vignes sont mes compagnons. Pas âmes qui vivent à part un petit village traversé. La fébrilité de mon arrivée proche se fait sentir. C'est la que le problème arrive : un trou béant au milieu de la piste. Juste un petit
Tout cela a été rythmé par le type du gps m’annonçant régulièrement : attenzione radar camouflado... Logique puisque la majorité du trajet a été faite sur des voies rapides. J'ai quitté la route de Madrid un peu après Valladolld.
La circulation était plutôt dense jusque-là, à partir de ce pont de 2 m de long fait avec 3 planches. Je ne me vois pas passer avec mes 250 kg sur ces planches...Je trouve un rail de sécurité sur le côté et je le met sur les planches... Je teste la solidité. J'hésite et... je me lance... Ça marche. Je dois dire que je n'étais pas très fier au moment de passer... Ensuite je trouve une route défoncée mais avec un peu de bitume. Le Portugal est presque là. Au détour d'un virage je vois le canyon et le village de Miranda do Douro. J'y suis. Je passe le fleuve Douro et je suis au Portugal. La cité est splendide au sommet du canyon. Je file vers le camping municipal. J'ai eu un petit problème au camping. Dérapage de mon pied droit dans les gravillons lors de l'arrêt. Moto par terre. Pas de dégât. Par contre je me suis sans doute fais un claquage derrière la cuisse. J'ai du mal a marcher... Je vais quand même faire un tour dans le village en prenant la moto. Le site est superbe. Après ma mésaventure et mon installation rendu difficile par la douleur, je pars en visite. Très difficile de marcher. J'ai trouvé de l'arnica mais je ne sais pas si ça va suffire. Ce soir je peux a peine rester assis. Toujours est-il que j'ai bu mon premier porto et manger ma première morue. Ça m'a réveillé les papilles... La communication reste difficile je ne maîtrise pas le portugais et peu de gens parlent anglais...
4 choses m'ont marquées : les champs de blé à perte de vue, le nombre de randonneurs à pied et a vélo au bord de la nationale, les champs immense d'éoliennes et la transition entre Navarre et Leon marquée par la traversée d'une forêt superbe avant Burgos. branchement presque plus personne jusqu'à Zamora, zone aride, des rochers et peu de végétation. Peu après Zamora j'ai quitté la voie rapide pour prendre la fameuse piste devant m'amener à Miranda... Avant cela j'ai mangé dans un resto pour faire une longue pose et récupérer. Toujours rien d'inoubliable sur le plan gastronomique... Apres Zamora je commence donc la piste pour entrer au Portugal. 30km à faire. J'y vais doucement car ce n'est pas la 125 de Madagascar et je suis bien chargé. Les paysages sont splendides.
Je suis dans les prémices de la vallée du Douro. Rocher, chêne liège, vignes sont mes compagnons. Pas âmes qui vivent à part un petit village traversé. La fébrilité de mon arrivée proche se fait sentir. C'est la que le problème arrive : un trou béant au milieu de la piste. Juste un petit
Tout cela a été rythmé par le type du gps m’annonçant régulièrement : attenzione radar camouflado... Logique puisque la majorité du trajet a été faite sur des voies rapides. J'ai quitté la route de Madrid un peu après Valladolld.
La circulation était plutôt dense jusque-là, à partir de ce pont de 2 m de long fait avec 3 planches. Je ne me vois pas passer avec mes 250 kg sur ces planches...Je trouve un rail de sécurité sur le côté et je le met sur les planches... Je teste la solidité. J'hésite et... je me lance... Ça marche. Je dois dire que je n'étais pas très fier au moment de passer... Ensuite je trouve une route défoncée mais avec un peu de bitume. Le Portugal est presque là. Au détour d'un virage je vois le canyon et le village de Miranda do Douro. J'y suis. Je passe le fleuve Douro et je suis au Portugal. La cité est splendide au sommet du canyon. Je file vers le camping municipal. J'ai eu un petit problème au camping. Dérapage de mon pied droit dans les gravillons lors de l'arrêt. Moto par terre. Pas de dégât. Par contre je me suis sans doute fais un claquage derrière la cuisse. J'ai du mal a marcher... Je vais quand même faire un tour dans le village en prenant la moto. Le site est superbe. Après ma mésaventure et mon installation rendu difficile par la douleur, je pars en visite. Très difficile de marcher. J'ai trouvé de l'arnica mais je ne sais pas si ça va suffire. Ce soir je peux a peine rester assis. Toujours est-il que j'ai bu mon premier porto et manger ma première morue. Ça m'a réveillé les papilles... La communication reste difficile je ne maîtrise pas le portugais et peu de gens parlent anglais...
A part les personnels des bars et resto... Le camping est dans une pinède agréable. Il y a pas mal de français. Ceux a côté de moi m'ont aidé à relever la moto. Je me sens bien ici. Pas comme en Espagne. Demain je remonte entièrement la vallée du Douro jusqu'à porto enfin je vais essayer…
3 ieme jour : Miranda Do Douro - Porto :
Je suis enfin posé. Il est 21h00 et je vais manger. Longue journée. Départ a 9h00 ce matin. Encore une douleur à la cuisse mais je peux rouler. Je pars pour rejoindre Porto. Je prends les chemins de traverses. Ce que je retiens aujourd'hui c'est l'odeur des troupeaux de moutons, les champs d'oliviers, les vignes de Porto en terrasse, les parcelles délimitées par les petits murets, la splendide vallée du douro. J'ai d'abord fait un arrêt à Mogadouro pour trouver de quoi manger ce midi. Pour l'instant j'ai trouvé une pêche... Mogadouro c'est aussi une ville médiévale comme beaucoup d'autres. Je poursuis jusqu'à Ireixio de escada. tracteur hors d’âge croisé. Anes et charrettes tirées par des chevaux. petit villages que l'on croirait isolé du monde... Je continue pour aller dans vallée du Douro. Quand j'y arrive je suis stupéfait par la beauté des lieux. J'ai plein de frissons….
Le site est classé au patrimoine mondial. Je le savais, mais de voir cela devant mes yeux. J'en reste ébahi... Je continue la route et bifurque pour rejoindre Porto par une petite route très sinueuse dans les vignes, les oliviers et les petits villages. La, ça coince. Je me suis planté en programmant mon gps et j'ai pris une mauvaise route. Je m'en rends compte assez tard. Bref, une rallonge de 80 km. En y ajoutant les bouchons à porto j'arrive sur mon lieu de camping vers 18h30. Le premier, j'ai eu beaucoup de mal à le trouver. Et il est plein. Le second sera le bon. Il est déjà 19h30. Je m'installe pour 2 jours. Je mange au camping. Pas terrible du tout. Je suis épuisé. Demain, lessive, porto, plage. Épuisé mais une journée splendide en paysage et conduite moto.
4 ieme jour : Porto Le site est classé au patrimoine mondial. Je le savais, mais de voir cela devant mes yeux. J'en reste ébahi... Je continue la route et bifurque pour rejoindre Porto par une petite route très sinueuse dans les vignes, les oliviers et les petits villages. La, ça coince. Je me suis planté en programmant mon gps et j'ai pris une mauvaise route. Je m'en rends compte assez tard. Bref, une rallonge de 80 km. En y ajoutant les bouchons à porto j'arrive sur mon lieu de camping vers 18h30. Le premier, j'ai eu beaucoup de mal à le trouver. Et il est plein. Le second sera le bon. Il est déjà 19h30. Je m'installe pour 2 jours. Je mange au camping. Pas terrible du tout. Je suis épuisé. Demain, lessive, porto, plage. Épuisé mais une journée splendide en paysage et conduite moto.
Ici le temps est totalement diffèrent.Brumeux et gris. La température à chuter de 10 degrés. 25 au lieu des 35 de ces derniers jours. Ça fait du bien. Le matin il fait 14. Ce matin j'ai discuté avec 2 motards Français. On a rdv ce soir pour dîner ensemble s'ils sont encore dans le coin. Bilan de ma journée: départ à 9h00 pour Porto. Au programme visite de la ville à pied. Flânerie dans les ruelles pendant 4h. Bonne sensation.
Les monuments sont un peu délabrés. La marche est un peu difficile avec ma cuisse douloureuse mais je commence à avoir moins mal. Je suis de retour au camping vers 16h. Petite baignade et farniente. Les motards de ce matin ont pliés bagages. Je vais donc aller seul en bus sur les quais de Vila nova de Gaia. En attendant je termine la journée au bord de la piscine sous le soleil et avec le traité du zen et de l'art de la pêche a la mouche. Voilà pour cette journée. Demain je reprends la route pour le nord-est.
Les monuments sont un peu délabrés. La marche est un peu difficile avec ma cuisse douloureuse mais je commence à avoir moins mal. Je suis de retour au camping vers 16h. Petite baignade et farniente. Les motards de ce matin ont pliés bagages. Je vais donc aller seul en bus sur les quais de Vila nova de Gaia. En attendant je termine la journée au bord de la piscine sous le soleil et avec le traité du zen et de l'art de la pêche a la mouche. Voilà pour cette journée. Demain je reprends la route pour le nord-est.
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Ce jour fut magnifique. Je le sentais ce matin. Mon sixième sens sans doute. Hier j'ai oublié le compte rendu culinaire : a midi déjeuner dans une gargote portugaise. Je commence à me débrouillé avec la langue... Je vois la carte, je discute et je commande un plat que j'ai compris comme local et je me retrouve avec ...Des bolognaises... . Quel dépit...Le soir fut par contre divin. Porto délicieux, charcuterie, vin local, dessert. Ils m'ont l'air fort en pâtisserie car il y en a à tous les coins de rues. Et elles mettent l'eau à la bouche. Je vais bientôt tenter quelque chose. Je n'ai pas encore parlé de la conduite... Ben faut faire gaffe car ils ne respectent pas le code, doublement n'importe où, vitesse excessive, etc... Le bus d'hier soir fonçait dans des rues ou il y avait 20 cm de chaque côté...
Bon ma journée. Il a plu cette nuit. Départ à 9h30 après avoir tout plié. Content de quitter Porto car trop de bermudas-sandales dans les restos.. . Destination Guimaraes pour le 1er arrêt. Super route, sinueuse à souhait, un vrai panard a moto, températures idéale 26 avec un fond d'air frais. La végétation a bien changé. Je dirais le jura avec le larzac sous un beau soleil... Des chênes, des sapins, mélèzes, etc... Bref de bien belles forêts. Guimaraes : superbe... Beaucoup de maisons avec azulejo (mosaïque en façade). Très bonne ambiance. Poursuite de la route vers Braganca que je décide de ne pas faire car trop loin et surtout vu le temps de ma pose de midi...
En effet : petite route, village avec maison en pierre, rues pavées, au détour d'un virage mes yeux enregistrent une terrasse, le temps que cela monte au cerveau mes narines se sont déjà ouvertes et mon 6ieme sens me dit que c'est là qu'il faut que je m'arrête manger. Il est l3h30...demi-tour après 100 m. Je suis a Cavez devant le café de Maria. Terrasse ombragée par un châtaigner, table hors d’âge en terrasse, formica avec nappe en papier a l'intérieur. Je m'installe.
La patronne ne parle pas français, une jeune fille a coté fait le relais et la "Maria" en question appelle sa belle-sœur qui est de Perpignan. On me propose du porc puis une salade. Par contre, négo impossible pour manger dehors. Je taquine.. . En fait, si elle fait une exception avec moi, une révolution aura lieu.. . Le repas est un délice. Des tomates extra, etc... Au café le mari de perpignan vient s'installer avec moi et c'est parti... 1 autre se joint à nous, puis un autre, puis un autre, puis les enfants, puis les femmes... 2 h plus tard je repars en étant invité si je peux a la communion du dernier dimanche prochain... Une belle rencontre. Tout ce que j'aime à l'étranger. Prix du repas : 7 euros. Je réduit ma route du coup et j'arrive à Chaves vers 18h30. Ville thermale. Superbe également. Je suis à l'hôtel ce soir pour faire grasse mat. Demain petit parcours. Spécialités de Chaves : le jambon. Bref une excellente journée.comme je le sentais.
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6ieme jour : Chaves - Viana Do Castello
Hier j'ai mangé le fameux jambon et ma dernière morue. J'ai fouiné un peu le soir pour sentir l'ambiance... Beaucoup, beaucoup de jeunes en sortie mais bizarrement aucun bar où ils bougent. Départ ce matin vers 10h00 sans avoir à démonter et ranger tout le saint frusquin.
Juste les valises à descendre après avoir récupérer la moto rangée dans le garage prêté par le patron. Ils sont souvent sympa les patrons d'hôtel avec les motards. Ils m'ont même offert un p'tit dej très copieux. Bon ben cette journée s'est encore bien passée. C'est mon dernier jour au Portugal. Encore un régal dans le parc que j'ai traversé aujourd'hui. J'ai longé la frontière espagnole tout le long. J'ai traversé des villages totalement isoles, pris des routes et chemins. Depuis le début je suis étonné par certaine route non bitumée mais pavées. En fait c'est une tradition portugaise. Me souviens plus du nom... Les vaches croisées ont des cornes immenses. No comment sur le repas de midi 6ieme sens non activé. . . Je suis de nouveau sur la côte après avoir fait ce grand Z dans le nord. L'océan n'est pas accueillant. Côte très sauvage. Quasi personne sur les plages. Beaucoup de vent. Grosses vagues. En tout cas, de ce que j'en ai vu. Ma nuit à l'hôtel m'a fait du bien. J'ai toutefois un petit problème de fessier.. . Irritation devrais-je dire... Sans doute la chaleur incompatible avec le cuir et ma peau douce... Et les bras en compote... Pour les bras cela devrait s'arranger puisque pour remonter je vais prendre les grands axes. Le camping ou je suis est pour l'instant le moins bien. Beaucoup, beaucoup de monde.. . Dîner de fruits de mers ce soir.
7ieme jour : Viano Do Castello - Viveiro
Hier matin réveil à 8h00 j'ai dormi assez peu malgré les boules quies. Peut-être de 3h00 jusqu'à 7h. Vu les regards à ma sortie j'ai du ronfler comme un éléphant enrhumé. . . Départ rapide car pas d'ombre. Je quitte le Portugal aujourd'hui pour la Galice. Un peu avant la frontière j'atteins les 2000 km depuis mon départ il y a une semaine. Je sort du Portugal par Valenca. Direction Santiago de compostello pour le premier stop longue durée. Belle région la Galice. Je suis sur la nationale et pas mal de monde en approche de Santiago. Je suis exténué et j'ai très mal du côté fessier. A Santiago j'ai juste le temps d'aller voir la cathédrale et de manger un bout car mon étape est à Viveiro sur la côte galicienne après Ferol. Quand je vois ce monument j'ai de mauvaises sensations.
Je ne m'y sens pas bien du tout. La couleur de la pierre ne me revient pas non plus. Bref je n'y reste pas longtemps. Beaucoup de mal à arriver au bout de mon étape… A santiago je décide finalement de prendre l'autoroute pour aller plus vite. Au niveau de La Corrogne l'océan devient visible. La route est superbe. De grandes forets, une autoroute sinueuse, les baies des divers endroits traversés. Cela ne comble pas ma douleur à la fesse. A un moment gros ralentissement et plein de monde en gilet jaune. Un sapin énorme est tombé de la montagne et à coupé l'autoroute dans mon sens. Cela doit venir d'arriver car ce sont les gens sortis de leurs voitures qui font le signalement et la circulation. Je retrouve les petites routes après Ferol. J'ai du mal à faire les trente derniers km. Je suis quasi tout le temps debout pour avoir moins mal. J'arrive enfin à Viveiro. L'endroit est splendide. Le camping extra. 2 papys le tiennent et la discussion s'engage. L'un d'eux était motard. Cela semble être une station balnéaire familiale. Je me perds et plein de gens s'arrêtent spontanément pour me donner le chemin. Dure journée. J'ai demain pour me soigner et me reposer. Ça semble bien s'annoncer pour le repos. Par contre fais pas chaud ici. Le camping est idéalement placé. Dans la ville et à côté de la plage. Ici les tapas sont offerts pour garder le chaland j'imagine. Les serveurs passent régulièrement pour offrirent les victuailles. Ce soir repas fruits de mers, soupe de poisson extra et gambas à la plancha puis dodo.
Je ne m'y sens pas bien du tout. La couleur de la pierre ne me revient pas non plus. Bref je n'y reste pas longtemps. Beaucoup de mal à arriver au bout de mon étape… A santiago je décide finalement de prendre l'autoroute pour aller plus vite. Au niveau de La Corrogne l'océan devient visible. La route est superbe. De grandes forets, une autoroute sinueuse, les baies des divers endroits traversés. Cela ne comble pas ma douleur à la fesse. A un moment gros ralentissement et plein de monde en gilet jaune. Un sapin énorme est tombé de la montagne et à coupé l'autoroute dans mon sens. Cela doit venir d'arriver car ce sont les gens sortis de leurs voitures qui font le signalement et la circulation. Je retrouve les petites routes après Ferol. J'ai du mal à faire les trente derniers km. Je suis quasi tout le temps debout pour avoir moins mal. J'arrive enfin à Viveiro. L'endroit est splendide. Le camping extra. 2 papys le tiennent et la discussion s'engage. L'un d'eux était motard. Cela semble être une station balnéaire familiale. Je me perds et plein de gens s'arrêtent spontanément pour me donner le chemin. Dure journée. J'ai demain pour me soigner et me reposer. Ça semble bien s'annoncer pour le repos. Par contre fais pas chaud ici. Le camping est idéalement placé. Dans la ville et à côté de la plage. Ici les tapas sont offerts pour garder le chaland j'imagine. Les serveurs passent régulièrement pour offrirent les victuailles. Ce soir repas fruits de mers, soupe de poisson extra et gambas à la plancha puis dodo.
8ieme jour : Viveiro
J'ai très bien dormi. De 23h a 9h30. L'endroit y est pour beaucoup. Calme, ombragé et frais. Je vais a la plage me baigner et prendre le soleil de 11h00 a 14h sinon après je crains qu'il ne fasse trop frais. De 14 à 16h je visite la vielle ville. A 16h j'ai faim et prend une assiette de chipiron. Pour l'instant il fait toujours beau mais avec du vent. Il fait quand même moins froid qu'hier.
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J'ai trouvé une crème pour ma fesse. Grosse rigolade a la pharmacie. Tout le monde s'y est mis pour comprendre ce que je voulais. On est passé par les hémorroïdes et tout un tas de choses. Finalement je pense qu'il s'agit d'une crème contre les escarres. Demain je dois faire 470 km sur voie rapide. J'espère que ça ira.
9ieme jour : Viveiro - San Sebastian :
C'est le jour du dernier bilan. Demain j'arrive en France après ces quelques 3000 km parcourus. Hier soir j'ai mangé dans une pizzeria pulperia. J'ai donc pris une pizza aux poulpes et aux gambas...fameux. La Galice me plaît beaucoup, les gens y sont vraiment très sympathiques. Malgré le fait qu'on ne les voient jamais sourire au premier abord dès que le contact est fait ils sont vraiment gentils et attentionnés. La région est superbe. Aujourd'hui départ à 9h. J'ai traversé la Cantabrique avant d'arriver au pays basque. La route alternait entre voie rapide autovista et nationale jusqu’à Santander.
Apres Bilbao j'ai pris l'autopista payante pour pousser jusqu'à San Sebastian
puisque ça allait et cela réduira ma distance pour demain. J'ai donc fait 540 km aujourd'hui. J'ai aussi décider d'aller à l'hôtel pour faire une bonne nuit. Difficile d'en trouver un de libre. Niveau prix c'est le coup de massue ici. Triple de ce que j'avais avant. Coté fesse ça va mieux mais c'est encore sensible. Je croyais avoir mal au dos avec mon matelas auto-gonflant de 2 cm mais pas du tout c'est plus l'irritation et le claquage qui m'aura enquiquiner. Après un tour dans la vielle ville ou il y a trop de monde (après 10 jours solo c'est dur) et ou c'est trop l'arnaque je me suis réfugié dans un bar très loin de tout ça ou il y a plein de bouquins aux murs et du jazz en fond musical. Sans cris et sans bruits environnants.. Avec des prix raisonnables. Après quelques minutes je décide de rester là car il n'y a que des gens du cru.
Apres Bilbao j'ai pris l'autopista payante pour pousser jusqu'à San Sebastian
puisque ça allait et cela réduira ma distance pour demain. J'ai donc fait 540 km aujourd'hui. J'ai aussi décider d'aller à l'hôtel pour faire une bonne nuit. Difficile d'en trouver un de libre. Niveau prix c'est le coup de massue ici. Triple de ce que j'avais avant. Coté fesse ça va mieux mais c'est encore sensible. Je croyais avoir mal au dos avec mon matelas auto-gonflant de 2 cm mais pas du tout c'est plus l'irritation et le claquage qui m'aura enquiquiner. Après un tour dans la vielle ville ou il y a trop de monde (après 10 jours solo c'est dur) et ou c'est trop l'arnaque je me suis réfugié dans un bar très loin de tout ça ou il y a plein de bouquins aux murs et du jazz en fond musical. Sans cris et sans bruits environnants.. Avec des prix raisonnables. Après quelques minutes je décide de rester là car il n'y a que des gens du cru.
10 ieme jour : San Sabastian - Toulouse.
Le retour à Toulouse se fera par l'autoroute. Au final 3000 km parcourus en 10 jours. Cela fait beaucoup. Mes prochains voyage se feront avec des étapes plus courtes et une durée plus longues. L'envie d'aller voir le sud du Portugal un de ces jours commence à monter...
L'ensemble des photos ici.
Super cela donne des infos interessantes
RépondreSupprimerMerci loulou-67
Merci pour le reportage et les infos
RépondreSupprimerLoulou-67
Bonjour
SupprimerMerci. Si nécessaire je peux en donner d'autres via les commentaires et des questions précises.
bonsoir
RépondreSupprimerje suis moi même un motard en solo , la tente , la route , les rencontres bonnes ou moins bonnes , les moments magiques de solitudes absolues .j ai retrouvé cela dans ton rapport de voyage , c est pas massacré de technique motarde , c'est pas massacré de données touristiques , c 'est simple et c'est bon à lire et cela donne envie de faire comme toi , d aller voir ailleurs .
cette année , j irais plus loin que la Normandie , je cible la Galice en partant de Luxembourg
bonne route
Eric ejlefr@skynet.be
Hi there! Do you use Twitter? I'd like to follow you if that would
RépondreSupprimerbe okay. I'm undoubtedly enjoying your blog and
look forward to new posts.
Very good post. I certainly love this website.
RépondreSupprimerStick with it!
bravo! merci! :-)
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