Tossa-de-Mar |
Oui, j’ai envie de prendre mon premier (et sans doute le dernier) bain de mer de 2021…
Jeudi 26 août, je quitte Santa-Pau à 9h. Direction Olot. Ensuite ? Je descends plus au sud afin de découvrir quelques nouvelles routes de cette partie de l’Espagne que je connais peu finalement. Je suis plutôt un inconditionnel de la partie Nord-Atlantique.
Pour l’heure, je vais bientôt sortir du Parc Naturel des volcans de la Garrotxa. J’ai envie de voir une dernière fois ces volcans. Je quitte l’axe sur lequel je suis afin de prendre de la hauteur. La route, de plus en plus étroite, finit en route privée. En fait, je me suis embringué dans l’accès d’un hôtel restaurant qui a l’air vraiment bien placé. Malheureusement, je ne peux pas accéder au bar… C’est réservé aux clients de l’hôtel, cause Covid me dit-on… J’aurais bien pris un café et une eau gazeuse en terrasse… La vue semble géniale.
Je ne sais si les lieux traversés sont de hautes valeurs touristiques, mais pour un motard, je dois bien dire que c'est un idéal. Justement, la population de motards croisés augmentent considérablement par rapport aux jours précédents.
Depuis quelques minutes, j'ai quitté la C63 pour la GI542 allant vers Les-Mines-d'Osor. Je traverse des gorges somptueuses. L’ambiance est feutrée, l’odeur est incroyable. Je ne sais dire de quoi il s’agit. C’est presque entêtant. Ce n'est pas l'eucalyptus auquel je suis habitué... Mais qu'est ce que cela peut-être ? Une variété de pins ? Autres choses ? Je n'ai pas la réponse.
Je remonte une rivière en sous-bois, la riera d'Osor. Lors d’un arrêt, je vais la voir afin de profiter davantage de cette quiétude.
La route est parfois encombrée de cailloux et morceaux de rochers. Certains sont de taille conséquente. J'ouvre l'œil pour anticiper. Je me demande comment font les cyclistes que je croise, moi montant et eux descendant à vive allure.
Cette route est vraiment magnifique. Les quatre heures suivantes sont du même acabit. Je traverse, sort, revient et tourne autour du parc naturel de Montseny.
La température est bien plus chaude que les jours précédents. Je déjeune tant que je suis encore en altitude et en forêt, afin de profiter d'une certaine fraîcheur.
Je finis par arriver au bord de la mer. Dieu! Que c’est laid… Vais-je finir par regretter d’avoir fait cette route ? Il est presque 15:00. J’ai l’impression de rouler sur une plancha à côté de calamars en train de cuire. Les restaurants du coin déchargent-ils leurs airs viciés via des aérateurs pointés vers cette route ? L’odeur est vraiment prenante. La chaleur dépasse les 30 degrés. Chaque arrêt devient un calvaire, et ils sont nombreux en raison des feux rouges et autres encombrements.
L’architecture des villages ou villes est horrible. Je roule sur la Nationale II. Sur ma droite, une voie ferrée, un peu plus à droite encore, des campings puis des plages bondées de monde… Cela dure une bonne heure, jusqu’a Tossa-de-Mar. Là, tout change. Enfin, tout ? Non! Les paysages sont mieux, mais l’urbanisme reste improbable.
Le sentiment nationaliste semble moins présent au bord de la Méditerranée. Autant les villes et villages de l’intérieur affichaient clairement, dès l’entrée, que les municipalités sont pour l’indépendance. Autant là, cela semble moins ostentatoire.
La variété des paysages Catalan que le territoire soit français ou espagnole, font penser qu’il y a plusieurs Catalogne. Pour une description précise de la région, voyez cet essai de P. Deffontaines écrit en 1962.
Sant-Antoni-de-Calonge |
A 16h30, j'arrive au pied de l'immeuble me servant d'hôtel... La ville ressemble à Canet-en-Roussillon. Pas terrible donc... La plage est, par contre, toute proche. 50 mètres environ. L'eau, cristalline, est très agréable. Ce bain me fait du bien. Je passe même un peu temps sur la plage et commence un bouquin.
Vendredi 27 août, je rentre à la maison. Hier soir, les craintes évoquées un peu plus tôt, se sont concrétisées. Les "bons" restaurants étaient inaccessibles.. J'ai ressenti un fort sentiment d'envahissement en raison de la foule. J'ai rarement mangé aussi mal...
Bon! Aujourd'hui, je pars rejoindre la route côtière pour rentrer au pays. Direction Cadaques et Llansa pour arriver à Port-Bou.
Port-Bou |
La France est à un petit kilomètre. Tiens! Il y a bouchon aujourd'hui. Tiens! Il y a des femmes et des hommes en armes. Tiens! Ils ont des treillis français. Tiens ! La police est aussi présente. Ah!!! Mais oui, bien sûr! Ils contrôlent le pass sanitaire. Cinq jours en dehors de France et j'avais oublié. J'arrive à Cerbère.
Cerbère |
Mon itinéraire passe par la route des cols, également appelée, route du massif des Albères. Je ne l'ai jamais faite, étonnamment. Il s'agit aussi de la route des vins de Banyuls. Elle chemine donc au paradis des vins doux naturels. Très vite, j'en prends plein les yeux et atteins un paradis visuel. Vignes en terrasse, point de vue sur la Méditerranée et les villages de Banyuls, Port Vendres et Collioures. C'est grandiose.
Banyuls |
Port Vendres |
Collioures et au loin, Argelès et Canet |
Collioures |
Cette route mérite clairement le détour. Pour rentrer, je passe par Rivesaltes, les gorges de Galamus, Quillan et Limoux et termine par l'A61.
Merci pour votre lecture. Des questions ? Envie de réagir ?
N'hésitez pas!! Votez sur le contenu de cet article et/ou commentez-le. Vous pouvez aussi le partager.
Via le système de vote et/ou la zone "commentaires" (juste un peu plus bas) ou via le formulaire de contact (page principale du blog).
N'hésitez pas!! Votez sur le contenu de cet article et/ou commentez-le. Vous pouvez aussi le partager.
Via le système de vote et/ou la zone "commentaires" (juste un peu plus bas) ou via le formulaire de contact (page principale du blog).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire