Certain jour, on ferait mieux de rester coucher... C'est ce qui m'est arrivé ce lundi 30 Juillet... Temps caniculaire sur la région toulousaine, con!! Mais pourquoi suis-je passé par cette route pour rentrer du boulot... Le bitume brûlant, une flaque de gasoil, un moment d'inattention... Tapis... Hippon!! Direct... Rien de grave mais bon, ça fait c... Je sais quoi faire de mon samedi. Le pare main commandé lundi soir arrive samedi matin. Pour le reste à faire, pour l'instant, j'ai besoin d'un marteau, d'une disqueuse, du stock de l'atelier et malgré la chaleur toujours présente, d'huile de coude. Alors oui, Dimanche, j'ai envie d'oublier ce lundi 31 juillet et de prendre un peu le frais...
Départ à 8h00. Le thermomètre affiche déjà 23 degrés. Je rejoins la vallée de la Lèze puis Foix. Juste après le tunnel je bifurque et quitte la N20 pour me rendre à Bompas et rejoindre la route des corniches. Je suis toujours à 23 degrés, il est 10 heures. La vue sur Tarascon est superbe. Je poursuis et fait un arrêt à Appy.
Cette route des corniches est une belle découverte. Elle m'emmène juste au dessus d'Ax-Les-Thermes.
Peu après, je la quitte pour rejoindre le col de Marmare. Au passage du carrefour vers la D20 je suis interloqué, le col est annoncé fermé... Ce n'est pas de bonne augure. La route est minuscule. J'arrive a un nouveau carrefour et effectivement la D20 est indiquée barrée à 4km... Circonspect, je décide de continuer. Je n'aime pas qu'on m'empêche d'aller ou je veux. Je verrai bien sur place ce qu'il en est. La route est en mauvais état et jonchée de branches d'arbres. Soudain, je croise un cycliste. Tiens! la route doit passer un peu quand même. J'arrive au bloc de béton qui bloque l'accès. L'un deux est déplacé et permet de passer en vélo ou en moto... Je vais quand même voir à pied ce que cela dit. Effectivement, quelques mètres plus loin, la moitié de la route est effondrée sur une longueur de cinq mètres environ. Mais je peux passer, il reste bien 1,2 m de bitume, si cela ne concerne que cela. De retour à la moto, je me faufile entre les blocs de bétons et continue ma route. Pas d'autres soucis à craindre. Si ce n'est que de l'autre côté, juste avant d'être au sommet du col de Marmare, les blocs de béton barrent, cette fois, l'intégralité de la largeur de la route. Fort heureusement, je peux passer sur la terre et l'herbe côté précipice entre une clôture et des panneaux d'indications. Me voilà, maintenant, au col du Chioula. Puis c'est la station d'Ascou. Je quitte l'Ariège pour les PO à la Couillade de Font Nère. J'entre dans le parc des Pyrénées Catalane.
Depuis la station d'Ascou, une douce fraicheur m'accompagne. Mon thermomètre affiche 20 degrés. Je revis suite à ces derniers jours caniculaires à Toulouse. Depuis le col de paillères, je rejoins l'étroite route descendant à Querigut. Il est midi trente quand je passe à Mont-Louis. Manque de chance, je ne trouve aucun restaurant digne de ce nom. La descente de la N116 est infernale. Beaucoup de monde et une chaleur caniculaire qui est revenue. A Prades, je rejoins la D14 et le col de Jau. La montée me fait retrouver une température agréable (mais toujours pas de restaurant). Celui-ci me fait passer dans l'Aude.
Après Axat, je retrouve le superbe défilé et les gorges de la Pierre Lys. Puis ce sera Quillan et le retour en Haute Garonne. Dieu!! Qu'il fait chaud ici... 17h00, l'heure du gouter sans avoir pris de repas...
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