Rodage du Boxer en balade

Je devais initier les 1000 premiers kilomètres de rodage du moteur boxer de ma nouvelle moto avant mon voyage espagnol de printemps. J'avais donc préparé, prévu, programmé deux circuits conciliants des routes qui permettent des vitesses variées, qui possèdent de multiples virages, avec de la pente ascendante et descendante, etc... La balade galicienne devait faire en sorte de terminer la deuxième phase de ce rodage avec ses 2800 km. Le virus a empêché le déroulement de tout cela dans l'ordre prévu. 

 

 

Le voyage du printemps 2020 est retardé à une saison (une année ?) encore indéterminée. Toujours est-il que je dois toujours effectuer la première partie du rodage de ma nouvelle moto. Alors, en route pour ces deux balades.

Les deux itinéraires sont les suivants :

 

 

 

La première balade m'emmène, ce 21 juin, dans une boucle au sud de Toulouse. C'est "LA première sortie" après réception de la machine et le retour d'Albi. Pas de photos. Je suis particulièrement centré sur l'écoute de la machine, mon ressenti au guidon, ma position sur la moto. J'essaye également une bonne partie des différents réglages et options de l'engin. Je teste les premiers équipements montés et peaufinent leurs positionnements.

 

C'est très agréable à conduire. Le son est une merveille par rapport aux anciennes GS. C'est déconcertant de facilité. L'électronique et la partie cycle font merveille. Le sentiment, perçu durant l'essai de début 2020, d'avoir un gros VTT entre les mains est bien toujours le même.

 

Par contre, au bout de 6 heures de route, j'ai mal au cul. Et, bien que la machine soit une des plus hautes de sa catégorie, la hauteur selle/repose-pied est trop courte pour moi. Oh!!! Pas pour une simple balade, mais après avoir roulé tous les jours pendant 6 à 10 semaines, ça usera...

 

 

 

Et pourquoi, M'sieur Béhème, avoir mis des systèmes de fixation de caches plastiques avec de simples caoutchoucs et une seule vis ? Vu que les caoutchoucs, ils tombent au bout d'un moment... Vu le prix de la machine, ce n'est pas très bien vu tout cela.

 

Et pourquoi, M'sieur Béhème, avoir mis toute la visserie en Torx jusque dans les roues ? A part pour emmerder l'utilisateur final et l'obliger à partir avec les douilles qui vont bien, s'il part dans des contrées, un tant soit peu, reculées... Vous savez, M'sieur Béhème, là ou le service BMW (que tu nous dis d'utiliser) ne sera pas présent...

 

Tiens!!! Le calcul du GPS me fait un cadeau. 20 kilomètres de chemins non revêtus entre quelque part près de Pamiers et le Mas d'Azil. Il me restait à tester le mode enduro... Quel régal!!

 

Le «déconfinement» a une semaine. Les restaurants ne me sautent pas à la figure dans cette Ariège profonde. L'arrivée au Mas d'Azil vers 13h00 m'offre une terrasse et un repas fort agréable (voir la carte des coins du Babaz).

 

Cette première boucle me permet de faire plus ample connaissance avec la moto. Au terme des 265 kilomètres j'en sais un peu plus. Je n'ai pas dépassé les 4000 tr/mins préconisés. Cela a parfois été difficile de s'y tenir...

 

La deuxième balade m'emmène, ce 28 juin, dans l'Est Toulousain du côté des monts de Lacaune. Je démarre avec le compteur à 382 km. Dans quelques heures, je passerai les 500 premiers kilomètres et pourrai passer à la phase suivante du rodage. A savoir, introduire doucement l'utilisation du «shifter» (vitesses à la volée sans débrayer/embrayer) et augmenter le régime moteur de 500 tr/mins, soit une cible maximale de 4500 tr/mins.

 

Pour le moment, je profite de la fraîcheur matinale et file vers les cascades d'Arifat avant de basculer du Tarn en Aveyron près de St Sever-du-Moustier.

 

 

 

Peu après Brusques, je bascule, cette fois, dans l'Herault. La conjonction de département est assez faramineuse par ici... Il est temps de trouver un endroit pour déjeuner. Les routes sont petites. Les villages ? Pas très nombreux. Et pas très grands... Je me demande si je ne vais pas être obligé de me dérouter sur Lacaune pour trouver quelque chose... Ou alors, attendre La-Salvetat-sur-Agout, peut-être ? Mais non!!! A 12h15, j'arrive dans le village de Cambon juste après Salvergues. Et, dans ce village d'une dizaine de maisons, sur le bord de la route, il y a de belles ardoises qui présentent le gîte et le restaurant de «La clairière»  (voir la carte des coins du Babaz). Je ne le sais pas encore, mais cet endroit va devenir ma pépite des monts de Lacaune.

 

 

Quel bel accueil! Et quelle cuisine ? Simple et raffinée à la fois - généreuse et fraîche! A 14h00, je repars. Je peux maintenant monter jusqu'à 4500 tr/min. Je commence à jouer, un peu, du «shifter». Les virages de la route du lac de la Raviège m'offrent le terrain de jeu adéquat. Je profite encore quelques heures de l'ombre de la forêt de la Montagne Noire.

 

 

 

 

 

Avant de retrouver la chaleur et la circulation après Castres. Au terme de ces 365 km, les mêmes conclusions que la balade précédente sont à faire (concernant mon fessier). Une première solution (peu onéreuse) est en cours d'étude et de test... Je connais encore un peu plus cette nouvelle machine. La moto a, maintenant, 747 km. 

 

Il se trouve que je fais ma révision à Albi. Le kilométrage Toulouse-Albi me permettra d'atteindre l'échéance des 1000 km pour la révision de mise en service. Ben oui!! La route peut être longue jusqu'à Albi. Le problème de la hauteur repose-pied selle est maintenant réglè. Les repose-pieds choisis à l’achat de la machine sont réglables en hauteur. Cela me permet de les descendre suffisamment pour ne plus être gêné.

 

Et, le jour J : le 8/7/2020, j’arrive à la concession avec 986 km au compteur. Juste avant de partir en week-end pour 700 km de balade andorrane. J’ai une nouvelle ligne rouge à 5000 tr/mn a ne pas franchir pour les 500 prochains kilomètres. 

Pour info, ma bible du rodage, faite par Flatfab sur son blog "Passion moto sécurité". Vous y trouverez bien d'autres informations pertinentes si les mots « Passion », « Moto » et « Sécurité » résonnent chez vous. J'irais même jusqu'à dire que vous avez là une mine d'or. Merci Fabien.

 

Avec l'aimable autorisation de FlatFab

 

 

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