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Voyage en Alsace en passant par la Haute Loire, le Jura, les Vosges et retour par la Bourgogne, la Corrèze et le Quercy

Ce matin du 1/08 départ a 5h45. Il fait déjà 23 degré à Toulouse. Je pars vers Albi en utilisant ma seule portion d'autoroute prévue pour aujourd'hui. La température baisse a 17 degré quand je commence à monter dans les causses. La moto m'emmène allègrement. Il fait bon. Je fais ma première halte dans un petit village de l'Aveyron : Saint Beauzely. Il y a plein de chevaux et leurs cavaliers. Cela ressemble a un départ de circuit équestre mais en masse. L'un d'eux s'approche (un cavalier) et on entame une discussion sur la stelvio qu'il ne connait pas et qu'il n'avait jamais vue. Je repars en direction des gorges de la jonte et traverse les gorges du tarn. Je fais quelques courses à Ste Enimie (toujours aussi joli village) pour mon repas de midi et je monte vers Mende et le plateau du Larzac pour traverser la Lozère avant de passer en Ardèche.







Mon itinéraire sur les 15 prochains jour sera le suivant :





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La température est toujours agréable. Je m'arrête quelque part en haute Loire pour mon pic-nic. Paysages somptueux depuis le matin. Alternance de roches , de forêts, de gorges, de hauts plateaux... Depuis que je suis en Haute Loire la température a grimpé a 30 degrés.
Mon étape de ce soir est prévue a Tournon Sur Rhônes. J'y arrive vers 16h30... Longue route depuis ce matin. Je suis maintenant installé au camping au bord du Rhône en centre ville. ll y a pas mal de touristes. Il est 22h00 la température a bien chuté et c'est plutôt agréable. J'ai pris mon repas dans une rue reculée pour être un peu à l'abri du bruit ambiant. Chez Pedro. Des gens du cru. J'espère avoir une nuit reposante. Demain départ vers Porcieu pour mon étape et mon stage le 3/8 avec le clone de James Bond et Batman réunis. J'ai peu de kilomètres.

2/08 : le soleil commence a chauffer alors je me lève fissa pour démonter le campement avant la grosse chaleur. A 8h45 je suis prêt et douché. Je gare la moto à l'ombre des arbres du camping et la laisse en gardiennage au maître des lieux le temps d'aller faire quelques courses. J'ai pas mal discuter avec lui hier d'ailleurs. De moto bien sûr. 
C'est fou comme le fait de voyager à moto fait venir les gens vers soi... Je pars a 10h00 pour 243 km. Je vais faire quelques zig-zag pour rejoindre ma destination du jour. En premier lieu je souhaite revoir le lac du Bourget et déjeuner là bas. Il fait déjà très chaud. J'arrive a Aix les Bains vers 13h00. Je me trouve une place à l'ombre et emmène mon bardas au bord du lac. Le fait d'avoir quelques grands arbres et la fraîcheur des bords du lac amènent une température très supportable et ma foi, très agréable après celles vécues sur les routes et chemins. 
Comme je souhaite faire un peu de lessive et
une bonne sieste je prends la direction de Porcieu vers 14h00. La route empruntée me fait surplomber le lac de toute beauté avant de partir à gauche par le tunnel du chat. 1,6 km plus loin je suis de l'autre côté de la vallée ou la chaleur est à nouveau étouffante. Je m'arrête toute les 45 minutes pour boire, m'asperger le haut du crâne et humidifier mon foulard pour rafraîchir les carotides. Je passe à Briord ou je dois me rendre demain matin pour ma journée de stage tout terrain. A 15h30 j'arrive à mon hôtel. J'ai fais le choix d'un hôtel en prévision de la journée de demain afin d'être en bonne condition et pour la nuit suivante afin
de me remettre des efforts fournis... L’hôtel est paumé au bord du Rhône mais il est entièrement rénové et très bien équipé pour un deux étoiles. D'autre part, un rapide coup d’œil sur la carte du restaurant me fait penser que je devrais me régaler ce soir.





3/08 : départ vers Briord pour rejoindre le sympathique JP Goy pour une journée entière de tout-terrain. J'y suis vers 9h00 pour prendre possession de ma 1200 GS de location (je ne me sens pas de prendre mon stelvio pour cette première fois...). Le groupe se constitue peu à peu. Nous sommes 6 plus Jean Pierre. A 9h30 les hostilités commencent, premier chemin 100 mètres après la maison des Goy. Nous partons rejoindre son premier plateau d'entrainement à vitesse lente sur terrain sablonneux et gravillonneux. JP nous observe pendant la première demi-heure. Et ils nous demandent de tout oublier... Les virages s’enchaînent et on passe aux exercices de freinage... frein arrière d'abord, frein avant ensuite, puis les deux. Tout cela agrémenté de quelques démonstration de sa part avec sa KTM adventure. Cet homme est impressionnant dans la maîtrise qu'il a d'un engin à deux roues.
Puis on passe au dérapage et au virage en dérapant. Puis le temps de mettre tout en oeuvre sur un petit circuit arrive. Montée d'un raidillon empierré, virage en dérapant en haut, descente a suivre, encore virage en dérapant, etc... Vers 12h30 nous prenons la direction de son deuxième plateau d'entrainement pour déjeuner dans un restaurant à proximité. Toujours via les chemins de la région. Passage en sous bois, piste en terre, piste en gravillon, passage sur l'herbe, un peu de boue, A certain endroit je n'aurai jamais pensé amener ma moto dans des chemins pareils. Tout se fait en douceur et a bon rythme. A 13h50 nous arrivons au restaurant. Sympathique moment à échanger entre nous. A 15h les hostilités reprennent sur le deuxième plateau. Woops, passage en dévers, montée, descente, ornière sèche, ornière humide... tout y passe. La reprise, pour ma part, est un peu dure. Fatigue et chaleur y sont pour beaucoup.


Puis nous prenons la direction de son plateau de travail sur sable et là je dois bien dire que ça me va mieux et je me régale dans les glissades à vitesse soutenue. A 17h30 nous prenons les chemins du retour. 1 heure de chemins plus compliqués que ceux du matin. A 18h30, JP nous invite à prendre des rafraîchissements et on termine ce stage dans la bonne humeur. Tous bien fatigués mais certain de repartir avec une idée plus précise de la possibilité de maîtriser un peu plus cet engin qui nous sert de catalyseur de plaisirs en tout genre. JP est un homme a connaitre, le voir partager sa science de la conduite est un pur bonheur. Il est empli de générosité. Sa femme Christine également. Ils ont tous les deux une approche de la convivialité qui me convient tout à fait. Christine a réussi a me dégoter un élargisseur de béquille latérale que je vais pouvoir monter sur mon Stelvio.

4/08 : 280 km m'attendent aujourd'hui dont une trentaine sur piste forestière. La température est idéale : 22 degrés qui ne me quitteront pas de la journée. Ca fait du bien. Je démarre par une montée m'amenant à Culoz avec au passage une vue panoramique sur le lac du Bourget.
Puis je prends la direction de Bellegarde Sur Valserine. A Farges je bifurque sur la piste forestière dont le panneau indicateur n'est pas rassurant : Circulation aux risques et périls de l'usager - passage dangereux.
Je suis, à présent, au coeur de la forêt de sapins. La piste est bitumée au début. Plutôt en mauvais état. Je désactive les assistances. Le bitume laisse place a de la caillasse en règle. Au détour d'une ouverture dans la forêt j'aperçois le lac Léman et toute la vallée. C'est grandiose. La piste devient plus difficile. Le poids des bagages est bien présent. Avoir la sacoche de réservoir si haute me gêne pour piloter debout. J'en profite pour mettre en pratique les exercices d'hier. Je finis par quitter la piste en arrivant à Gex. Je poursuis vers le haut Jura et le col de la Faucillle. Je retrouve le charme des paysages de cet endroit... De grandes forêts de sapins. Superbes.

Vers 13h30 je m'arrête dans une auberge trouvée à la descente du col de la Faucille. Premier contact culinaire avec le Jura en retrouvant la saucisse de Morteau et la cancoillotte. J'entre dans le Haut Doubs avec ses prés bien verts sur les hauts plateaux. J'arrive à Mouthe vers 15h. La route que j'avais prévue de prendre pour aller à Morteau est fermée je suis donc obligé de modifier mon itinéraire. J'arrive à Morteau par un passage magnifique. Paysages de gorges au milieu de la forêt.

Je prends la direction du cul de la lune : mon camping pour les deux nuits à venir. Reste à voir si je le verrai ce soir. La restauration va être compliquée ce soir... Après avoir glané quelques infos au camping il se trouve qu'il y a peu d'endroit ouvert. Je n'ai pas envie de pizza et le seul régional ouvert m'est fortement déconseillé par le responsable du camping je me trouve donc obligé de me tourner vers de la cuisine indienne.
Pas banal en étant en Franche Comté... Pour autant je n'ai pas envie de m'enfermer dans ce restau car il n'y a pas de terrasse. Je vais donc être joueur... Les retrouvailles de l'accent, si particulier, des gens du cru me ravit et je me retrouve en enfance après avoir vus les noms des villes et villages alentours. L'accent est le point qui me fait basculer. Entendre ce "vingt dieux" ... me met face à mon grand père d'un seul coup.... Bon finalement ce restaurant pas si mal pour le prix...

5/08 : Jour de lessive aujourd'hui... mais aussi préparation de la moto pour ma boucle Morteau-Morteau avec le max de chemins possible.... J'enlève le top case, je vide les valises, je retire les sac sur les valises, je vire la sacoche réservoir et je vire le déflecteur de bulle. Au final je me retrouve avec une autre moto bien plus légère malgré le poids de base affiché. Les sensations sont plus sereines. 


Ce matin, réveil avec les brumes matinales, la rosée abondante et une température de 11 degrés donc je suis équipé (blouson, pantalon et bottes) et avec une moto que je trouve légère comme une plume de 260 Kg. Je me fais plaisir et je tourne la poignée des gazs. Les virages s’enchaînent. J'enroule et soudain je stoppe devant le spectacle qui s'offre à mes yeux. Les gorges de la vallée de la Loue dans toute sa splendeur.



Ensuite les villages de Mouthier Haute Pierre et Lods. Superbe. Je vois de nombreux chemins sur les côtés mais ils sont interdits à la circulation...
ça me démange... Au final je n'en peux plus d'attendre ceux prévus sur le gps. Je bifurque à droite sur un chemin de terre qui n'est pas interdit et je démarre par une montée dans la forêt. La montée est de pierre et d'herbe haute, signe qu'il est peu emprunté. Les sensations sont sublimes. Je débouche sur une route forestière et le gps me retrouve... je continue hors des sentiers battus et m'arrête déjeuner quelque part entre Septfontaines et La Chapelle d'Huin. La route finit par me retrouver mais j'ai senti l'herbe, la boue, les pierres et l'eau sous mes roues... Je poursuis vers les Planches et retrouve des chemins après Forcines le bas.
L'un d'eux m'ammène jusqu'à Chapelle des bois. Magnifique. Je suis aux anges. Je quitte les pierres et la boue pour rentrer à Morteau en faisant un tour par la Suisse. Je ne m'y attendais pas. La surprise du GPS. Je passe le poste frontière et trouve les larges vallées et l'ambiance de la Suisse vécu l'année dernière. Je prends la direction de Morteau en passant par la Brévine. Le bitume est, comme à l'accoutumée en Suisse, du billard... Cette incursion inattendue en Suisse ma revigoré. Il est bientôt 17h00 et j'arrive à Morteau que je vais quitter demain. Repas du soir encore difficile puisque Lundi... Au final cette journée aura été sublime. une boucle de 280 km dont une quarantaine hors des sentiers battus. Demain je vais retrouver mon chargement complet...


6/08 : Pas de brume ce matin et il fait un peu plus chaud que la veille. Désinstallation du campement et départ pour Colmar, toujours en zig zag pour profiter des plus belles routes. Avant, passage chez le charcutier de Morteau afin de mettre dans mon panier repas quelques spécialités. La route m'emmène à Pont de Roide. 

La Haute Saone succède au Doubs. les forêts de sapins laissent place aux forêts de feuillus. Puis passage vers Monbéliard et le territoire de Belfort avant d'attaquer le ballon des Vosges. Ce retour dans les Vosges après presque 35 ans me ravit.
La route du ballon est majestueuse. La vue au sommet est splendide. Le passage du sommet correspond aux 9000 Km de ma monture, et 1500 km depuis le départ le 1/08. J'en profite pour faire ma pause déjeuner au détour d'un petit chemin avec en point de mire un lacet et la forêt. Quelques collègues motard s'éclatent. Le temps est en train de se couvrir. Je reprends la route vers Saint Maurice sur Moselle, splendide village. L'entrée en Alsace est remarquable par la beauté des maisons et les fleurs présentent partout. Le passage de Kruth est étonnant avec tous ces nains présents. Peut être s'agit-il du village qui héberge tous les nains de jardin en perdition ?
La route sillonne les ballons avec toujours des vues superbes. J'arrive à Munster et prend la direction de Colmar pour rejoindre ma chambre d'hôtes pour les 3 prochaines nuits. Le contact est chaleureux et efficace (à l'américaine nationalité de mon hôtesse). Leslie me propose de rentrer ma bécane au garage, ce que j'accepte volontiers. Le couple possède des motos et visiblement le mari est un adepte du off-road. Peut-être une opportunité pour connaitre des chemins pour ma virée de jeudi car demain je fais relâche pour visiter Colmar et reposer mon fessier. Le premier contact avec la gastronomie alsacienne est excellent... Flamekuche au munster, vin blanc...



7/08 : Après une nuit difficile en raison de la chaleur et des orages, je pars ce matin visiter Colmar à pied. Laisser la moto aujourd'hui me fera le plus grand bien. Il a plut une bonne partie de la nuit mais la chaleur était étouffante. Après mon petit déjeuner en compagnie des autres hôtes je prend la direction de la Place des Martyrs de la résistance pour démarrer mon tour. Il est 10 heures, le temps est couvert et quelques gouttes tombent. Ne pas tomber sous le charme de Colmar me semble impossible. Qui pourrait être insensible à l'architecture de la ville ? 

Une multitude de maisons à colombages typiquement alsacienne, des petites rues à profusion, des boutiques très bien décorées, des restaurants charmeurs. Un accueil parfois raide ? Nous sommes en Alsace, il faut savoir passer au dessus de cela et provoquer le premier sourire. Il faut se le gagner.
Les gens de l'Est ne se donne pas facilement, j'en sais quelques chose... Après l'avoir gagner il n'y a plus de froideur. Je poursuis mes flâneries en descendant la rue des têtes, la rue des boulangers, la rue des serruriers pour arriver a la place de la cathédrale et tomber sur le musée Bartholdi (celui qui a sculpté la statue de la liberté). Si on aime l'art il faut y passer un moment. Je continue par la rue des Marchands pour arriver sur la grand rue ou il y a concentration de bar et restaurant. Puis je prends la rue Saint Jean pour tomber sur les canaux qui valent à Colmar la réputation de petite Venise. Les bateliers sont là pour les promenades.
C'est magique. En cas de stress allez-y ça va tomber tout de suite... Je tombe sur une galerie d'art présentant des oeuvres superbes ainsi que des cartes postales de Colmar magnifique. J'y fais quelques achats. Je longe les canaux par la rue de la Poissonnerie et remonte vers le centre par la rue de la montagne verte pour tomber sur la place du 2 février ou un artiste a réalisé une oeuvre monumentale représentant les martyres de Colmar ainsi que leurs libérations pendant la guerre de 39-45. Mon tour s'achève en flânant parmi les petites rues (rue de l'ours, rue Vauban, rue des clefs, rue Saint Nicolas,...) ou de nombreuses boutiques s'offrent aux touristes.
Ma petite visite a été entrecoupée de pause café me permettant d'éviter la pluie, il y en aura eues quelques unes... Il est bientôt 13 h et j'entre dans un endroit décoré avec goût pour me restaurer. J'y prend une salade de chèvre en croûte délicieuse. Le temps de la sieste réparatrice arrive et je retourne à la maison d'hôtes pour me reposer. Ce soir d'autres spécialités gastronomique m'attendent... Après la sieste je prépare mon itinéraire pour demain. Le mari de mon hôtesse discute un moment avec moi. Le temps demain va être identique à aujourd'hui et je décide de laisser tomber le off-road. La pluie refait son apparition en soirée et je me trouve une terrasse suffisamment abritée et prendre une choucroute.










8/08 : Le temps, ce matin, est menaçant. Je met donc en place les doublures imperméables ainsi que la mentonnière de mon casque. Cap à l'ouest pour rejoindre Turckheim et faire la route des cinq chateaux ainsi que la toute des vins vers le sud. Passage parmi les vignes des grands crus d'Alsace sans m'arrêter malheureusement... J'arrive à Rouffach vers 11h. J'y fait une halte pour prendre un café. 


Ensuite direction le Markstein. Je suis de retour dans les Vosges et fait la route des crêtes. Là haut je suis dans les nuages et la température a chuté a 13 degrés. Pas mécontent d'avoir placé les doublures de mon équipement même s'il ne pleut pas.
Vers 12h30 jé décide de tester une ferme auberge pour le repas de midi. J'avise un panneau indiquant la ferme de steinwasen propriété de Mme et M. MATTER situé à 1km par un chemin. J'y vais. J'arrive dans un lieu isolé avec le parking rempli de véhicule. L'intérieur est immense. L'étable et les bêtes sont à côté. Il y a déjà du monde. On m'installe et on me donne la carte. Je prend le menu typique du marcaire sans le potage pour 18,5 €. Ce menu est composé d'une tourte délicieuse servie avec une salade. A suivre 2 tranches de collets fumés servies avec une sorte de purée mélangée à des oignons.
Je ne me souviens plus du nom mais c'est à tomber. Puis vient le fromage, évidemment un morceau de munster et un autre morceau que je n'ai pas reconnu. Le dessert est une tarte aux abricots. A côté de moi 4 messieurs d'un âge biens avancés font bombance...Nous engageons la conversation et le repas se termine dans la bonne humeur.Ici à la fin du repas on ne vous demande pas "si ça a été" mais plutôt "est ce qu'il y avait assez ?" Cette expérience est un joyeux retour au passé d'une auberge ou il fait bon partager un repas copieux, simple et délicieux.
Je reprends la route vers 14h00 en direction du col de la Schucht et je m'arrête au lac blanc. Puis je termine en rentrant sur Colmar. 130 petit km dans les nuages sans grande visibilité mais avec un plaisir inoubliable. Il est 16h30 et je vais préparer mes bagages pour mon départ de demain.



9/08 : Il fait frais ce matin. je suis debout à 8h pour terminer de faire les bagages et profiter du wifi encore pour ce matin. Départ à 10 h après avoir remercier et dit au revoir à Leslie. Direction Sélestat dans un premier temps ou je m'arrête acheter de quoi manger a midi. 
Belle petite bourgade. J'y prends un café et une orange pressée avant de repartir cette fois pour GérardMer et quitter le haut-Rhin. Il fait de plus en plus froid. J'arrive a GérardMer pour le repas de midi. La température a légèrement monté et il fait plutôt bon au bord du lac. Après avoir repris la route j'arrive en terrain connu. Je passe à Plombières les bains ou j'ai passé quelques jours de vacances avec mes grands parents il y a bientôt 41 ans.
Alors qu'eux étaient en cure j'apprenais à nager. Je ne reconnais rien de mes souvenirs... mais la vision de Louise et Auguste est bien présente et m'arrachent quelques larmes. Puis passage à Fougerolles patrie du Kirch et d'une famille de mes connaissances. Ensuite Luxueil les Bains pour arriver ensuite dans le doubs et prendre la direction de Besançon également ville ou des représentants de ma famille ont été présents. Ce sera d'ailleurs mon étape de ce soir. Mon arrivée à Besançon correspond aux 2000 km depuis le début de ce voyage. J'avais prévu d'aller camper mais la vision du camping au bord de la nationale ne m'a pas ravit et j'ai décider de prendre une chambre d'hotel au centre de Besançon.  Besançon est fracassé de partout par les travaux du tramway impossible de prendre des photos... Ce soir je vais donc retrouver la citadelle de Besançon et à priori aussi celle de mon enfance...


10 et 11/08 : Voilà après Besançon je suis arrivé près de Dijon chez mon frère pour y passer 2 nuits. Cette partie va rester plus personnel. Samedi consacré a lézardé au bord de la piscine. Ca fait du bien. Puis petit tour à Dijon. Dimanche , petite balade à l'abbaye de Cluny et retour par la route des grands crus...Et préparation des bagages pour le départ demain matin.















12/08 : Etape de liaison pour aujourd'hui. Je dois rejoindre Guéret pour y dormir une nuit en camping. 339 km à parcourir. Route magnifique en sous bois et à travers champs pour aller jusqu'à Autun au porte du Morvan. 


Ensuite c'est beaucoup plus monotone. Alternance de nationale à deux et quatre voies... Pas très fun tout ça...  D'autant plus que j'ai de fortes douleurs à la base du cou et derrière les épaules. J'ai l'impression qu'on m'enfonce des poignards au dessus des épaules. Faudra que je vois cela avec mon osthéopathe pour savoir comment éviter cela quand je partirai plus longtemps... J'arrive à Guéret à 15h dans un camping situé dans un endroit superbe. Au bord d'un lac bordé de forets. Ce soir je me fais livrer une pizza au camping et ce sera parfait. 










13 et 14/08 : La malédiction du Lundi Français a encore frappé. Impossible de se faire livrer une pizza au camping, rien d'ouvert. Obligé de reprendre la bécane et d'aller chercher quelque chose d'ouvert en ville... La nuit a été fraîche. Pas plus de 12 degrés. Le réveil était aussi vivifiant... Départ vers St Cyr La Roche en Corrèze pour rejoindre mon ami Jean-Claude et y passer 2 nuits. La route empruntée est nettement mieux que la veille. La découverte de la Corrèze est un moment merveilleux. L'étape d'hier m'a fait passé les 10000 km avec le STELVIO et les 2500 Km depuis le départ. La route de Bourganeuf à Eymoutiers est un moment magique. La faire à vitesse réduite avec dans les oreilles le saxo et la voix de Stacey Kent me fait penser à la première gorgées de bière après une longue route sous la chaleur. Je poursuis pour entrer sur le plateau des millesvaches et en Corrèze.

Je monte au "Suc O May" pour y déjeuner.  Cette fois, dans le retour casque, j'ai la voix de Catherine Ringer qui raconte son homme disparu... Obligé de m'arrêter car rouler les yeux embués serait du suicide... Me voilà arrêté et assis sur un tronc d'arbre avec le casque toujours sur la tête pour finir la chanson. Merci Catherine. Vous avez commis là, de mon point de vue, un chef d'oeuvre. J'arrive au "Suc O May". Wahou, quelle vue... Merci Christian de m'avoir fait connaitre ton lieu de mise au clair de tes pensées...
Direction Objat et St Cyr La Roche par la route des monèdière. J'arrive chez Jean-Claude et je découvre sa famille. L'après midi et le jour suivant ils me font découvrir la Corrèze. Qu'elle est belle. Une vraie découverte. Merci à vous deux pour ces merveilleux moments et la découverte de ce territoire. Passage à Yssandon pour aller à la boite à fruit : la superette d'Yssandon. A coté de l'église, une boite, on y laisse deux euros par barquettes de fruits ou légumes qu'on y prend. Découverte de Vars.





15/08 : Je suis au terme de ce  voyage. 3000 km plus tard me voilà de retour chez moi. Passage par Collonges la Rouge et St Cirq Lapopie avant de ranger la bécane et la laisser se reposer un peu.

Les routes du Quercy sont très sympa. J'ai dans la tête le prochain voyage sans savoir trop s'il se fera juste avec le sac à dos ou avec la moto encore une fois...



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