Prendre l'air Alpin, soin de son postérieur et se perfectionner....1ere partie

Une balade de 2 semaines afin de prendre l'air Alpin, se perfectionner en pilotage tout terrain avec JP Goy et en profiter pour faire réhausser ma selle chez M. Briand, sellier renommé dans le milieu... Septembre ne sera t'il pas trop frais ? Cela mérite d'essayer.

Lac d'Aiguebelette au couchant

Itinéraire :

Samedi 5 septembre de bon matin... Effectivement le temps est frais. C'est, d'ailleurs, plutot agréable de ne pas surchauffer sur la moto. Hasard du GPS, me voilà à Bruniquel juste devant l'atelier du sorcier de la Guzzi. Dommage, il est trop tôt. Alain (Mandello) n'est pas encore sur place. Sinon, je l'aurais saluer et peut être fait quelques incantations... et, sans doute, m'aurait-il offert un café... Une autre fois. L'aveyron m'oblige tout de même a sortir la polaire et à mettre la mentonière du casque. Le passage d'Aurillac et du Cantal à suivre font encore tomber la température. Le ciel auvergnat est encombré et noir... Je passe La Chaise-Dieu juste après mon repas.

Ma préparation m'avait fait choisir cet endroit pour la halte du soir mais là, il est trop tôt. La route a été bien plus rapide que je ne le pensais. Finalement, après des recherches infructueuses près de Condrieu (étonnament les campings sont complets) je finis à Clonas sur Vareze. Il y a peu de choix pour le diner. Je prends le restaurant de l'hotel juste à côté. Pas inoubliable mais sympathique.

La nuit a été froide surtout après 4h00... Bref, peu de repos... Le temps de trouver les marques... A 10h00 le campement est sur la moto. J'ai, encore une fois, changer mes plans. Quel plaisir de faire ce que je veux... Plutot qu'un camping à Aix les bains pour les 4 prochaines nuits je préfère aller au lac d'Aiguebelette et voir ce que je peux trouver pour éviter des démontages et remontages. L'explication viendra dans les jours qui viennent. J'ai peu de kilomètres à faire : à peine 160. La fatigue de la mauvaise nuit est là. Je me cale un peu en dessous des vitesses autorisées. J'enroule les virages doucement, pèpère en somme... et ça me va plutot bien.

J'arrive a Lépin le Lac vers midi. Le temps de faire le tour du lac pour essayer d'en admirer les formes et la couleur je me fais envahir... C'est jour de championnat du monde d'aviron... J'ai faim et décide de prendre de la hauteur pour être tranquille. Je bifurque sur la première petite route à droite et monte au dessus de tout ce monde. Ouf!! c'est bien plus calme. Je m'arrête dès un endroit agréable trouvé et fait chauffer mon boeuf bourgignon. Je profite de l'instant un petit moment avant de redescendre vers le premier camping pas trop loin du village de Lépin le Lac. Il est 14h00, j'ai tout le temps de m'installer pour 4 nuits. Après un peu de lessive et une sieste réparatrice je prend le sentier amenant au village pour m'y restaurer. Enfin j'espère trouver quelque chose. Le champion du monde de la pizza de cette année est là... Et, ma foi, elle est délicieuse.

La nuit a encore été très froide. Limite supportable passé 3h52. Malgré les couches ajoutées dans la nuit le réveil est frileux. La chaleur de la tasse à café me fait un bien, mais un bien!! Mon petit déjeuner avalé je prends la direction de Flévieu pour être chez Jean Pierre GOY a 9h00. Les retrouvailles sont chaleureuses. Nous prenons les premières pistes dès la sortie de chez lui. Cette fois, il me fait passer directement sur des chemins plus difficiles que lors du premier stage. Nous allons procéder à cet échauffement pendant 1h15 environ. Il me distille ses conseils avant chaque difficulté notable. Ensuite nous arrivons sur son terrain de jeu. Pendant qu'il place les cones je me remet de cette première partie ou j'ai bien eu quelques frayeurs. Mais, tout est bien passé. Il essaye mon Stelvio pour vérifier si le flottement que je ressens dans la fourche est bien présent.

Le Stelvio est... comment dire... poussé aux limites... Pas de flottement dans la fourche, ma sensation est due à la faible pression des pneux. Ensuite j'enchaine les exercices selon ses directives. Pas de doutes, un stage en cours particulier implique plus de fatigue... Nous finirons cette première demi-journée par un parcours... comme il le dit : trialisant... Il me met face aux difficultés que je lui ai énoncée et il m'en fait manger jusqu'à ce que cela passe mieux (descentes empierrées, épingles en descente, fortes ornières, tous mélangés). Enfin, vers 13h00 nous rejoignons son épouse et un couple de stagiaires qu'il reçoit pour l'après midi afin de prendre notre repas. Incroyable, ce couple n'est autre que le couple "Travelstorm" du forum gsfr. Une rencontre, jusqu'à présent virtuel qui se concrétise sous le coup du hasard... Nous passons un bon moment. De mon côté je pars pour une petite balade conseillée par Jean-Pierre qui m'amène au bord d'un superbe lac dont je ne me rappelle plus le nom, puis jusqu'à Culoz et Aix les bains avant de rentrer au camping.

Le stage se poursuit demain matin. Quelle nuit vais-je passer ? Cette fois je vais employer les grands moyens...

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