De Segovie à Ormaiztegi (pays basque)

Le temps du retour s'annonce. Je commence la remontée et le retour en France. Ce soir je suis au pays basque à Ormaiztegi. Mais avant je dois présenter Segovie.

Itinéraire suivi : 




27 Avril : visite de Segovie. L'ambiance de la ville me plait. La vieille ville est juste à côté de mon hotel. Hier soir j'ai découvert la spécialité du coin: le cochonillo segoviano, délicieux. Ce matin, 4 heures de balade pour faire passer le diner. La ville est superbe. L'aqueduc romain me scotche littéralement par son état et sa taille. 

Ensuite, je prépare mon départ et ma route pour demain. Je termine mon bouquin avant d'aller dîner. C'est vendredi, la ville est bien plus animée. De nombreux bars, fermés jusqu'à présent, sont ouverts. Après dîner, au fil de ma déambulation, mes oreilles sont attirées par une musique rock. Il semble que le zircus bar propose de la musique live. Cela fait une semaine que je suis seul et sans grand contact. Mon côté "humain" se manifeste. J'ai besoin de dialogue et d'espace d'échanges. J'entre. La musique est plutôt pas mal, le chant laisse à désirer mais cela n'est pas bien grave. J'y reste deux bonnes heures et y passe une excellente soirée. Je suis le seul "étranger".  J'entre en contact... 

Plus d'infos sur Segovie : pdf de l'office de tourisme

28 avril : La route est longue aujourd'hui. Je voulais passer ma soirée à Logrono, mais impossible de trouver un tarif raisonnable pour une nuit. Rien à moins de 150 €. Je ne sais pas ce qui s'y passe. Du coup, je me rabat sur le premier hotel dans mes cordes. Ce sera dans le village d'Ormaiztegi au pays basque 100 km plus au nord. 

Je profite une dernière fois de la vue sur Segovie dans le froid matinal. La température a bien chuté aujourd'hui. 

La route, assez monotone, durant les 80 premiers kilomètres, s'anime enfin. Je passe "Aranda de Duero".  Elle devient vraiment agréable à mon entrée dans la Rioja et la traversée de gorges magnifiques.

J'y fait quelques rencontres inopinées. Il y en aura d'autres, de sortes différentes. J'ai programmé le GPS pour des routes rapides mais sans péage. Son choix me convient tout à fait. J'alterne autovia et petites routes de montagne.

A 16h00 le col de lizarraga est derrière moi. Je suis fatigué, épuisé même. Ces derniers lacets m'ont ratatinés. Cela fait maintenant 7 heures que je roule. Il est temps d'arriver. Encore 50 km à parcourir. Je paye, à priori, la nuit d'hier soir et le fait que je n'ai pas très bien dormi.