J'ai commandé le beau temps... Les cieux exaucent mon vœu bien au-delà de mes espérances. Nous allons passer de beaux jours ma chérie et moi. Puisqu'en effet, je rejoins mon épouse déjà sur place.
Je démarre à 9h00 sous un ciel un peu gris et une température de six petits degrés Celsius. Je pars pour quelques heures afin de faire le trajet de couleur bleue sur la carte des itinéraires, ci-dessus.
Je traverse le Gers toujours dans une certaine fraîcheur, puisque je frise les trois degrés à Vic-Fezensac. Le ciel se dégage en entrant dans le bassin de l'Adour. Je découvre La Chalosse et profite d'une pause pour déjeuner d'un délicieux casse-croûte préparé par ma chérie.
La Chalosse, mais qu'est ce donc ? Un territoire presque gersois et presque landais à la fois. On y déguste le même gras qu'en Gers puisque c'est un territoire gascon. On y profite du calme et de la douceur landaise puisque c'est aussi un territoire landais. Autrefois appelé Pays Salubre, le Pays se situe entre l'Adour et le Gave de Pau.
J'arrive sur la côte landaise à Capbreton par une température de 18 degrés Celsius.
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| Arrivée à Capbreton |
Ma chérie, déjà sur place, a pris possession de l'appartement. C'est une première pour moi... Une villégiature en appartement. Nous faisons quelques courses et allons faire la balade sur la jetée et près de l'océan. La lumière de cette fin d'après-midi est superbe. Cela nous plonge directement dans la bonne ambiance.
Le lendemain, nous sortons des Landes et du Nord-Adour, pour une séance de visite et de shopping à Bayonne. Que ce soit elle ou moi, nous ne connaissons pas la ville. Je cherche quel parcours nous pourrions faire à pied, mais je ne trouve aucune carte ou circuit pédestre. Du coup, j'improvise une balade ciblée sur les curiosités annoncées de la ville.
Bayonne, dans mon esprit, ce sont les ferias et autres corridas, les costumes blancs et les foulards rouges. C'est aussi le chocolat et le fameux jambon de Bayonne, mais aussi les beuveries, moins glorieuses, des fêtes de Bayonne.
On se gare au parking Lautrec près des remparts. Nous découvrons la magnifique rue d'Espagne. C'est par cette rue que nous découvrons que Bayonne est aussi une ville d’art et une vieille ville médiévale. Elle a su garder quelques vestiges et une ambiance bien à elle allant au-delà des clichés indiqués ci-dessus.
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| Bayonne, rue d'Espagne |
Au gré des haltes de « Ma Dame » dans les nombreuses boutiques, j'arrive au cloître puis près de la cathédrale Sainte-Marie. Au fil de la déambulation, nous passons de l'autre côté de la Nive, qui fend le centre-ville avant de se jeter dans l'Adour.
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| Cathédrale et Cloître |
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| Les bords de Nives à Bayonne |
Au retour, nous laissons la voiture près de la Plage Sud côté Hossegor afin de marcher près de l'océan. On se croirait en été si ce n'est que la plage n'est pas bondée. Quelques embruns et une légère brume de mer nous font profiter des odeurs tandis que le soleil nous baigne de sa douce lumière. Presque, on dirait qu'on la voit danser le long des golfes clairs...
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| Un peu de plage à Hossegor |
Elle a même des reflets d'argent et des reflets changeants. Et ses blancs moutons ne sont-ils pas des anges si purs ? Indéniablement, elle berce nos cœurs pour la vie... Je dois bien rendre à Charles, ses quelques mots ravissants, tout en songeant à la mélodie qui les accompagne habituellement.
Je profite du lever de soleil sur l'étang Blanc, juste après Seignosse. Je découvre l'endroit pour la première fois. Encore une fois la lumière, cette fois matinale, est particulièrement belle.
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| Lever du soleil à l'étang blanc |
Mon dernier passage dans ce coin date de ce week-end Au cœur de la forêt landaise avec mon pote Thierry. Depuis, l'été 2022 dévastateur par ses incendies est passé. Et justement, je passe Biscarosse et jusqu'à avoir la Dune du Pila en point de mire, je ne vois pas grand-chose d'abîmé. Etonnamment, la première chose qui apparaît, c'est mon nez qui le repère et m'en donne les signes avant-coureurs... En effet, l'odeur du bois brûlé envahit mes narines bien avant que mes yeux ne commencent à voir quelque chose. Les premiers signes visibles apparaissent à l'approche de la plage de la lagune.
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| Arrivée sur La teste de Buch |
Le paysage, au niveau de la Dune, est totalement dévasté. Les divers campings installés ont tous disparut. La dune est d'ailleurs bien visible, puisqu'il n'y a quasiment plus de végétations.
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| La dune du Pyla |
Pyla-sur-mer a été épargné, ou alors les autorités ont fait ce qu'il fallait pour bien la protéger. Tant mieux pour ses habitants.
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| Pyla-sur-Mer |
Je me retrouve au bord du bassin, dans une rue remontant vers le centre. Il y a bien quelques places disponibles pour les voitures. Arrivé à l'extrémité de la route, juste avant de partir sur la droite et remonter dans le centre, je cherche des yeux un endroit où me garer.
Un restaurateur, devant son entrée, me fait signe que je peux me mettre là, juste devant sa porte et derrière une voiture. Il m'annonce même que je peux être rassuré, il va jeter un œil sur la moto... Devant tant de sollicitudes, je m'incline et lui demande si je peux déjeuner chez lui. Sa réponse est favorable. Je lui laisse même mon sac et mon casque, pour marcher un peu avant de manger.
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| Arcachon |
A 13h45, je repars après quelques huîtres et un délicieux filet de bar. La route du retour passe, à nouveau, près du lac de Biscarosse. J'essaye, toutefois, de ne pas reprendre le même chemin que celui du matin.
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| Lac de Biscarrosse |
Je suis de retour à Capbreton en fin d'après-midi. Je profite encore d'une lumière exceptionnelle. Elle se mêle à la brume de mer, comme si le soleil avait décidé de se coucher, alors qu'il est à peine 18h00 et qu'il va encore rester là pour une heure.
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| Les jetées de Capbreton |
Le lendemain, le trajet du retour matérialisé par l'itinéraire de couleur violette m'amène jusque dans les vignes de Madiran. Je passe Marciac, bien calme, en dehors de la période de son festival de jazz ainsi que Mirande lieu du festival de la musique Country. C'est tout aussi calme qu'à Marciac...
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| Les vignes de Madiran |
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