Comme d’habitude, je me réveille à l’aurore. Le fourbi est sur la bécane à 9h00. Direction Marceddi au travers d’un dédale de cultures de Maïs et de roseaux. Route rectiligne et angle droit. Ce n’est pas déplaisant. 30 minutes plus tard, je passe un bras de mer à Marceddi grâce à un pont de quelques dizaines de mètres.
Pont de Marceddi |
Le festival commence juste après Sant’ Antonio di Santadi. La route est bigrement sinueuse. Il s’agit juste de passer quelques collines, pas très hautes mais nombreuses. Cela n’arrête pas. La SP4 me conduit à Arbus. Les virages s’enchaînent à un rythme soutenu. Après Arbus, la SS126 m’emmène à Iglesias. Les courbes sont encore plus présentes. C’en est presque indécent de prendre un tel plaisir nourri des sensations et des visuels attrayants. Un truc très sympa sur les routes sardes : elles sont bordées d’arbustes en fleur comme des lauriers roses ou des figuiers de barbaries. Comme en Corse d’ailleurs où ils m’ont semblés moins présents..
Plage de Chia |
Le soir venu, mes premières impressions se confirment. La ville n’est pas particulièrement très jolie mais elle est pleine de charme, principalement dû à l’ambiance et à la vie qui y règne. J’ai quitté la campagne pour la ville. J’y retrouve donc les codes associés. Et, du même coup, la possibilité de goûter ces vins sardes puisqu’ici je peux être servi au verre. Blanc ou rouge, ceux que je goûte sont très bons. Je dîne dans une Osteria où, là aussi, je suis admirablement accueilli.
13/09 : Visite de la ville. Il pleut depuis 6h00 ce matin. Je prends mon petit-déjeuner dans un bar proche de l’auberge et pars en visite à pied lorsque la pluie s’arrête vers 9h30. Quatre quartiers composent le centre : Stampace, Villanova, La Marina et Le Castello. Je loge dans la Marina qui fait partie de la vieille ville et concentre une bonne part des restaurants. Le Castello est le coeur de la vieille ville. Il est entouré par des fortifications (ça grimpe dure pour y accéder). Stampace est un quartier animé pour les sorties nocturnes. Villanova est la partie commerçante. C’est l’Italie dans toute sa splendeur et son animation. Un vrai régal à visiter.
Il n’y a pas de monuments extraordinaires, mais, encore une fois, c’est l’ambiance et la vie qui fait tout le charme de cette ville.
A 13h00, je déjeune délicieusement de « trofiette à la ManaMana » (voir les coins du Babaz) juste avant un orage assez fort pour faire rentrer tout le monde. Je rentre également pour une sieste et préparer les jours qui suivent.
14/09 : Je profite de rester encore une nuit à Cagliari pour faire une balade, à moto, et découvrir la montagne juste à côté.
L’après-midi, je termine mes deniers préparatifs pour les jours à venir. Je sais où je vais demain, mais après.... A part remonter, je ne sais pas. J’hésite entre passer par l’intérieur pour rejoindre Santa Teresa ou passer par la côte.
Ce soir je retrouve mon bistrot « habituel » depuis trois jours, à partir de 18h20 environ. Le temps d’attendre l’ouverture des restaurants à 20h15. C’est fou comme des habitudes peuvent venir vite. La terrasse, avec des bancs équipés de coussins doux et moelleux, est confortable. Très bonne musique a écouter également. Je n’ai même plus besoin de commander, la serveuse sait déjà ce que je vais prendre et dans quel ordre. En effet, je vais passer 2 heures ici. Le wifi fonctionne du tonnerre de Dieu (comme aurait dit Auguste, mon grand père). Je vais donc pouvoir faire mes dernières vérifications d’adresses d’hôtels, campings et autres. Je vais pouvoir terminer cet article. Je vais, aussi pouvoir, ce soir, faire un truc de l’ancien temps : écrire des cartes postales. Il y a aussi mes amis russes, également présents, depuis trois jours. Bref, ma dernière soirée à Cagliari.
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