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Garrotxa - Je m'envoie en l'air (2)

Toute ma vie, j'ai rêvé de m'envoyer en l'air... 
 
La Garrotxa, vue d'en haut au lever du soleil
 
Je ne suis pas Philéas Phogg… Je ne voyage pas en ballon… En tout cas, pas tout le temps et certainement pas durant 80 jours. Mais aujourd'hui, je coche une case… d’un vieux rêve. 
 
Mercredi 25 août, le réveil sonne à 5h45... Toute cette journée sera bizarre et exceptionnelle. J'ai rendez-vous avec mon chauffeur à 6h15. En effet, je me fais conduire à l'aire d'envol. A 6h00, je descends. L'hôtel et la ville sont bien évidemment déserts à cette heure. A 6h05, le pilote de montgolfière, habitant à Santa Pau, arrive. 
 
Il nous faut 15 minutes pour rejoindre le terrain de Vol de Coloms. Bien qu'il fasse nuit, je me rends vite compte que l'endroit et les locaux sont particulièrement charmants et agréables.  Cette petite affaire fonctionne plutôt bien apparemment. 
 
Un pilote m'accueille et me fait remplir les documents pour les formalités, en cas d'accident. Je suis le premier client. Trois montgolfières sont prévues. Les nacelles reçoivent 16 clients maximum. Elles sont toutes les trois en cours d'installation. 
 
 
 
Je prends mon petit-déjeuner. Le forfait de vol prévoit cette petite attention. Il est presque 7h maintenant. Jusque-là, tout est normal... Les clients arrivent progressivement. Ils reçoivent le même sort que moi. Chaque nacelle de montgolfière sera quasi complète. 
 
Les ventilateurs de pré-gonflage des ballons sont lancés. Pas sûr du terme... Mais c'est ce qui me vient là sur l'instant. Après quelques minutes, c'est au tour des brûleurs d’être également en opération. 
 
 
 
 
 
 
 
A 7h30, nous embarquons. Le soleil n'est pas encore levé. Le premier ballon décolle. Le deuxième le suit après quelques minutes, puis c'est notre tour. Je suis déjà aux anges depuis un bon moment. Notre ballon monte rapidement. Les autres semblent déjà très loin. Le pilote fait le nécessaire pour que la nacelle pivote régulièrement sur elle-même. Ainsi, tout le monde voit tout. 

D'ici, on voit nettement qu'il s'agit bien de volcans dans la Garrotxa. La magie opère... Je m'envoie en l'air... 
 
 
Lever de soleil sur le parc 
 
La N260 près de Castelfollit-de-la-Rocca
 
 
 
Au fond la Méditerranée 
 
 
Le Volcan Santa Margarida avec sa chapelle au milieu 
 
 
Arrivé à 1800 mètres d'altitude, on nous sert une collation... L'apéro, en fait, devrais-je écrire. Coupe de Cava et gâteau catalan. Il est à peine 8h00. C'est là que tout bascule sur le plan alimentaire... 
 
Besalu, là où je n'ai pas pu visiter hier
 
 
 
 
1h30 plus tard environ, vers 9h00, la première montgolfière atterrit et nous suivons le mouvement, bien évidemment. Pas de vent, atterrissage en douceur donc. Il faut tout plier et ranger. Les équipes se mettent en mouvement. Trois personnes par montgolfière auxquelles s'ajoute le pilote. Nous sommes mis à contribution au moment de charger la toile dans les remorques. Tout cela est rondement mené. 20 minutes plus tard, nous partons en direction de l'aire d'envol. 
 
 
 
 
 
 
 
Interdit de fumer là... 
 
A 10h00 nous sommes dans les locaux. C'est maintenant le moment de la collation à base de produits catalans... Je vous le dis, cette petite affaire tourne merveilleusement bien... Assiette de charcuterie accompagnée de pains frottés à la tomate évidemment. Mais ce n'est pas tout... Les vins, rosé et rouge, sont également servis. La spécialité de Santa Pau, ce sont des petits haricots... Vient donc la saucisse grillée accompagnée des haricots et d'un véritable aïoli. Le dessert termine ce repas faisant office de déjeuner à 10h00. Je m'inquiétais de mon pic-nic pour ma randonnée à suivre. Ce n'est pas la peine... 
 
Mon chauffeur me ramène à Santa Pau et à 11h30, je démarre ma randonnée avec quelques relents de ce délicieux aïoli... 
 
Le titre annonce : Puigsallança I faig Modo des de Santa Pau. Anda per Coll de Maria, Tornada per font de la Salgueda. Je n'ai aucune idée de ce que cela veut dire. J'ai le plan et les indications suivantes : 12,68 km, altitude minime 450 m, altitude maxi de 1040 m, durée de 4h30 environ et difficulté annoncée à modéré. Je vois, grâce à la carte, que cela devrait être plutôt ombragé. Tant mieux.
 
 
 
 
 
 
 

 

 
Je termine à 16h30, rincé. La montée a été parfois rude et la descente revêt des moments épiques… J’ai trouvé cela difficile. Je retourne à mon merveilleux "petit grand hôtel de Catalunya". 


Demain, je reprends la route et change d'endroit. 
 

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