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Week-end dans les adirondacks

Deux semaines de déplacement aux USA impliquent un week-end entre les deux séances de travail... Etant dans le nord de l'état de New-York, j'en profite pour découvrir les adirondacks lors d'une boucle partant de Syracuse, passant par Indian Lake, montant jusqu'au bord du lac Ontario à Alexandria Bay avant de redescendre vers Syracuse.




Le récit de Joel Dicker dans "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" et l'utilisation des chaises du même nom nourrissent mon imaginaire. Voyons, si cela se confronte à la réalité des lieux...


Mais c'est où ? 




Itinéraire:



Les Adirondacks constituent une chaîne de montagne au nord de l'Etat de New-York. Des noms évocateurs résonnent: Appalaches, Lac Champlain, Lake Placid, Lake George, la vallée du Mohawk. Quant à l'histoire de la chaise évoquée, voyez ici.




Ce samedi 22 juin, nous sommes quatre à bord de notre Ford explorer. La route nous conduit à Indian Lake. L'entrée dans les Adirondacks passe par « Rome » étonnamment. Il y aura d'autre surprises à venir comme passé par Turin, Carthage, Copenhaguen, Chaumont, Palermo, Mexico,.... L’impression d’entrer dans les Vosges ou le jura prédomine. Nous rencontrons le premier lac à Piseco. Il y en aura beaucoup d’autres comme la carte ci-dessous le montre. 





Au fil des kilomètres (« des miles », devrais-je dire pour rester dans l’ambiance) la magie des lieux opère. Notre premier point de chute est « Indian Lake ». C’est l’heure du déjeuner. Après un rapide tour dans le village et quelques photos, notre choix d’alimentation se porte sur le seul restaurant de la ville qui ne soit, ni une pizzeria (elle est fermée), ni un mexicain. Nos choix collectifs et unanimes se portent sur une salade. Elles nous emportent tous, loin: enfin des légumes, qui plus est très bon, et, sans excès de quoi que ce soit. 




Nous reprenons la route, cette fois en direction de Raquette Lake. Mon « waze » nous laisse choir, faute de réseau. Qu’a cela ne tienne, l’un de nous à une carte... Certes, relativement petite, mais on s’en sort avec honneur. Nous stoppons à Raquette Lake sur une sorte d’aire de repos avec point de vue... C’est assez loin de nos indications françaises... Par chance, il y a quelques personnes et nous engageons la conversation. La sympathie rencontrée à Indian Lake opère toujours. Nos interlocuteurs sont prêts pour tailler la bavette. Ils sont Canadiens. Cela nous permet d’avoir quelques indications précieuses pour savoir où dormir ce soir. 







Les lacs s’enchaînent à n’en plus finir. Ils n’ont même plus de noms, juste un numéro (7ieme, 6ieme, etc...). Ils sont tous plus beau les uns que les autres dans leurs environnements. Nous entrons dans "Old Forge" à 15h30. C'est un hameau de la ville de Webb dans le comté de Herkimer. Je m'attends à chaque instant à croiser "Blog" et toute la famille Dotcom (Spam, Url, Julius,...). Je m'étonne de l'absence d'un panneau annonçant "Silex and the City". Après quelques échecs, compte tenu du tarif ou de « no vacancy », nous avons un motel à la sortie de la ville avec quatre chambres. 



Nous jetons nos sacs pour ressortir aussitôt et aller marcher. Notre hôte nous indique «un sentier».  Celui-ci permet de rejoindre le lac qui fait partie de la « Fulton Chain of Lakes to Long Lake». La détente réelle commence. Après nos cinq jours de travail intenses, cloitrés dans une salle de réunion, sans lumière naturelle, nous reprenons vie. Le chemin emprunté s’appelle le « Tobbie Trail ». Une rencontre inopinée avec une dame, qui se repose, nous surprend particulièrement.








Nous quittons les bords du lac pour partir à la découverte de la ville. On supprime les voitures, on les remplace par des carrioles attelées à des chevaux. Je dois bien dire qu’on s’y croirait...  L’ambiance du lieu nous fait chavirer. Les gens sont souriants et avenants. Ils engagent très facilement la conversation. C’est délicieux.  








Le hasard nous fait tomber sur un endroit charmant. La terrasse m’attire, d’abord pour boire un verre. Ce n’est qu’une fois installé que nous découvrons qu’il s’agit aussi d’un restaurant. Nos sens nous décident à y rester pour dîner. Quelle décision judicieuse... Des produits frais, admirablement bien travaillés. Du goût (enfin), sans être hyper calorique... Et du pain français de surcroît. Bon!!! Attention tout de même à la notion de baguette qui n’est pas la même qu’à la maison. Ici, ce qu’on nous sert, correspond à des «petits pains». Cela nous manque tellement qu’on en commande 3 fournées. Les repas de cette journée sont donc à marqué d'une croix. C'est aussi le seul lieu où le drapeau arc-en-ciel flotte depuis que nous avons quitté New-York. En fait, notre choix s'avère être une action militante. Et ce n'est pas pour nous déplaire dans le contexte actuel.




Dans cette partie nord de l’état de New-York, la vie s’anime à partir de 6h. Ce dimanche, le soleil pointe son premier rayon vers 5h30. A 5h45, la luminosité est la même qu’à midi. Ce matin, comme depuis le début du séjour, je me réveille avec l’arrivée du soleil. J’ouvre les rideaux de ma chambre. Je vois notre Ford explorer garé juste devant. C'est déjà bon signe. Quand soudain, je vois que j’ai de la compagnie. Décidément, Il semble que la cohabitation vie sauvage/vie urbaine soit assez simple ici. 




A 8h00, nous allons prendre notre petit déjeuner. Ensuite, nous nous dirigeons vers la frontière canadienne et le lac Ontario. Alexandria Bay, dont le nom usité ici est plutôt Abay, se trouve dans le comté de Jefferson, dans l'archipel des 1000 iles, sur les berges du lac Ontario, donc juste à la frontière canadienne. Nous y arrivons vers 11h30. La chaleur est écrasante. Le soleil mort la peau. Le tonnerre gronde d’ailleurs. Plutôt, il nous pète les tympans. En fait, la ville est envahie de pétarades.






Certains font le choix de faire un tour en bateau, d’autres vont déjeuner et faire la sieste...  à l'écart de la concentration de Harley et autres bricoles à deux ou trois roues. Alex bay ne me laisse pas un très grand souvenir. L’endroit pourrait être magnifique, mais rien n’est fait pour le rendre accessible sauf aux milliardaires via les accès privés à profusion. Ceux la même qui doivent pleurer en ce moment d’ailleurs: la plupart des îles sont submergées et les construction ont les pieds dans l’eau. Mais, le chef a dit : pas de réchauffement climatique ici.









A 17h00 nous sommes de retour à Syracuse pour la semaine de travail qui s'annonce.


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