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Une ouverture... dans le Volvestre...

J'ai une ouverture. Oui!! ce samedi 10 mars 2018, dans le Volvestre. J'en profite pour allier deux passions. Me rendre à l'endroit envisagé à moto avec le matériel que cette ouverture nécessite.




Itinéraire suivi : 




J'ai rendez-vous peu après Ste Croix Volvestre. Mlle Fario m'attend, même que, (peut être) elles seront plusieurs... Bref, départ de bonne heure, il fait encore froid malgré le beau temps annoncé. Evidement, le chemin n'est ni le plus rapide, ni le plus court...

Près de Camarade

Mauvaise route près de Contrazy


Le temps d'enfiler ma tenue et de monter le matériel, la rivière, le Volp, me reçoit. J'emprunte un petit chemin, encombré, puis bifurque à travers la forêt pour rejoindre la rivière. Je démarre dans un endroit calme. Je profite de l'instant. Je me pose, observe et renifle. Diantre!! que je suis bien là, seul, juste le bruissement de l'eau, et, la lumière qui arrive doucement. Je me connecte entre ciel, terre et eau.

Le Volp


Le temps de choisir le leurre me semblant le plus adapté au flux et à l'environnement, mon ultra léger entre en action. Retrouver cette sensation du lancer, choisir le lieu de plongée, me concentrer sur le mouvement du leurre me procure un bonheur indicible. Plus rien n'existe au monde en dehors de ces mouvements, de l'observation et des sensations.
J'avance, doucement, surtout, ne pas effrayer ces demoiselles. Le soleil est encore bas. Mon ombre ne peut pas encore les faire fuir. Aucun insecte alentour, pas la peine de choisir des leurres les imitants. Il est vrai qu'on sort à peine d'une semaine de froid, que la neige des sommets n'a pas encore fondue. L'eau est glacée.
Soudain, une ombre furtive vient près du leurre, comme pour le chasser. Je me planque derrière une branche (si, si!!! c'est possible) pour être dans son angle mort. J'évite de faire du bruit. Je lance à nouveau, en essayant de ne pas me prendre dans les branches des arbustes, ramène doucement en donnant quelques mouvements... La bête surgit à nouveau. Je vois son ombre, rapide, nage filée, coup de queue puis elle fond sur mon leurre. Elle est là, accrochée, un fil de quinze centième, une canne, entre elle et moi. Le combat, certes inégal, s'engage. Elle semble de belle taille, je la fatigue, elle saute tout de même. Vite!! La ramener dans l'eau et continuer, sans tomber évidemment. Elle se rend. Demoiselle Fario est belle, vu sa taille, je sais que je vais la garder. Rapidement, je lui fais rendre son dernier soupir en la remerciant.
Je continue d'arpenter la rivière, remontant le courant. Le spectacle me réjouit. A nouveau une demoiselle me choisit, tout aussi belle que la première.






Le repas de ce soir est assuré. Je passe sur des hameçons sans ardillons afin d'éviter les blessures et remettre à l'eau. Le débit, parfois rapide, ainsi que les arbres tombés m'obligent a passer sur les berges. Le soleil est maintenant au plus haut. J'ai faim et je commence à fatiguer. Il est temps de rentrer.

Le casse-croûte avalé, je reprend le chemin des écoliers, un sourire béat aux lèvres. Je suis bien.

Le Plan

Cazères

Alan

Aurignac
Belle journée ma foi!!

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