Le Blog

Récit d'un voyage de 3 semaines à Madagascar en 2006

En 2006 j’ai effectué un voyage de 3 semaines à Madagascar et j’ai envie de faire profiter les lecteurs de ce que j’ai vu et ressenti durant ce périple de 22 jours. Départ le 20/10/06 et retour le 13/11/06. Lonely en poche et sac à dos bien ficelé.









carte des lieux visités :



1ere journée :

Plusieurs choses surprennent et me restent de cette arrivée à 23h00 et du lendemain :

  1. L'absence de lumière au-dessus de TANA pendant le survol et pendant le trajet jusqu'à l'hôtel "Chez Jeanne". 
  2. Le lendemain la découverte de la couleur ocre de la terre.
  3. La gentillesse des gens. 

Depuis ce matin nous avons traversé TANA pour rejoindre la "gare de l'est". Dépaysement garanti. Il a été total depuis de le début. Cette couleur ocre est partout. Les maisons en brique et en terre, les jardins, les vêtements. L'odeur de la terre est forte en humidité. La misère est aussi omniprésente. Je l'associe à cette couleur (rappel de ce que j'ai pu voir  dans d’autres pays). La misère n'est pourtant pas envahissante. Les gens sont d'une gentillesse extrême. Le sens du mot "cool" prend une tout autre dimension ici.



Les priorités sont ailleurs que dans notre monde. Et nous ne sommes toujours pas arrivés a notre « gare de l'est ». Tout un symbole. A 8h30 départ avec notre premier taxi brousse. Les négociations d'avant départ n'ont pas été envahissante grâce a la gentillesse de ces gens si tranquille. Le terme clef ici sera « mora-mora » ou autrement dit « doucement ». Nous étions 12 dans ce mini bus pour aller a MORAMANGA. Sur la route les briques, l'ocre, les eucalyptus, l'arbre des voyageurs, les bananiers.... Pas de pause et à 10h30 nous étions arrivés. Jour de marché. Les gens sont si petit qu'ils paraissent des milliers (je mesure 1.91). Embarquement dans le 2ieme taxi brousse. 28 personnes cette fois, dans un très très vieux mercedes rafistolé de partout. On a du mal à rentrer Philippe et moi. Vers 13h00 nous étions à ANDASIBE. Petit bungalow fort agréable au bord de la forêt humide avec les indri-indri juste à côté (le plus grand des lémuriens). J'en ai déjà plein les yeux et le nez. La connexion a été très rapide cette fois.






L'après-midi a été passé à récupérer du vol et à préparer les journées qui arrivent. On commence à voir plus clair sur les jours qui vont suivre.

2ieme journée :

Nous avons fait un trek magnifique dans la forêt d’Andasibe à la recherche des indri-indri et dans la forêt primaire de Montadia. Les indri-indri sont noir et blanc, grand et d’une agilité exceptionnelle.


Ils vivent par famille : le couple et 2 ou 3 bébés. Ils ne vivent qu’ici car ils mangent chaque jour 32 sortes de feuilles qui ne pousse qu’ici. Le trek dans la forêt de MONTADIA nous a permis de débusquer le lémurien doré et de voir des paysages splendides.








Le 3ieme jour a été consacré au transport en taxi brousse vers MANAMBATO via BRICKAVILLE pour remonter le canal des pangalanes jusqu'à TAMATAVE en 2 ou 3 jours à priori. Ce transport aura été tendu en raison de la conduite « sportive » du chauffeur. On a failli ce faire 2 poulets, 3 oies, 2 canards avant de finir en tête a queue en évitant une moto et ces deux passagers…
Le soir à MANAMBATO nous étions 5 touristes, les propriétaires de l’hôtel et les serveuses.
Atmosphère de détente et envie de goûter à la musique malgache qui était en sourdine. 



Après quelques discussions avec les serveuses on arrive à les convaincre de nous apprendre nos premiers pas de danse malgache. Et c’est parti pour 1 heure de folies douces et de remuage de popotin pour terminer sur la plage les yeux scotchés sur les étoiles filantes avec pour musique, cette fois, le clapotis de l’eau douce du canal et le grondement des rouleaux de l’océan indien à quelques centaines de mètres de l’autre côté du lac et de la lagune.













Les 4 et 5 ieme jour ont été consacrés à la remontée du canal via les lacs et les canaux de liaisons. La découverte du canal est quelque chose d’exceptionnelle par la beauté de la végétation. On croise quelques pécheur en pirogue ou quelques piroguiers chargés à bloc qui font la liaison avec des marchandises vers TAMATAVE. Nous avons fait un stop pour la nuit durant ces deux jours à la réserve du palmarium ou nous avons pu profiter des lémuriens comme jamais.



Un certain nombre présent sur cette île sont apprivoisés et approchent de l’homme à tel point que l’un d’entre eux avait besoin de câlins et il a fini par dormir avec nous en gloussant comme ils savent si bien le faire toute la nuit.






6 ieme jour :

Arrivée a TAMATAVE et recherche d’un transport pour le lendemain afin d’aller à FOULPOINTE. Sortie nocturne a TAMATAVE et premier contact avec le tourisme sexuel. Pas génial la vision qu’offre tous ces wazaha…















7 ieme jour :

Transfert en taxi-brousse vers Foulpointe. Sur la route les paysages ont laissés la place aux cocotiers et palmiers en tous genres. Le taxi brousse file bon train. Nous avons à un moment donné passer une rivière sur laquelle était posé un pont flottant... La ville est une charmante bourgade de pêcheurs. On a décidé de s'arrêter 2 nuits pour profiter de l'océan et du sable blanc. Au programme baignade, langouste et plage. Le lendemain nous avons profité pleinement d'un repas préparé par deux pêcheurs sur la plage. Menu : apéro punch coco, 2 Kg de langouste, 1.5 Kg de Camaron avec du riz et de la papaye et des bananes. Les papilles étaient aux anges.

8ieme jour :
Samedi a donc été le départ pour l'ile de STe MArie. Réveil à 5h30 et déjà besoin des lunettes de soleil. Ensuite taxi brousse a 6h00 direction sorienaha ivongo pour embarquer sur quelque chose. Dans le taxi B que nous avons réservés nous sommes seuls et le zouk love tourne à fond. Grosse rigolade avec le chauffeur et son assistant.



Sur cette Ile on s'enfonce de plus en plus dans la beauté des lieux. Avec Kho Phi Phi en Thaïlande c'est le plus bel endroit que j'ai vu sur terre. On loge avec la plage à 50 cm et l'océan à 2 m.... Si l'ocre a été la couleur du début et la terre humide l'odeur ici nous sommes dans le turquoise profond, le blanc pour le sable et la giroflée à plein nez. L'île produit 500 tonnes de clous de girofle. Il y en a une multitude qui sèche dans les villages et cela va de la couleur blanc en passant par le jaune, le rouge et le noir comme dans le pot de clous de girofle à la maison. Ici il n'y a quasi pas d'essence , pas d'électricité et pas de téléphone.
Pour la traversée, nous avons choisi un petit bateau qui convenait à tous. La mer était belle a peu agitée. Par contre le passage de la passe de sorienaha secouait beaucoup. Nous étions 12 à bords, tout le monde trempé.


9 ieme et 10 ieme jour :


Nous avons louer des motos pour découvrir l'île. Il n'y a pas de route et les pistes sont totalement défoncées; J'ai fait une rencontre exceptionnelle au nord à la pointe de l'île. Le site est magnifique et nous avons mangé dans une gargotte tenu par l'instituteur du village.



Il est resté discuté avec nous pendant 2 h00. De tout, politique, religion, vie de son village, pêche en Europe, etc... L'homme est exceptionnel. J’engage d’ailleurs le Lonely à le citer dans le guide comme moyen de se restaurer quand on est à la piscine naturelle au nord de l’ile. L’endroit s’appelle le COTTAGE et le propriétaire : Jean baptiste LAMOUR.








11 ieme jour :

Mardi nous avons donc déménagé vers l'île aux nattes située à 500 m de Ste marie. Le transfert se fait en pirogue... C'est un paradis... La visite de l'île par la plage a permis de se rendre compte de la beauté de l'eau turquoise et le retour par l'intérieur a permis de rencontrer un zébu qui a fait peur a Bruno j'ai cru qu'il allait s'étaler dans les rizières. Mais non c'est moi qui l'ai fait un peu plus tard. J'y ai perdu mes tongs. Les bungalows sont en palissandre et le confort est exceptionnel.































12 ieme jour :



Nous avons donc pris l'avion ce matin pour rentrer à Tana et filer en taxi brousse a Antsirabe. Je compte y faire du cheval demain et on repart pour FIANARANTSOA après demain pour y prendre le train mythique qui va à Manakara sur la cote du sud est. Le vol depuis Ste MArie vers TANA s'est très bien passé. 1h15 de vol. Ca nous a fait gagné un temps considérable. Nous avons enchaîné sur un taxi pour aller à la gare du sud récupérer un taxi-B pour Antsirabe. et de là 3 h00 a se faire défoncer le derrière et risquer sa vie a chaque tournant.
Arrivée à ANTSIRABE capitale des pousses-pousses (il y en a 6000) pour 150 000 habitants. Ça a été un peu galère pour trouver un hôtel. Ils étaient tous complet du coup on se retrouve dans le plus luxueux avec une suite pour nous 4. Architecture colonial, piscine et tout le tremblement... Ce confort n'a jamais été atteint, on a une literie qui nous supporte....




13 ieme jour :

J'ai fait ma rando à cheval ce matin. 4 h de bonheur à l'état pur. Nous étions le guide et moi et nous avons passé le temps dans les collines au-dessus d'Antsirabe avec la vue sur les rizières en terrasse, la forêt d'eucalyptus et bien plus encore car comme le guide a vu que j'étais plutôt bon cavalier on a fait la rando prévue en 2h30 et on a enchaîné sur un autre parcours.
Cet après midi les autres vont voir les lacs et moi je visite la ville avec mon pote et son pousse-pousse. Je viens aussi de passer 2 h a la banque pour arriver à avoir des sous avec ma mastercard qui ne fonctionne pas ici. L'équivalent de 180 Euros... c'est du sport mais j'ai beaucoup rit avec les employés et les clients.
Demain réveil à 5h00 pour un départ à 6h00 vers Fianarantsoa (6 heures de routes).


J'ai beaucoup discuté avec lui, une belle rencontre là encore. Il m'a montré un tas de choses et surtout il m'a expliqué les comportements, les contextes, les situations, etc.... On a aussi parlé du retournement des morts auquel je ne pourrai malheureusement pas assister car ici c'est terminé depuis un mois. J'avais un plan a Ste marie mais c'était mercredi soir or on ne pouvait pas partir jeudi car l'avion était plein. Dommage.





14 ieme jour :
Nous sommes à FIANARANTSOA. Il est 16h00 comme c'est une journée de transport je vais parler de cela et de l'état du groupe.
Nous étions à 6h15 à la gare des taxis brousses et comme un taxi brousse ne répond pas à l'horaire mais au remplissage, il a fallu attendre. Au final a 9h00 il manquait une personne on a donc décidé de payer cette place en plus pour partir au plus vite et du même coup on avait plus de place pour nos jambes. Mais ce soir nous sommes fracassés.



On vient de prendre nos billets de train pour partir demain matin à 7h00 vers Manakara sur la cote sud-est. Depuis le départ d'Antsirabe nous sommes sur les hauts plateaux à environ 1500 m d'altitude. Le pays beritseo. Les paysages ont radicalement changés. C'est montagneux, boisés mais déforesté aussi. Beaucoup de rizières, beaucoup de soleil beaucoup de poussière. La couleur de la terre est majoritairement ocre et le vent souffle, si bien, qu'un nuage permanent reste présent. L'air est très sec. Le sud est beaucoup plus pauvre et la mendicité est omniprésente dans les villes. Suite a ma discussion d'hier avec mon guide j'ai appris que la majorité des paysans malgaches mangeait 1,5 kg de viande par an, le tout en 2 occasions, pour le retournement et pour le nouvel an, le reste du temps il préfère vendre leur nourriture. Ce qui choque le plus ici ce sont les problèmes de vêtements également. La grande majorité utilise des habits fournit par les touristes ou par les ONG. Ils sont élimés jusqu'à ce qu'il ne reste plus que quelques fils pour certains. Il n'est pas rare de voir un homme habillé avec une robe parce qu'il n'a que cela.


15 ieme jour :
Je vais vous emmener avec moi dans un train.
Il vous faudra quelque ingrédients et de l'imagination. Il est 7h00 et nous sommes samedi 4/11 et on va prendre le train tous ensemble. Nous sommes dans la montagne à 1500 m d'altitude.
TACATAC – TACATAC
Le train est composé de 4 wagons et de la loco. Il règne une cohue indescriptible. Il y a le bruit des gens et le bruit du train qui démarre dans un brouhaha d'acier et de grincements. Il se tortille tous le temps.
La végétation aux alentours est luxuriante. La couleur qui dominera ce trajet sera le vert.
L'odeur des bois règne en majorité sur ce début de trajet. Au détour d'un virage,
TACATAC- TACATAC
vous sentez que l'odeur change, c'est quelque chose de plus prenant et de plus entêtant. On traverse une plantation de thé. Il y a des milliers d'hectare, à perte de vue.
TACATAC – TACATAC
A chaque arrêt (il y en aura 17) les odeurs se mélangent avec celles des samosas fondants, des écrevisses, du riz cuit dans les feuilles de bananier, du manioc. A chaque arrêt c'est la cohue et on ne sait combien va durer l'arrêt. Cela dépend des chargements à descendre ou à monter. Nous sommes au cœur d'un pays enclaver. Sans ce train ils ne voient personne. Le passage du train est l'évènement. Tout n'est pas rose mais je n'ai pas envie de vous emmener sur ça maintenant.
TACATAC – TACATAC
La route reprend, la couleur verte est toujours dominante.
On descend de plus en plus.
TACATAC – TACATAC
L'odeur qui vient maintenant est celle d'un fruit, de plusieurs milliard de fruit, le même, il y en a des dizaines de milliers.
La banane. Ils sont à flanc de coteau. Plantés par les gens du coin après écobuage. Le train permet aussi de les acheminer. En 2002, un cyclone a ravagé cette partie de mada et les gens ont vécu une véritable catastrophe en plus du cyclone. La voie a été fermée pendant 2 ans.
TACATAC – TACATAC
On descend toujours de plus en plus. La végétation laisse maintenant place aux palmiers et cocotiers à profusion. L'odeur, cette fois, qui domine est très envahissante. Elle embaume l'air par toutes ces fragrances. Il s'agit de la vanille, délicieusement parfumée. La vanille pousse comme du lierre, c'est un parasite.
TACATAC – TACATAC

Enfin au loin on distingue le bleu de l'océan indien.
Nous sommes fatigués mais doucement envahi par la beauté et les senteurs que nous avons traversées.
On entend l'animation de la ville. Le train passe sur la piste de l'aéroport et s'arrête dans un fracas assourdissant. Nous sommes arrivés à MANAKARA. On vient de passer 10 heures ensemble dans ce train qui restera à jamais graver dans ma mémoire par ce que j'ai vu, senti et ressenti.











16 ieme, 17 ieme et 18 ieme jour :
Suite a ce périple magnifique nous sommes resté 1 journée entière le lendemain pour nous reposer. On en a profité pour faire du vélo.
Ce matin on a commencé notre remontée vers TANANARIVE, remontée vers l'avion, et remontés vers ceux qui nous attendent. Ce soir nous sommes a nouveau à ANTSIRABE. Nous sommes partis ce matin de RANOMAFANA à 6 h 00 pour aller à Fianarantsoa afin de chopper un taxi B pour Antsirabe. Galère à fiana on a attendu 3 h00. On est finalement arrivé à 19h00. Et là on va aller manger un tournedos de zébu rossini.



Le lundi nous avons affrété un taxi B pour nous 4 afin d'aller au parc de RANOMAFANA un peu plus au nord et à l'ouest. On y a fait une rando de 7 h pour revoir nos potes les lémuriens. Encore de très beaux paysages traversés.

Ici il faut froid. Nous sommes passés de 35 degré depuis 19 jours à 18 degré. Il a plut sur le trajet, la saison des pluies va bientôt commencer.



19 ieme, 20 ieme et 21 ieme jour :

Le dernier tronçon en taxi B s'est bien passé ce matin. Nous avons mis 3 heures pour arriver à tana. Pendant ces 3 heures, naturellement le bilan s'est fait dans ma tête, je me suis souvenu de plusieurs petites choses que je n'ai pas encore évoqué et je me suis amusé à classer ce que j'avais aimé.



En premier je crois que j'y mets les 2 jours a moto sur Ste Marie et la rencontre avec Jean baptiste LAMOUR, après vient le cheval à antsirabe puis la découverte des indri-indri, le train de Manakara, l'ile aux nattes, le canal des pangalanes et plusieurs petites choses sont revenues comme le fameux "bonjour wazaha » qui nous accueille à chaque fois et auquel nous répondons par un « salama touk malagasy » histoire de faire sourire et d'établir une relation dans le respect. De petites choses qui permettent toujours de rentrer dans le monde des habitants. Je refaisais le bilan des taxi brousse et il m'est revenu la frayeur quand nous sommes partis en tête à queue en évitant une moto puis aussi la fois ou je comptais les gens dans le taxi b qui nous emmenait d'andasibe a moramanga, j'avais compté 31 personnes mais j'avais oublié de compter les enfants qui étaient masqués, en tout nous étions 41 et juste à ce moment-là, la planche sur laquelle j'étais assis a cédé et sans l'assistant du chauffeur je me retrouvais sur la route... ce jour-là a côté de moi il y avait 3 personnes , 1 adulte, 1 enfant et 1 nourrisson que je n'avais pas vu.



Et puis le souvenir de la première soirée sur la plage a manambato en train de regarder les étoiles filantes en écoutant les flots du canal et les rouleaux de l'océan indien juste un peu plus loin; Tout cela après avoir appris quelque pas de danses malgache avec les serveuses et le patron de l'hôtel. C'est d'ailleurs le jour ou la chanson du voyage a été retenue. Chanson d'un groupe malgache que je vais essayer de trouver ici. Cette chanson nous aura accompagnés tout au long du voyage car elle passe souvent dans les taxis B, les bars et les restos. C'est une sorte de zouk qui aura rythmé le voyage, comme les contrôles de police tous les 20 km avec le petit billet qui passe d'une main à une autre. Route qui me permet de faire la transition sur l'absence totale de mécanisation que ce soit dans les champs ou les travaux public, tout se fait à la main avec des outils rudimentaires.

Ajouter une légende

Me reviennent aussi les parties de rigolade quand nous étions 4 dans la même chambre avec parfois un lit qui manquait. Nous avons oscillé entre 4.5 euros par personne a 15 euros chacun pour les 3 prochains jours puisque nous avons décidé d'avoir chacun nos chambres pour la fin. Le souvenir de ces tournedos de zébu au foie gras, des langoustes et camaron de foulpointe, des samosas de manakara, etc... L'émeute chez les pousses-pousses à notre arrivée a makara, chacun voulant son wazaha il y en avait bien 10 qui me tirait de tout côté jusqu'à ce que je pousse un cri en faisant tourner mon sac a dos de 21 kg. Le bordel dans les gares de taxi brousse chacun regardant le sac de l'autre pour éviter tout problème. etc...

Bref un tas de petites choses qui font que le voyage est bien ancré.

Hier soir nous sommes sorti. La sollicitation est forte mais tout va bien car elles n'insistent pas après quelques explications. Hier j'ai oublié de te parler de l'anecdote des taxis de finarantsoa. L’essence est très cher sur l'ile et les gens n'ont pas les moyens de mettre beaucoup d'essence. A fiana ils ont réglé le problème en utilisant une bouteille en plastique de 2 litres comme réservoir qu'ils remplissent tous les 20 km après chaque course a peu près; il mette le tuyau dans la bouteille planqué sous la planche de bord et ça roule après quelque coup de poire a amorcé. Les vapeurs d'essence sont bien imprégnées dans l'habitacle mais comme il ne ferme pas il y a de la ventilation... une vraie bombe ambulante ces engins.

A tana il y a de tout qui roule, de la charrette à bras, au char a bœufs (c'est original sur la plus grande avenue), des vélos, des voitures totalement délabrée (le tax qui nous amené de la gare des taxis B au centre tenait par des bouts de ficelles et je ne pouvais pas posé les pieds par terre sinon j'aurais traversé le plancher...), des 4*4 rutilants, etc...
Je pense que dans les années 40 cette ville devait être superbe car il y a une ville haute avec beaucoup de monuments et des rues pavées. Le problème là c'est que tout est délabré...

Ce voyage aura été magnifique. Je reviendrai dans quelques années pour faire la côte ouest.

Babaz






4 commentaires:

  1. J'ai adoré votre récit, vous nous avez fait voyager avec vous et permis de ressentir toutes les sensations telles celles du train.. encore merci beaucoup !
    Bise, Michelle

    RépondreSupprimer
  2. Quelle chance d'avoir pu y passer une vingtaine de jours, vous avez pu faire beaucoup de visites et d'activités à ce que je vois et ça c'est top, il y a tellement de choses à découvrir à Mada si on sort un peu des sentiers battus :)En tout cas, un très bel article, très bien illustré par des photos très belles également.

    Laure

    RépondreSupprimer

Carnet de voyages Designed by Sylvain BAZIN and inspired by Templateism | Blogger Templates Copyright © 2019