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Corse et Sardaigne - Les préliminaires (1)

1er septembre 2018, enfin, c’est le départ. Cela fait maintenant quelques semaines que je vois tout mon entourage partir en vacances... Je trépigne en pensant : rigolez les mecs!!! Lorsque le rush aura repris pour vous, moi, je serai perdu dans le maquis... Pour ce voyage, je me suis imprégné des mots de Sylvain Tesson et des photos de Thomas Goisque de « En avant, calme et fou » sans doute un des meilleurs livres consacrés à la moto ces dernières années. 





Itinéraire suivi :

Me voilà parti pour 26 jours. Départ à 7h00 ce 1er septembre. La moto est chargée mais moins qu’à l’accoutumée. Je n’ai pas pris mon sac de selle. 

La météo est superbe. Chemin faisant je traverse successivement  la montagne noire, les gorges de l’héraut, la Camargue et le Lubéron.

Le premier camping où je m’arrête à 15h30 reste lettre morte. J’attend 1h30 sans jamais voir quelqu’un... Du coup, google est mon ami, mais c’est pas si simple... Après en avoir fait 4, je tombe sur le camping du moulin à vent à Cucuron. Mais pas de restaurant ou de snack... Pas envie de passer ma première soirée en tête à tête avec ma bécane... Impossible de reprendre la bête compte tenu de ma vision nocturne et puis j’ai envie de gouter le vin du coin... Y a pas de doute faut que j’y aille à pied... 2,5 km et ça monte. A 19h30 le camp est monté. Suit la douche bienfaisante. Rien de tel qu’un peu d’eau fraiche pour assurer des pensées correctes. Je me décide à partir. Un coup de folie... Fais du stop p’tit gars !! pour m’éviter cette montée dantesque à Cucuron. La deuxième voiture est la bonne. L’infirmière du village à pitié de moi et s’arrête. Elle me fait également le topo sur les restaurants du coin. Charmante cette personne, vraiment. Elle me dépose devant le plus original. Malheureusement, il est complet où ils ne veulent pas de moi sur une table tout seul. Je termine juste à côté.



Le retour au camping se fait dans la nuit sans lune... D'un coup me revoilà à mes 20 ans... Un flash, et je revis quelques soirées.

Dimanche 2 Septembre. A 9h00 le camp est sur la moto. Cette fois, en route pour Nice à travers les Alpilles et les gorges du Verdon.




Cela me prend un certain temps puis c’est l’arrivée par le col de Vence. Ce qui me permet de surplomber Cagnes sur mer et la grande bleue à l’horizon.

Le luxe n’a pas de prix parait-il. C’est donc le moment de m’en prendre une tranche.... Je remonte la route du bord de mer et la promenade des anglais... Petit détour par le port afin de vérifier la situation pour demain puis j’arrive à mon hotel.  Je l’ai choisi pour sa proximité avec le port et pour son prix. Il n’a qu’une étoile. Le patron est charmant. La chambre est très correcte. La moto est juste en dessous sur le trottoir. Un garage est possible mais pas à proximité. J’ai la flemme et pour demain matin ce sera mieux (si la moto et le reste du chargement sont toujours là). 








A 18h00 je pars en vadrouille. Le temps de descendre vers la mer je me retrouve dans le vieux Nice. Il pleuviote depuis une heure. 19h00 le temps de prendre une bière avant d’aller diner. A 20h00 le déluge s’abat sur Nice. Autant dire que le choix du resto se simplifie... Le temps de me faire tremper je bifurque par inadvertance dans le premier où il reste de la place : ce sera le Cyliano. Au final, je m’y régale. Je fais durer, d’ailleurs. Il est vrai que je suis dans mes préliminaires Corses et Sardes. A 22h00 la pluie cesse. Je rentre à l’hotel. 
Lundi 3 septembre : 6h00, je charge la bécane. Elle est bien toujours là, avec les bagages. Le patron m’a avancé le petit déjeuner prévu à 7h00 d’une demi-heure pour que je puisse partir le ventre plein. A 7h00 j’entre dans le ventre du Napoli, le ferry de MOBY Line. Un matelos attache mon engin au bastingage. La corde passe sur la selle, je suis perplexe. Un souvenir d’une lecture sur un forum surgit. Je dois impérativement mettre quelque chose en protection sinon ma selle va prendre chère. J’ai une housse qui traine cela fait l’affaire. 







A priori, 7 heures de traversée jusqu’à Bastia. Mes souvenirs Corses vieux de trente ans se limitent à Calvi. Je met à profit ces heures en lecture du guide. A deux heures de l’arrivée, le relief dessine l’horizon. Le Cap Corse arrive. Le soleil irradie la mer calme. Les seuls bémols à cette traversée sont le bruit du moteur et l’odeur de gasoil brulé.  Il nous faut presque 1h30 pour longer le cap. La découverte commence.





A 15h30 je débarque à Bastia. La circulation, dense, n'est pas des plus simple. J'ai 12 km à faire pour rejoindre mon camping. 

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