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Escapade Luzienne

Ce 20 Mars 2021, pour l'arrivée du printemps, nous partons en couple (donc pas à moto) en week-end dans le Pays Basque. Le gentilé, dans le titre de cet article, en donne le point de chute exact : Saint-Jean-de-Luz. Encore une fois, cela n'a pas été simple de trouver un endroit où se loger, sans devoir mitonner le soir venu.
 
Grande plage - Baie de Saint-Jean-de-Luz
 
Cela fait beaucoup de kilomètres juste pour deux jours. Tant pis, nous avons grand besoin d'échapper à ce quotidien pesant depuis plusieurs mois et, prendre l’air océanique, ne peut que nous être bénéfique. 9h30, la «jeep» est chargée, en route. 

Ben, c'est quoi cette météo près de Saint-Gaudens? Nous partons à la plage, pas au ski... 
 
Près de Saint-Gaudens sur l'autoroute A64
 
Pau, derrière nous, le soleil apparaît. Il ne nous quittera plus. Il a, toutefois, beaucoup de mal à réchauffer l’air. A midi trente, la voiture est au parking «Indigo-coeur de ville» pour les vingt prochaines heures. Le temps de décharger, de rejoindre la rue Gambetta, nous sommes devant le 58 de la rue pré-citée. Cette adresse correspond à notre «petit» hôtel (voir les coins du Babaz). Cet hébergement tient plus de la chambre d'hôte que de l’hôtellerie classique. Il n'y a que sept chambres. Les propriétaires sont vraiment accueillants, charmants et serviables. Ils sont réellement aux petits soins. Leur gentillesse extrême est même touchante. 
 
Hôtel "Les Almadies" 
 
Nous sommes dans la place, au deuxième étage, sur l’arrière, côté rue du Midi. C’est calme. La chambre est spacieuse et très agréable. Sans être neuf, nous sentons que l’hôtel a été rénové. Il est meublé avec goût. Tout est très propre. Le contexte nous oblige à être un peu prévoyants... Le déjeuner est donc dans la valise. La glacière, devrais-je plutôt écrire. Nous le prenons dans la chambre. 
 
 
Vers 14 heures, nous partons en balade. Depuis les annonces de Jeudi, nous avons une heure de plus avant ce satané couvre-feu... Au programme de l'après-midi:  promenade et shopping. On commence en bord d'océan par l'extrémité de la promenade Jacques Thibaud, celle côté port et quai de l'Infante (voir plan ci-dessous - le marqueur violet est le début). Nous marcherons vers le Nord en longeant «la grande plage».  Mais avant, il faut rejoindre le point de départ. 
 
 
Angle rue Tourasse - rue Gambetta
 
 
Place Louis XIV
 
La «Grande-Plage» offre un panorama bleuté sur la baie. C’est très ensoleillé, mais nous endurons pulls, manteaux et foulards. Le vent est glacial. La température ne dépasse pas les huit degrés. Nous partons en direction de la pointe «Sainte-Barbe» qu'on aperçoit au loin de ce bel arc-de-cercle que constitue la baie de Saint-Jean-de-Luz. 
 
La Grande-Plage - au loin la pointe de la Sainte Barbe
 
 
Le chemin parcouru le long de la grande plage 
 
 
Arrivés à l'extrémité, nous gravissons les quelques mètres qui nous séparent du sommet et de La Chapelle Sainte-Barbe. La patronne des artilleurs et des pompiers donne son nom à ce promontoire rocheux qui ouvre la baie de Saint-Jean-de-Luz. Ce lieu représente le point de départ d’une randonnée amenant à Biarritz : le sentier du littoral (voir ce blog). C’est à faire une prochaine fois. 
 
Le panorama depuis le promontoire est superbe. Nous prenons notre temps pour en faire le tour. 
 
La baie vue depuis la pointe de la Sainte-Barbe
 
Entrée de la baie - Digue de Sainte-Barbe - fort de Socoa à l'horizon
 
 
La Chapelle et le promontoire rocheux de la Sainte-Barbe
 
 
Nous descendons par la promenade Feodor Chaliapine afin de rejoindre la ville, ses commerces et ses boutiques, parfois luxueuses. La ville se remplit doucement. Les luziennes et les luziens se mélangent aux touristes et autres gens. Un échange nous confirme que, comme de nombreuses villes touristiques, Saint-Jean-de-Luz est victime du déséquilibre immobilier des plate-formes de location saisonnière et des résidences secondaires vides. Il est bientôt 16h00. La séance de shopping nous amène doucement vers 18h00.  
 
Rue Saint-Jacques
 
Rue Louis Fortuné Loquin
 
Nous passons voir l'intérieur de l'Eglise Saint-Jean Baptiste. 
 
Eglise Saint-Jean-Baptiste
 
Nous terminons au point de départ : le port de Saint-Jean-de-Luz. Il est 18h30. Entre temps, nous avons passé commande de notre repas du soir et acheté un peu de vin pour accompagner le dîner. A défaut de salle de restaurant, la cuisine est faite par «le Bar à Foie Gras». Tous les restaurateurs ne sont pas ouverts pour la vente à emporter ou la livraison. L’hôtel des Almadies met à disposition plusieurs adresses de restaurants. La carte du «bar à foie gras» est disponible dans la chambre. C’est un vrai plus qu’il faut souligner. Tous les hôteliers ne sont pas aussi prévenants dans la période actuelle. 
 
Port de Saint-Jean-de-Luz
 
A 19h30, le livreur apporte les victuailles. Les hôteliers ont mis à disposition tous les ustensiles nécessaires et la possibilité de faire réchauffer pour avoir un repas très correct. 
 
 
 
Dimanche 21 Mars: la journée démarre par l'excellent petit déjeuner des Almadies. Rassasiés, nous partons faire notre randonnée : la Corniche entre Socoa et Hendaye. Voir plan ci-dessous. 
 
 
A 10h00 nous récupérons la voiture et rejoignons Socoa. Nous trouvons une place de parking gratuite (assez rare dans le coin). Je charge le pique-nique et les bouteilles d'eau dans mon sac à dos et nous rejoignons le fort. Il fait bien moins froid qu’hier. Le soleil est déjà radieux. La journée s’annonce magnifique. 
 
Fort de Socoa
 
Nous arpentons les rues de Socoa afin de rejoindre le sémaphore et le sentier du littoral. La corniche Basque fend le paysage et marque la frontière, jusqu'à l'horizon entre terre, ciel et océan. Les magnifiques nuances bleu-vert de l’océan se marient au ciel intégralement azur et au vert étincelant des prés. Il y a bien un peu de blanc et gris apporté délicatement par le calcaire des falaises. Au loin, la pointe Sainte-Anne, Hendaye, en face Fontarrabie et l’Espagne. 
 
Point de vue depuis le sémaphore
 
La Corniche d'Urrugne
 
Je connais cette corniche depuis une vingtaine d’années. Chaque fois que je me rends à Hendaye, pour raison professionnelle, je passe à moto par cette corniche afin de prendre contact avec la région. Dire «Bonjour» en quelques sortes. Je m’y arrête quelques instants. Je respire l’atmosphère magique de ce lieu. Je m’imprègne de l’énergie océanique et du souffle des vents. Quand je repars d’Hendaye ? Je repasse par là, pour dire «Au-revoir». Depuis vingt ans, j’y suis presque passé chaque année. Depuis vingt ans, je me dis qu’il faut que je parcours le chemin au bord de ces falaises. Aujourd’hui, c’est chose faite. 
 
 
 
Le sentier oscille entre bord de route et bord de falaise. Parfois, les bords se confondent et seuls quelques mètres séparent la route de la falaise. A cet instant, en tant que piéton, on se retrouve en équilibre entre ciel, terre et eau. Le chemin offre, parfois, un isolement le plus total, tel un layon, que le passage soit sur les hauteurs ou au bord de l'océan comme à la crique du vivier. La falaise s'effondre à de nombreux endroits. Le sentier initial n'est plus praticable sans risques. Des barrières ferment l'accès. Le repli se fait, alors, au bord de la route. C'est nettement moins agréable. Nous poursuivons un peu sur «cette déviation».   
 
 
 
 
La crique du vivier
 
 
Vers midi, nous faisons demi-tour afin de rejoindre un endroit agréable pour le déjeuner. Nous nous installons en surplomb de la falaise avec une vue totalement dégagée jusqu’à l’Espagne. C’est l’endroit le plus éloigné du bord de la route. Le bruit des voitures est couvert par la distance et le bruit des vagues tout en bas des falaises. La marée est descendante à cette heure. Nous sommes de retour à la voiture vers 15h00. L'heure, supplémentaire, du couvre-feu nous incite à partir en direction de Cambo-les-Bains par les départementales a la seule fin de flâner dans le «Labourd». A Cambo, nous découvrons avec stupeur l'admirable architecture art-deco des bâtiments des thermes. D'un coup, nous voilà plongés au début du XIXieme siècle... Les parkings sont vides. Les palmiers sont emballés pour le froid. Tout est désert. 
 
Thermes de Cambon-les-Bains
 
 
 
 
Quel bol d'air!! Nous arrivons à la maison vers 18h30. C'est le terme de cette journée idéalement ensoleillée, le terme de cette escapade bénéfique. 
 

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