Finalement, après des recherches infructueuses près de Condrieu (étonnamment les campings sont complets) je finis à Clonas sur Vareze. Il y a peu de choix pour le dîner. Je prends le restaurant de l’hôtel juste à côté. Pas inoubliable mais sympathique.
J'arrive a Lépin le Lac vers midi. Le temps de faire le tour du lac pour essayer d'en admirer les formes et la couleur je me fais envahir... C'est jour de championnat du monde d'aviron... J'ai faim et décide de prendre de la hauteur pour être tranquille. Je bifurque sur la première petite route à droite et monte au dessus de tout ce monde. Ouf!! c'est bien plus calme. Je m'arrête dès un endroit agréable trouvé et fait chauffer mon bœuf bourguignon. Je profite de l'instant un petit moment avant de redescendre vers le premier camping pas trop loin du village de Lépin le Lac.
|
Lac d'Aiguebelette |
Il est 14h00, j'ai tout le temps de m'installer pour 4 nuits. Après un peu de lessive et une sieste réparatrice je prend le sentier amenant au village pour m'y restaurer. Enfin j'espère trouver quelque chose. Le champion du monde de la pizza de cette année est là... Et, ma foi, elle est délicieuse. La nuit a encore été très froide. Limite supportable passé 3h52. Malgré les couches ajoutées dans la nuit, le réveil est frileux. La chaleur de la tasse à café me fait un bien, mais un bien!!
Mon petit déjeuner avalé je prends la direction de Flévieu pour être chez Jean Pierre GOY a 9h00. Les retrouvailles sont chaleureuses. Nous prenons les premières pistes dès la sortie de chez lui. Cette fois, il me fait passer directement sur des chemins plus difficiles que lors du premier stage. Nous allons procéder à cet échauffement pendant 1h15 environ. Il me distille ses conseils avant chaque difficulté notable. Ensuite nous arrivons sur son terrain de jeu. Pendant qu'il place les cônes je me remet de cette première partie ou j'ai bien eu quelques frayeurs. Mais, tout est bien passé. Il essaye mon Stelvio pour vérifier si le flottement que je ressens dans la fourche est bien présent.
|
JP à l'oeuvre avec le Stelvio |
Le Stelvio est... comment dire... poussé aux limites... Pas de flottement dans la fourche, ma sensation est due à la faible pression des pneus. Ensuite j’enchaîne les exercices selon ses directives. Pas de doutes, un stage en cours particulier implique plus de fatigue... Nous finirons cette première demi-journée par un parcours... comme il le dit : trialisant... Il me met face aux difficultés que je lui ai énoncée et il m'en fait manger jusqu'à ce que cela passe mieux (descentes empierrées, épingles en descente, fortes ornières, tous mélangés).
|
Essai de la GSA-LC de JP par ma pomme |
|
|
Trialisant, il disait... |
|
Enfin, vers 13h00 nous rejoignons, pour déjeuner, son épouse et un couple de stagiaires qu'il reçoit pour l'après midi. Incroyable, ce couple n'est autre que le couple "Travelstorm" du forum gsfr. Une rencontre, jusqu'à présent virtuel qui se concrétise sous le coup du hasard... Nous passons un bon moment. De mon côté je pars pour une petite balade conseillée par Jean-Pierre qui m'amène au bord du superbe lac d'Ambleon, puis jusqu'à Culoz et Aix les bains avant de rentrer au camping.
|
Lac d'Ambleon |
Le stage se poursuit demain matin. Quelle nuit vais-je passer ? Cette fois je vais employer les grands moyens...
Mardi 7/9 : La nuit a été meilleure. Je n'ose poster la photo de mon accoutrement d'hier soir pour tenir au froid. Cela pourrait prêter a confusion compte tenu du style utilisé. Pour l'anecdote, je le fais tout de même. C'est ma dernière demi journée de stage avec Jean-Pierre. Il me fait passer dans des endroits totalement fou avant de rejoindre le plateau pour la reprise des exercices d'hier en y ajoutant le contrôle du freinage sur terrain glissant. Puis on repart faire son circuit trialisant...
Mais un passage un peu long et délicat ce matin m'a éreinté et complètement tétanisé, j'ai du mal et refuse sa proposition de passer dans un endroit très technique. Il me montre tout de même. Avec lui tout parait facile... Dès son deuxième passage il en ajoute en lâchant le guidon, puis quelques sauts... Quel cabotin... Mais, je suis bloqué, et ne le sent pas du tout. Nous repartons donc tranquillement rejoindre Laurence, Philippe et Christine pour le déjeuner.
Le lendemain, je pars tôt vers Barby, pour mon rendez-vous chez un sellier renommé dans le monde de la moto. Je passe par la superbe petite route du col de l'épine qui surplombe le lac d'aiguebelette.
Je pars vers Le Chatelard pour une balade de deux heures afin de me rendre compte des changements. J'ai une nouvelle moto. La position plus haute libère mon bassin ce qui me permet d’être plus mobile sur la selle et facilite ainsi les changements de positions dans les courbes. Cela rééquilibre également ma position suite au montage des rehausses de guidon il y a quelques mois. J'ai pris 5 cm de plus, le changement est indéniablement positif. Mes jambes ne sont plus comprimées au niveau des genoux. Quand au confort, il semble parfait. Il me faudra un plus long trajet pour m'en rendre compte. Ce sera chose faite demain.
|
Camping Le Curtelet à Aigubelette |
Il est temps de changer d'air. 4 jours que je suis a Aiguebelette, ça suffit. Le temps de tout remettre sur la moto, 10h00 arrive.
Mes prochaines directions sont Annecy, Thones et La Clusaz pour ensuite prendre le col des Aravis. La montée est superbe mais encombrée de touristes. Je pensais qu'il y en aurais moins. Il est midi l'heure de mon casse-croûte au bord de la route dès que j'aurai trouvé l'endroit adapté.
|
Col des Aravis |
La descente est tout aussi sympathique. Ensuite je passe Saint Gervais et rejoint la RN205 et passe Chamonix. Ce sera la partie la moins agréable de la route. Enfin j'arrive à Argentière et retrouve une route plus enchanteresse. A 14h00 je passe en Suisse. Le temps est plus maussade et plus frais que ma route matinale. La pluie ne devrait pas tarder... Je tourne un poil plus la poignée des gazs en espérant arriver avant la pluie. Assez vite je commence à voir la ville qui, de loin, ne semble pas fascinante. Pourtant, des vignes sont à flanc de coteaux. Sans doute une chose a découvrir dans les jours à venir. A 15h je suis à Martigny et prends la direction du camping le plus proche du centre ville. Cela tombe bien, il est à 10 minutes à pied.
|
Arrivée sur Martigny |
Celui-ci est plutôt accorte. Il possède un bâtiment sanitaire en dure, gage de chaleur par ce temps. A 15h30 juste après avoir déployé mon château la pluie attendue s'invite un peu trop tôt, m'obligeant à accélérer le mouvement... A 18h00 je pars au centre du bourg. Ma première impression en arrivant par le col n'était pas la bonne. Je sais maintenant me méfier de ce type de jugement hâtif. Le centre est cossu, fourni en estaminets et en éléments gustatifs. Ce soir sera plaisant j'en suis certain. D'ailleurs, ma décision est prise : demain, journée sans moto et je resterai, là, une journée de plus que prévu.
Au bilan de ma nouvelle sellerie, les 5 heures passées aujourd'hui sont pleins de signes encourageants. L'insert en mousse bultex joue son rôle.
La soirée d'hier a tenu ses promesses. Découverte de la ville et de ses attraits. Bon repas à la vache qui volle et cocktails au diagonal. Une douceur surprenante de la température s'est installée pour la soirée. Je consacre la matinée de ce vendredi a un peu de lessives et quelques courses avant de partir en promenade pour découvrir Martigny plus avant.
Les tarifs Suisse étant nettement plus élevé qu'en France je prends mon repas de midi au camping. Le temps était maussade jusqu'à présent. Un beau soleil offrant une chaleur réparatrice fait son apparition. 2 heures de sieste plus tard je retourne au bourg afin de préparer mon itinéraire du lendemain et trouver un endroit ou me poser afin de bouquiner avant le dîner. Je tente une crêperie. Cela n'a rien à voir avec les galettes bretonnes et c'est assez surprenant... En soirée, je jette un coup d’œil à la météo prévue sur Briançon pour les jours à venir. C'est pas bon du tout pour Dimanche qui est le jour prévu de mon arrivée en ce lieu. Et, je me vois mal passer tous les cols prévus sous une pluie battante et des orages violents comme annoncé... Je décide donc de partir demain samedi et de supprimer mon tour autour du lac Léman. De fait, je ne pourrai pas non plus faire la visite de la collection Matisse à la fondation Gianadda. J'envoie un email a l"hôtel réservé à Briançon afin de signaler mon arrivée un jour plus tôt.
Réveil matinal, samedi, afin de tout démonter. A 10h00, direction le col du grand Saint Bernard. La température est glaciale au passage du col.
La route du côté italien est particulièrement abîmée. De nombreux endroits sont à circulation alternée. Depuis mon passage en Italie je trouve les motards particulièrement sympathique à mon égard. Ils me font des signes bien plus appuyés que le signe habituel. Leurs regards est aussi particulièrement souriant. Soudain je fais le rapprochement : ma moto bien sûr... Motoguzzi, comment ne pas y avoir penser plus tôt... J'arrive dans la montée du col du petit Saint Bernard vers midi, le temps d'une pause au bord de la route, je passe le sommet du col vers 13h00 et entre en France.
Direction Val d'Isère et le col du Liseran. Un arrêt un peu long a un un feu de circulation alternée me permet de voir une marmotte en train de humer l'atmosphère...
Le soleil est radieux, la température est agréable jusqu'à Lanslevillard ou je bifurque vers le col du Mont Cenis et l'Italie à nouveau. Le thermomètre passe a 5 degrés et un vent violent perturbe mes trajectoires. Au sommet je longe un lac. Je ne le vois pas mais le GPS me l'indique sur la droite. Dommage, je suis dans les nuages et la vue est bouchée... Il n'y aura plus de photos aujourd'hui. J’amorce la descente vers Susa, la route est magnifique. Les virages sont incroyables. Arrivé a Susa, je décide de prendre l'autoroute pour terminer, la fatigue de la journée est maintenant accumulée et il est grand temps que j'arrive. La pluie commence d'ailleurs. La route est mortel d'ennui, 50 km dont la plupart sous des tunnels... Enfin j'arrive à Briançon.
La température est glaciale à ce début de soirée. Pour le dîner, le patron du bistrot d'Antan m'a formidablement accueilli, conseillé sur des itinéraires à moto et rassasié avec une cuisine simple et raffinée à la fois. La collégiale m'aura permis de connaitre du monde et le groupe "Touta l'arrache". Dimanche aura été pluvieux et jour de repos.
Lundi, la météo est prévue bonne jusqu'à 14h00. Je me lève tôt pour en profiter. Ce sera la balade du lac de Serre Ponçon suite au conseil reçu samedi et j'abandonne l'idée du Parpaillon en raison du mauvais temps des jours précédents (7 morts au dessous de Crevoux Dimanche...).
Il faut prendre la direction des vigneaux après Briançon et quitter la RN94. La route est jonchée de coulée de boue et d'éboulis conséquences des pluies de la nuit. La DDE est déjà à pied d'oeuvre pour sécuriser et nettoyer. Je prend rapidement un peu d'altitude et surplombe la Durance et la N94. Les paysages en cette heure matinale sont superbes. Quelques sommets enneigés apparaissent au loin.
|
La durance |
|
Près de Reotier |
|
Près d'Embrun |
La route se poursuit toujours sur les départementales bien que ce "$@&(" de GPS veuille me faire reprendre la route nationale. Il faut aller jusqu'à Reotier et Saint Clément sur Durance. Là, seulement, je remonte un peu la nationale pour aller chopper la route de Saint Andre d'Embrun. Prudence, elle est aussi parsemée d'éboulis. Je rejoins Le Sauze du Lac (ne pas rater le belvédère offrant une vue magnifique sur le lac de Serre Ponçon).
|
Le lac de Serre Ponçon |
Ensuite, suivre les rives du lac via la départementale. Passer dans les Alpes de Haute Provence et revenir dans les hautes Alpes pour ensuite, prendre la route amenant sur les hauteurs du barrage. A Chorges on peut soit continuer sur les petites routes pour revenir à Briançon soit prendre la N94, fréquentée, mais agréable à rouler.
Mardi, pas de pluie prévue aujourd'hui. Une balade de 200 km. D'abord, direction le col d'Izoard.
|
Col d'Izoard |
Au sommet, un conducteur de car, ayant laissé ses clients, contemple le paysage. A mon arrivée, il vient voir la moto et discute quelques minutes. Il est de la région et motard. Après ces quelques minutes d'échanges cordiaux, je prend congé. Direction Abries et ensuite Saint Véran en passant par Chateau Queyras.
|
Chateau Queyras |
D'après les informations disponible à Saint Veran il s'agit du village le plus haut d’Europe. Je ne suis pas sous le charme. Je décide donc de redescendre vers Guillestre. Il est tôt et plutot que m'arrêter à Briançon j'irai jusqu'à Névache voir cette haute vallée dont on m'a parlé les jours précédents. La route amenant à Guillestre suit un canyon magnifique. Il faut passer de nombreux tunnels. Un camion me croise d'un peu trop près dans l'un deux. J'en suis quitte pour une belle frayeur.
Passer Briançon je pars donc vers le petit village de Nevache. Il est midi trente quand j'y arrive. Après avoir garé la moto je me promène un peu pour admirer les maisons et chalets, superbes, mais aussi en quête d'un endroit ou manger quelque chose. Je tombe sur l'auberge Guillaume et m'y arrête malgré la vétusté de la façade. Je suis le seul client.
Quelques touristes déambulent dans le village. Le couple qui me reçoit est charmant. Je veux juste un petit en-cas. Cela tombe bien, leur formule a 10 € (omelette fromage, salade et faiselle) me convient tout à fait. L'omelette est merveilleusement cuite, la salade est bonne, bien assaisonnée et la faiselle, fabriquée sur place, accompagnée de myrtilles, est à tomber. Je reprends la route qui continue encore quelques kilomètres jusqu'à un refuge et des départs de randonnées. Le restaurateur m'a indiqué que je devais continuer car le plus beau était là haut. Son affirmation se vérifie aisément... C'est le plus bel endroit que j'ai vu depuis le début de ce voyage. L'ambiance n'est pas oppressante, les odeurs sont agréables, l'écoulement du torrent donne un son propice à se laisser aller... Et le paysage est splendide.
|
Village de Nevache (Vallée de la Clarée) |
|
Montée dans la vallée de la Clarée |
|
Au sommet départ des randonnées |
Je ressens une grande sérénité à me laisser emporter par cet endroit. D'autre part, une rencontre inopinée ajoute un charme particulier. En effet je croise un attroupement de marmottes. Cela m'oblige à m'arrêter, malgré ma très faible vitesse nécessaire à la contemplation, si je ne veux pas les écraser dans leurs fuites. Je finis par quitter cet endroit enchanteur, paradis des randonneurs et des pêcheurs. Je suis de retour à Briancon pour 15h30. Demain, j'irai voir ce fameux bourbier au dessus de Sestrières afin de décider, ou pas, de faire la Strada del Assietta pour ma dernière journée ici.
Pluie battante au réveil et plafond nuageux très bas... Percé la couche sera difficile... Je pars sans conviction pour Sestrières, je n'ai même pas alléger la moto car je suis, quasi certain, de ne pas faire l'Assietta. J'ai fait quelques photos de la citadelle de Briançon hier soir.
|
Citadelle de Briançon |
|
|
Rue intérieure |
|
|
Briançon au couchant |
La pluie s'arrête sur les hauteurs de Briançon. Après quelques kilomètres, le plafond nuageux est toujours très dense et je monte ver lui.
|
Peu avant Sestrières |
A Sestrières c'est la purée. Je n'y vois pas à 20 mètres. Pas la peine d'aller voir l'état de la strada dell assietta. C'est mort. Je programme une boucle italienne me permettant de rejoindre Susa afin d'y prendre mon déjeuner et m'y promener s'il ne pleut pas. Cette petite boucle est charmante, malgré le temps maussade, jusqu'au faubourg de Turin (Pinerolo en fait). Ensuite, rejoindre Susa se fait par une route sans grand intérêt. Je découvre Susa. Plutôt agréable et qui mérite qu'on s'y arrête un peu.
J'y prend mon repas (délicieux) vers 13h30 avant de rentrer à mon hôtel par les petites routes qui redeviennent agréables notamment la traversée du village d'Oulx. Ensuite il est temps de préparer les bagages pour le chargement demain matin, début du retour vers Toulouse.
Jeudi, Il pleut encore... Ma destination est l'Ardèche pour une étape à Aubenas, à priori. Hier soir je suis retourné au bistrot d'Antan afin de remercier les propriétaires pour leurs indications de balades à faire. J'en ai, bien sûr, profiter pour y dîner. Mes adieux a Briançon se sont passées de belles façons... Ce matin, à l'heure du départ la pluie s'arrête. Incroyable... La pluie revient peu après Gap. Et pas qu'un peu... Je me pose pour manger et essayer de sécher à Luc en Diois. Le passage des cols a été difficile avec cette pluie, les amas de feuilles et les éléments tombés au sol. Le soleil fait son apparition juste après mon départ de Luc. Le GPS part à gauche, justement par une toute petite route, pour le col de Pennes. Beaucoup d'éboulis et de coulée de boue mais la route offre une vue magnifique. J'apprécie... L’accalmie météo également.
|
Col de Pennes |
Au sommet, je prends la direction de ce qui semble être les gorges de la Drôme. En tout cas, c'est la tumultueuse rivière en contrebas. La route virevolte le long du cours d'eau au milieu des immenses parois. Je ne me m'attendais pas a voir cela et j'en suis très agréablement surpris. D'autant plus apprécié qu'un grand soleil s'est maintenant installé. Enfin je sèche...
|
Gorge de la Drôme |
Dès que je rejoins une route plus large et plus rectiligne la température redevient "normal" pour septembre et je peux, enfin, retirer quelques couches. J'entre en Ardèche.
|
Entrée en Ardèche |
Curieusement il n'y a aucun hôtel au centre d'Aubenas. Je me retrouve à Vals les bains, charmant village, pour la soirée, le dîner et la nuit. L’hôtel/restaurant choisit est délicieusement désuet.
Vendredi, en route pour mon avant dernière étape. Direction Alès dans un premier temps, ensuite Anduze. Le soleil est enfin au rendez vous dès le matin et pour la journée. Dès mon passage dans l’Hérault, les stigmates des récents orages sont présents. De nombreuses petites routes sont coupées, le bitume est en mauvais état... Le passage dans les massifs sur la bordure des Cévennes est très agréable par ce temps. Je profite d'un camion barrant la route pour faire mon arrêt méridien et faire ma dernière popote. La route sera bloquée pas mal de temps. Ils déchargent un troupeau de moutons. Ensuite ce sera Pompignan, Viols le fort, Clermont l’Hérault et enfin Lamalou les bains. Ma dernière étape est dans un endroit déjà décrit dans un article précédent : L'arbousier.
Demain, mon retour vers Toulouse se fera par le Sidobre. Me voilà à la conclusion de cette balade alpine. J'en suis satisfait même si j'aurais aimé avoir un temps plus clément et plus doux. Samedi la montagne noire est sous le soleil au départ de Lamalou, mais cela ne durera pas.
|
Montagne noire (sommet au dessus de Lamalou les bains) |
Dès que je passe les sommets la pluie et le brouillard s'installe. J'arrive à Toulouse sous une petite pluie. Demain, nettoyage de la moto avant un nouveau départ...
Plus de photos, plus d'anecdotes, plus de cartes et accès aux commentaires en consultant les articles publiés pendant le déroulement du voyage.
Prendre l'air alpin 1ere partie (Toulouse-Lac d'aiguebelette et 1ere journée de stage)
Prendre l'air alpin 2ième partie ((2ième journée de stage et sellerie)
Prendre l'air alpin 3ième partie (Aiguebelette-Martigny)
Prendre l'air alpin 4ième partie (Martigny - Briançon)
Prendre l'air alpin 5ième partie (Lac de Serre-Ponçon)
Prendre l'air alpin 6ième partie (St Veran et haute vallée de la Clarée)
Prendre l'air alpin 7ième partie (Susa)
Prendre l'air alpin 8ième et dernière partie (Briançon - Vals les Bains - Lamalou les Bains)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire