Cette fin novembre 2021 m’offre une belle opportunité de visite dans le département du Gard. Profitant d’un déplacement professionnel sur plusieurs jours, je pars à Moto. Forcément ! N'étant jamais allé dans la cité antique de la tribu des « Volques Arécomiques », je me dois d'y séjourner pour cette fois.
Nîmes depuis le jardin de la fontaine |
Bien sûr, l'évocation de cette tribu gauloise évoque le nom de Nemausus... Plus connue, de nos jours, sous le nom de « Nîmes ».
C’est l’occasion de combler ce manque…
Le trajet en rouge concerne l’aller. Celui en vert, c’est le retour.
Je mets le contact à 8h00 sous un ciel bouché et un brouillard déjà hivernal. Hors de question de rejoindre le Gard par l’autoroute, je file plein Est en direction du Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc. La grisaille disparaît à mon passage dans le département de l’Hérault. Le contraste lumineux me saisit et m’enchante. Le superbe village d'Olargues s'affiche sous un magnifique ciel azur. Il ne faut pas s’y tromper, la température a, certes, légèrement augmenté, mais elle n'est que de huit petits degrés.
Olargues |
Vallée de l'Orb |
Il est 11H00 lorsque je trouve un endroit ouvert, à Lamalou-les-Bains, me permettant de prendre un café. Pour la première fois, je traverse l’Hérault de part en part au moyen de petites routes. Je fais mon entrée dans le site de la montagne du Pic Saint-Loup vers 12h00. Il est temps de chercher un endroit où déjeuner et me réchauffer. Je passe Viols-le-Fort et pars en direction de Viols-en-Laval lorsque, au détour d’un virage, je tombe sur l’auberge « Lou Sounal » (voir « Les coins du Babaz »). Les tripes cuisinées avec goût me réchauffent. La flambée dans la cheminée y est aussi sans doute pour quelque chose. Je me sens bien ici…
Cambous et Auberge Lou Sounal |
Cette auberge est juste à côté du village préhistorique de Cambous. A priori, c’est un truc célèbre… Quelque chose comme le village le plus vieux de France… Le Pic Saint-Loup, de son côté, m’évoque surtout un vignoble héraultais. Je continue ma route et découvre, avec joie, qu’il s’agit également d’une belle forêt de garrigues et d’une petite montagne. La départementale, que j’emprunte maintenant, m’y fait circuler en diverses circonvolutions forts agréables à moto. Je traverse de tout petits villages. Si je ne me trompe pas, le Pic Saint-Loup est matérialisé par la montagne visible sur les deux photos ci-dessous. Le soleil devient de plus en plus radieux avec l’après-midi qui avance. La température ne monte pas, mais la luminosité est très agréable.
Montagne du Pic Saint-Loup |
Le Pic Saint-Loup à droite |
J’entre dans le Gard peu-après le village de Cremal. Je ne suis jamais allé au célèbre « Pont du Gard ». C’est donc aussi l’occasion d’y passer. Le trajet, depuis que j'ai quitté la montagne héraultaise, est plutôt monotone et sans grand intérêt. A l’approche d’Uzès, le vent me bouscule de plus en plus… J’arrive à « Vers-Pont-du-Gard » à 15h00 et trouve l’immense parking, bien vide en cette saison, du site recherché. Je m’acquitte des 9,5 € permettant de se garer et d’aller voir le vieux pont romain.
Le pont du Gard |
La construction date du 1er siècle... Le site est vraiment superbe. Il y a possibilité de traverser la rivière et de se balader sur les deux rives du Gardon. De nombreux sentiers permettent une balade bucolique. Il y a de quoi passer quelques heures ici. Aujourd'hui, cela ne peut pas être mon cas...
45 minutes plus tard, je pars en direction de ma destination finale. Arrivé à Nîmes, je vais à un hôtel situé plein centre pour cette nuit. Il est 16h00, j’ai deux heures de lumière du jour devant moi. C’est le moment de faire mon marathon de Nîmes… Le marathon des visites. Avant de venir ici, j’ai trouvé ce site: locatipic. J’estime qu’il doit me permettre d’avoir une vision rapide et agréable de cette ville.
Je démarre du point marqué D sur la carte ci-dessous et pars en direction de la Tour Magne.
En sortant de l’hôtel, je pars donc à gauche vers le Quai de la Fontaine. Je suis happé par la vision du canal de la Fontaine dans ses couleurs d'automne. C'est beau!
Canal de la Fontaine |
Je monte, et me réchauffe (car il fait vraiment froid maintenant) par la rue de la Tour Magne. Arrivé tout en haut, j’entre dans le Jardin de la Fontaine et découvre la tour citée dans le nom de la rue. A priori, ce truc est plus ancien que les vestiges romains de Nîmes.
La tour Magne |
Dans le parc, je suis un peu à l'abri du vent. Je descends à travers le jardin et découvre la vue sur Nîmes (cf photo en tête de cet article). Après quelques hésitations sur le chemin à prendre, je finis par arriver aux bassins de ce jardin de la Fontaine. Quelle chance d'avoir cette lumière! J'arrive au bon moment.
Les bassins du jardin de la Fontaine |
Puis c’est le temple de Diane.
Le temple de Diane |
Un dernier coup d’œil sur les bassins du jardin de la Fontaine et je pars en direction des célèbres Arènes que je rejoins par le boulevard Victor Hugo.
Les bassins du jardin de la Fontaine |
Les arènes |
La nuit est maintenant tombée. Le froid devient plus intense. Cela fait deux heures que je marche plutôt vite. Je n’ai pas froid, mais une sensation de faim et un besoin de quelque chose de chaud se fait tout de même sentir. Je trouve un salon de thé servant également des crêpes au sucre. A 18h30, je rentre à l'hôtel avant d'aller dîner. Je passe par la Cathédrale « Notre-Dame-et-Saint-Castor de Nîmes » et la « Maison Carrée », le dernier des monuments de mon circuit pédestre. Il s’agit d’un temple dédié au culte de l’empereur Auguste construit en -10 av JC.
La Maison Carrée |
Vers 19h30, je ressors et prends l’apéritif dans un charmant bar à vin. Ma petite promenade de mise en bouche, et de recherche de l'endroit où dîner, me fait entrer en collision avec un restaurant gastronomique ouvert ce lundi.
Gard ô Vin |
Ce n’était pas prévu. Je ne résiste pas à la carte du « Menna ». Jonathan est en salle, Clémence (sa compagne) est en cuisine pour les desserts. Le chef de cuisine ? C'est le papa de Clémence. Dieu!! Quel bon repas!! (voir « Les coins du Babaz »).
Pour le retour de cette escapade, je prends le trajet en vert sur la carte du début.
La pluie me cueille dès le matin. En montant vers les Cévennes, le brouillard s’ajoute puis le froid augmente. J’atteins Gange et démarre la montée vers Saint-Maurice-Navacelles par les gorges de la vis dans un froid glacial et un ciel bien bas.
Les Gorges de la Vis à Madières |
Près de Saint-Maurice-de-Navacelles |
L’arrivée sur Lodève me fait gagner quelques degrés que je perds assez vite en entrant dans l’Aveyron. Pour l’instant, je suis dans le timing prévu. Je passe Belmont-sur-Rance vers 11h00. Je dois être a Montredon-Labessonié pour déjeuner, avant mon rendez-vous de 14h00. En effet, aujourd’hui, je fais aussi la visite de contrôle avant la signature définitive de l’achat de ma maison de campagne (voir ici).
Belmont-sur-Rance |
Le col de Sié |
Je déjeune, sèche et me réchauffe au « Bar du midi ». Aujourd'hui, c'est choucroute au menu. Je vais à mon rendez-vous de 14h00 puis rentre chez moi.
Près de Montredon-Labessonié |
Nîmes et le Pont du Gard méritent bien ces quelques efforts dans le froid. Je ne regrette pas de l'avoir fait en cette saison. Je reviendrai, sans doute, faire un passage plus long du côté du Pic Saint-Loup.
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