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Voyage de 15 jours dans les Alpes Française, Suisse et Italienne à l'été 2012

En avant pour la découverte d'une Suisse sympathique mais un peu cher, d'une Italie belle et raffinée avec en point de mire le lac majeur et toute sa beauté.









Itinéraire :



Jour 1 :

Ça y est je suis parti. Après ces deux derniers jours de préparatifs assidus j'ai pris la route et suis au terme de ma première étape.
Je reviens un peu sur les préparatifs qui m'ont posé bien des difficultés pour arriver à faire rentrer dans les 3 valises, le sac de selle et la sacoche de réservoir tout ce que je voulais emmener. Finalement j'ai réussi et je suis plutôt chargé. J'ai aussi pris pas mal de temps pour arriver a faire fonctionner mon matériel de navigation. Après plusieurs essais ce matin j'ai enfin trouver ce qu'il me fallait comme GPS et comme indicateur de radar. Ma play list est aussi dans l'iphone pour avoir un accompagnement musical : jesse J, Selah Sue, Madonna, Pink floyd, Bénabar, Dylan, Mika, Dido, Jamiroquai, Stromae, Willem, Springsteen, Ruiz, Justice, Queen, Dutronc, doors, clapton, alicia Keys, Chalie Winston, ACDC, Hendrix, Adele, Zaz, Gotye, U-turn, ... Bref 2 Go de musique. Faut bien cela pour un tel voyage.

Départ ce matin a 7h45. Soleil déjà présent et temps frais tout de même. La combi cuir n'est pas de trop. Le casque est tout de même en position Jet et les gants sont ceux d'été. Outre le fait que j'ai passé le trajet de Tournefeuille a Albi a essayer ces satanés GPS et à règler le bouzin et resserrer les sangles des bagages la route a été tranquille avec peu de monde et une vitesse soutenue mais réglementaire.
  


RAS sur cette route que je connais déjà bien. "L'aventure a commencé" ;-) après Rodez pour aller jusqu'à Mende et monter sur le plateau du Larzac. J'y étais vers midi et j'aurais voulu y déjeuner mais malgré le soleil le vent était glacial et j'ai opté pour trouver un coin abrité pour mon frugal repas préparé par ma chérie hier. La route a alterné entre territoire aride et dénudé et les villages traversés jusqu'à mon arrivée en Auvergne  ou les broussailles ont laissés la place aux forêt de sapins. Je suis arrivé au Puy en Velay vers 14h00. Il était trop tôt de mon point de vue pour s'arrêter malgré les déjà 380 km parcouru. J'ai donc décidé de poursuivre au max jusqu'à  Annonay. J'aurais bien voulu pouvoir aller jusqu'à Aix les bains ou Annecy mais c'était vraiment trop loin.



Le passage de l'Auvergne à l'Ardèche a été un ravissement pour les yeux. J'ai pu profiter de l'accent ardéchois lors de mon arrêt à une station service avant Annonay (y en a pas beaucoup par ici...) Accrochage dans l'oreille. Dame pompiste d'un âge avancé bien sympathique avec qui j'ai discuté quelques minutes. 
Ce passage en Ardèche a fait place a des routes sinueuses qui ont permis de faire la descente du plateau du Larzac. Virolos enroulés avec de forte sensations pour un démarrage de conduite en Montagne avec lequel il me faut toujours un peu de temps de réadaptation. C'était bien que je puisse en profiter aujourd'hui avant l'étape de demain dans le massif des Alpes françaises.



Comme je suis aller plus loin que Le puy en Velay je n'ai rien dans mon escarcelle pour la nuit et le repas du soir... Outre ce point de détail j'ai également réalisé pendant  mon installation au camping que nous étions Lundi... Vais je trouver quelque chose ce soir a Annonay ? Mais je vais un peu vite dans mon récit. Je suis arrivé a Annonay a 16h00. J'ai réussi a trouver le camping grâce au panneau indicateur et à la chance... 8 euros la nuit avec la borne électrique indispensable pour rechargé mon seul compagnon de voyage : Bernard et la musique. Voix très suave ce Bernard.
Une demi heure ont passé et le campement était installé et après une rapide lecture des infos fournie par madame camping je constate que je n'ai pas de moyen alternatif à la reprise de la moto ou la marche pour essayer d'étancher ma soif et me restaurer ce soir. Je n'ai pas envie de reprendre la moto et je n'ai pas envie de galérer. Compromis difficile s'il en est... Je choisis la marche malgré le risque de galère. Une douche prise rapidement et me voilà prêt pour des aventures annonoise. Ben j'ai gagné la galère. J'ai dû marché une heure et demie avant de trouver l'endroit ou prendre une bière et commencer ce récit.


Annonay

Finalement le côté positif l'emportant toujours la serveuse m'a indiqué quelques endroits ouverts ou je pourrais dîner. J'en suis donc là. Je termine ma bière avant d'aller combler cette faim que je sens poindre. Il est bientôt 20 h et je ne voudrais pas rater le coche de l'ouverture....
Et voilà j'ai raté le bon resto :-) plus de place... je me suis donc replié sur celui d'à côté.  Picodon de chèvre avec sa salade, bavette avec gratin dauphinois et crème brûlée. Je n'ai plus faim. pas de souvenirs impérissable mais le but premier est atteint. Dans tout voyage il y a le mauvais jour :-) je pense et j'espère que ce jour sera celui-là.


Jour 2 : 

La nuit a été parsemée de sommeil et de réveil ce qui fait que ce matin j'étais plutôt déjà fatigué :-) C'était ma première nuit sous la tente depuis un an donc j'espère que cela va mieux ce passer ce soir. Le temps de tout faire, petit déjeuner, pliage du camp, essayer de tout remettre dans les bagages de la moto, douche, le départ s'est fait vers 10h00. GPS programmé et Bernard OK. La route, essentiellement des départementales, m'a fait passer par Voiron à côté de Grenoble. Le passage de l'Ardèche à la Drôme s'est fait en passant sur un pont enjambant le Rhône. Je l'ai trouvé très large et très beau à cet endroit. Passage de la Drôme à l'Isère. Paysage de vallée très large avec beaucoup d'arbres fruitiers. De la plaine avec, à l'horizon, les Alpes qui m'attendent. Masse noire. Peu de monde sur la route. Peu de monde dans les villages traversé. Un stop quelque part en Isère vers 11h00 pour un café et un jus d'orange et enfin après être passer à la hauteur de Grenoble je bifurque vers Chambéry et Bernard a eu la bonne idée de me faire passer par des petites routes. Je commence la moyenne montagne. Je passe Chambéry et arrive progressivement sur les lac d'Aix les bains. Magnifique. Une splendeur le long de la route que je prend. Je le longe sur sa totalité et pars allègrement vers Annecy. La montagne est belle; couverte de sapins. Le temps est splendide. Je suis parti ce matin avec la tenue d'été. Et donc la conduite est en rapport. Sans risques. Je profite des passages en sous bois pour me rafraîchir car la chaleur commence à se faire sentir. Dès que je suis à l'arrêt la bécane me chauffe les jambes et j'ai l'impression d'être dans un sauna sous mon casque malgré sa position jet.


Lac d'Annecy

Enfin vers 13h30 j'arrive à Annecy. Quelle ville magnifique. Le lac est là à côté, une merveille, et la ville splendide avec ses canaux, ses ports et ses maisons savoyardes de toutes beauté. J'y fais étape pour me restaurer et avaler mon pique-nique. Depuis que je suis passé à la montagne les chalets et les vallées se succèdent. J'en prends plein les yeux. J'aime ces paysages de vallée large avec ces massifs majestueux autour. Après mon départ d'Annecy je file vers Thône et Bernard a la bonne idée de me faire passer par un col à 2000 m pour rejoindre Thonon par Cluses. Les lacets s'enchainent. je commence à retrouver mes sensations de pilotage. La route est étroite et les précipices juste à côté. les tunnels creusés dans la roche s’enchaînent  Je suis bien. Je commence à sentir la fatigue et il faudrait que j'arrive bientôt maintenant. Bernard m'annonce une arrivée vers 16h30. J'ai quitté les chalets et les forêts de sapins pour les roches majestueuses, les pics dressés autour de moi.

Camping Thonon les Bains

J'arrive à Thonon les Bains comme Bernard me l'annonçait. A 16h30 l'adresse du camping que j'avais envisagé entré dans le GPS, celui-ci m'y conduit directement. Juste avant je fais le plein pour demain. Je ne profiterai pas de Thonon ce soir. Je suis vanné. Le camping est plutôt grand. Le tarif aussi. je suis passé de 8 euros à 28. Bon les prestations sont supérieures. J'aurai droit ce soir à une soirée cabaret. Je crains de ne pas y aller :-).

Je vais sans doute me restaurer à une table savoyarde qui est juste à côté. Le souvenir d'hier étant encore présent dans mes jambes et mes pieds je préfère assurer le minimum ce soir. Je ferai sans doute un tour dans Thonon demain ainsi que sur les bords du lac Léman avant de partir et passer en Suisse. un des buts de mon voyage tout de même.


Jour 3 :



Bon chambardement dans le programme. Vu l'étape d'hier, la fatigue , que je veux voir Thonon et non pas Vierzon, et le fait que la Suisses limite la vitesse sur route a 80 km/h j'ai décidé de modifier mon programme. Ce matin j'ai pris le temps de visiter Thonon et les bords du lac Léman. J'ai réduit la distance parcourue et de fait après ma lecture du routard hier soir j'ai choisit comme point de chute pour les 2 jours à suivre la ville de Fribourg. Je suis passé par les hauteurs pour y arriver. Monthey, Bex, Gsteig, Gruyères et j'ai pris le temps de m'arrêter. je suis en vacances mince alors.

Thonon les bains

Le programme des jours suivants sera donc aussi modifié. Je n'irai sans doute pas à la frontière autrichienne. De toute façon la météo annoncée est pourrie par là. Je n'ai pas envie de me retrouver avec 3 degré la nuit et 13 au max la journée.


Donc je me suis levé ce matin à 6h30 et malgré le fait que je trouvais avoir été bien plus rapide qu'hier j'ai démarré à 9h30...  



En premier lieu j'ai visité les bords du lac léman. J'y étais déjà aller enfant mais je n'en avais aucun souvenir. Quelle beauté. Une véritable mer intérieur. Il y a même des mouettes et une légère odeur de la méditerranée. Thonon est une ville superbe. très escarpée.


Thonon les Bains
La population semble avoir plutôt bien réussi financièrement. le nombre de propriétés splendides, le pourcentage de voiture de luxe au mètre carré en sont les témoins. Le prix des cafés également. J'y ai flâné 1 heure en prenant quelques photos et en achetant mon pique nique de midi. A 10h30 je me suis donc mis en route. parti pour faire la vallée d'abondance il y avait abondance de splendeurs dont un torrent dans lequel j'aurai bien lancé quelques éphémères au bout de ma soie mais bon je ne peux pas tout transporter sur mon engin. 




J'ai continué à monter pour passer en Suisse a 11h30 et je me suis dirigé vers Monthey, ... que ce soit côté français ou Suisse les chalets sont magnifiques avec tout les balcons fleuris d'une multitude de géranium. Je suis en moyenne montagne donc encore souvent dans la forêt. 



Passage par Gruyères, petit village fortifié surplombant un piton rocheux. et ensuite je file vers Fribourg. J'ai bien fait de changer  mon programme car je commence a avoir des douleurs dans les épaules a force d'enrouler les lacets.

Les 2 nuits a l'hôtel à venir devraient me permettre de réparer un peu tout cela. Je suis passé par l'office de tourisme pour trouver un hôtel car celui que j'avais envisagé n'avait plus de chambre simple et les tarifs sont plutôt élevés.  Il m'en ont trouvés un tout prêt du centre historique. Hier j'ai décidé de m'arrêter a Fribourg car le routard en disait du bien et je me suis dit que quitte a rester 2 nuits à un endroit autant que j'ai quelque chose à faire sans avoir besoin de prendre la moto. 



Demain je visite la ville et j'organise la suite. Je vais aussi en profiter pour essayer de trouver un transmetteur FM pour mon iphone car celui que j'ai a rendu l'âme à cause des vibrations. C'est l'appareil qui me permet d'avoir la musique et la voix du GPS dans mon casque. heureusement que je l'ai ce GPS car cela m'évite à réfléchir à la route à prendre à chaque intersection.




Fribourg

Jour 4 et 5 :

Hier soir j'ai dîné dans un resto cuisine Suisse mais la  difficulté est de trouver quelque chose avec des tarifs adaptés. Je ne sais pas quel est le salaire moyen en Suisse mais il doit être supérieur à la France. Chaque plat est aux environs de 40 Francs suisse soit 33 euros sinon il faut tomber dans la salade ou omelette à 30 FS soit 25 euros. Bon mais ce que je retiens c'est un truc de la mort qui tue... Quand tu le manges tu sais que tu fais du mal :-) c'était le dessert, des simples framboises mais avec, à côté, un pot de crème de la Gruyère. Une sorte de crème fouettée mélangée à une sorte de gruyère.




Ce matin j'ai fait la visite de la ville. A 9h00 il faisait déjà très chaud. Quelques éléments locaux ont attirés mon attention, outre l'accent des gens du crus, la propreté et le sens du civisme suisse ne sont pas une légende. Imagine des rues sans aucun papier ou quoi que ce soit qui traîne. Imagine un carrefour sans feux ou lorsqu'un piéton pose le pied sur la route tous les véhicules s'arrêtent.  D'ailleurs sur ce point il n'y a des feux que lorsqu'il y a au moins un carrefour avec des rues avec 4 files de sens de circulation et 6 routes en intersection, sinon il n'y a jamais de feu tricolores et jamais de signaux piétons. Et tout ça fonctionne.


La ville est intéressante et pas dénuée de charme mais il y a mieux.


Dans tous les cas j'ai bien profité d'avoir un lit et un matelas cette nuit. J'en avais besoin. 















Demain matin je vais donc partir pour ALTDORF. Je passe en Suisse alémanique. Plusieurs étapes tout au long de la route et les premiers cols renommés pour les trajets en moto. 



Compte tenu des tarifs Suisse je pense que je ferai la descente vers l'Italie après demain si cela est possible a moins qu'une dernière étape Suisse ne soit obligatoire compte tenu du kilométrage. Je verrai cela demain.

Jour 6 : 

Hier soir j'ai fait ma première rencontre. Je préparais dans le bar de l’hôtel mon itinéraire pour aujourd'hui et il y avait 2 types à côté de moi qui m'ont vu sortir le routard de la Suisse, le Lonely des lacs Italiens, le guide moto des routes michelin, mon road book, ma tablette et mon iphone et il me voyait trifouiller dans tout cela et l'un deux à engager la conversation en me disant , on voit que vous n'êtes pas d'ici, et pis et là un blanc. Dans ma tête je me dis il doit vouloir attendre une réponse j'allais le faire quand il a continuer par "et vous préparer votre itinéraire". Et pis (encore un blanc) la conversation est partie quand j'ai enfin pu répondre :-). Son voisin ne parlait qu'en Allemand mais il s'est mis lui aussi à me parler comme s'il était évident que je le comprenais. En fait ils m'ont confirmer mes choix de routes bien qu'il se soit disputés à un moment sur la beauté d'un lieu et le fait d'y aller ou pas. Cette conversation a bien duré une heure. Je dois dire qu'ils ne m'ont pas beaucoup laissé en placer une tant il était disposé à me parler de leur pays. C'était, ma foi, agréable bien que celui qui parlait allemand me semblait aviner tellement il parlait lentement. Mais en fait, pas sûr, car je l'ai croisé ce matin au p'tit déj et il parlait de la même façon... 


Pour dîner hier soir j'ai fait le choix d'un restaurant Italien pour éviter la crème et le fromage dans les plats. C'était très bien. un carpaccio de poulpe et un osso bucco avec un chianti à permis de rattraper mon retard compte tenu de l'absence de repas à midi. Nos amis Suisse sont en avance sur le plan du service de restauration, ils ont une quantité incroyable de vins servis au verre.

Là je suis au camping à Altdorf, et il fais une chaleur à mourir  pas de wifi aujourd'hui je transmettrai demain si tout va bien. Le camping est familial et les petits suisses sont en train de manger alors qu'il est à peine 18h00. Je vais rester au camping ce soir pour dîner car la ville est un peu loin et je suis vanné.


La journée à commencé à 6h30. Départ à 7h30. La suisse alémanique commence 5 km après Fribourg et tous mes repères changent. Je n'arrive plus à comprendre les enseignes et les panneaux. Mon premier objectif est le lac noir. Il correspondra à mes 1000 km depuis le départ.  

Lac de Schwartzee

Ce lieu est magique, presque autant que le lac de Bethmale (Voir la video). Le son des cloches des vaches violettes anime la pause. D'ailleurs je suis déçu de ne pas voir vu de Suisses habillés en short avec des bretelles et un galure avec la plume au dessus. Comme dans Astérix en Helvétie avec le gestionnaire du temps et son sablier. 




Je  repars après une demi heure à me ressourcer pour le col de schallenberg. Les paysages me font penser à la Gallice (sans l'océan évidemment). Je ne monte pas très haut pour le moment. Aux alentours de 1300 m. Donc il y a encore beaucoup de forêts de sapins. Beaucoup de villages avec des chalets très différents de ceux que j'ai vu précédemment. Toujours aussi fleuris mais plus massif. Je suis entouré de hautes montagnes enneigées. ma route approche. Je poursuis vers le col de glaubenspielen qui se passe à 1600 m. Route de 16 km hyper étroite, impossible de croiser deux véhicules, des aires d'attentes placées tous le long avant chaque lacet et pour couronné le tout pas de protection. Mais quelle splendeur... Ma route approche encore.




Ce sera mon troisième objectif le col de susten avec le sustenpass. 44 km de route, large et permettant aux motards qui le souhaitent d'enfiler la route avec vivacité. Ce n'est pas mon cas. Moi je suis là pour la route au milieu de montagnes. Le sustenpass c'est un peu la route 66 des européens. Le graal de tout motard qui voyage.  Donc 44 km de routes dont 30 de montée à 2300 m et 14 de descente au milieu des pics enneigés, des cascades qui descendent des glaciers, des lacs éphémères fait par la fonte des neiges. Un pur bonheur. On à l'impression d'être un chamois à la montée et un oiseau à la descente. des tunnels dans la roche, certain avec des lacets à l'intérieur. Des sensations immenses. LA ROUTE en bref. Une des raisons de ce voyage. Le revers de la médaille c'est que je ne suis pas seul. Des centaines de motards. D'ailleurs nos amis Suisses Allemand motard n'ont pas l'assiduité au salut convivial du motard.
















Je finis par arrivé à Meiringen vers 13h00 et je m'arrête pour me sustenter. Mes rudiments d'allemand malgré mes 7 années passées à l'apprendre ajoutés à mon anglais et un peu de Français parce qu'ils font quand même quelques effort me permettent de commander. mais je ne sais pas ce qui va arriver à part le début qui est une "salat saison". la suite c'est Schnetzele und Rosti.




Le reste de la route pour aller à Altdorf est belle mais après Susten c'est pas pareil...


Demain j'arrive en Italie sur les bords du lac majeur. Je vais essayer de trouver un camping entre Locarno et Verbania, qu'il soit sympa pour y rester 3 jours et faire la route depuis ce point vers tous les lacs de cette région. Je ne ferai donc pas d'étapes à Cômes comme prévu. J'irai mais n'y resterai pas (sauf contre-ordre demain) J'ai également abandonné l'idée d'aller à la frontière autrichienne malgré mon souhait de faire cette deuxième route mythique qui passe dans les grisons.










Camping Altdorf
Jour 7 :



Bon fin du black out de wifi. Hier soir j'avais planté ma tente en mettant toutes les sardines et en vérifiant l'écartement car quand j'avais choppé la météo a Fribourg des orages étaient prévues en fin de journée et aujourd'hui. Ben il était bien là hier et encore aujourd'hui.


Hier soir j'avais prévu de rester au camping car assez loin de la ville. J'ai donc dîner sur place. J'étais seul à ma table du côté abrité et 4 autres tables étaient à l'extérieur. Un groupe entier de 4 hommes et 3 femmes sont venus me rejoindre quand il a commencé à pleuvoir avec la force d'un orage en montagne . Ils avaient, je pense, entre 55 et 65 ans. La conversation s'est engagée, aucun ne parlait Français à part quelques mots. L'allemand parlé par les Suisses est vraiment particulier.



Mes connaissances en allemand n'arrive pas à suivre. Dixit les personnes d'hier soir c'est un mélange de dialecte et la particularité vient de là. Bref on a sympathisé. Il m'ont payer une tournée, du coup moi aussi. Nous avons réussi à nous en sortir grâce à l'anglais. J'ai donc passé toute la soirée avec eux. En fait ils n'étaient pas au camping. Il s'agit d'un groupe d'amis qui avait décidé de se retrouver pour une rando et ils avaient prévus de dîner là. Cela ne doit pas être la première fois car ils connaissaient bien le personnel du camping. Je trouve ça étonnant de venir dîner dans un endroit pareil. Car a part saucisse frites, il y avait steak frites, cervelas frites. 4 de ces personnes devaient rentrer par un train d'ailleurs qui passait a 23h30. Si j'étais resté encore une journée ou plus j'étais d'ailleurs cordialement invité chez eux. Ils me l'ont proposé aussi pour la prochaine fois. Beau moment somme toute.

Mais Altdorf et ses environs n'est pas l'endroit de ma villégiature.


Ce matin réveil à 5h30 par mes voisins qui pliaient bagage. Donc j'étais prêt à 7h30. Avec la tente trempée mais l'intérieur au sec. J'ai pu plier sans la pluie. Le temps est frais mais pas froid. pour autant je ressort l'équipement  de cuir mais je laisse le casque en jet. Route vers la suisse italienne et l'Italie en objectif ce soir. Après 1 h de route il commence a pleuvoir. Arrêt et sortie de l'équipement de pluie dont cette @^{é& de combinaison impossible à enfiler seul. Les surgants et j'adapte la vitesse dans les lacets. Premier col à franchir sur une route étroite avec des lacets de folie je fais quasiment toute la descente en première car en plus la route est pavée... Les paysages sont un peu bouché du coup... La brume fait son apparition. Je passe en Suisse Italienne après ce col. Plus facile à comprendre les panneaux. La route est tranquille ensuite. Les paysages ne sont plus les mêmes, les maisons aussi. Les chalets ont laissé la place à des maisons traditionnelles comme celle que j'avais l'année dernière du côté de Barcelonette. J'arrive à Locarno, toujours en suisse italienne, vers 12h30.





Je décide d'écluser mes derniers francs suisses en déjeunant dans cette ville. enfin une salade tomate mozarella. Locarno c'est mon premier contact avec le lac Majeur. celui de Mort schuman. J'en rêvais. J'y suis. C'est d'une rare beauté malgré le ciel bouché. Il a arrêté de pleuvoir quand je suis passé à Bellinzona, une demi heure avant.


Je poursuis ma route pour trouver un camping. Cette route longe le lac par la rive ouest. ben c'est sacrément beau!!! la route est à hauteur du lac à flanc de montagne . Comme je ne suis pas tout seul j'ai un peu de mal à trouver un camping.




Finalement après être passé à Verbania toujours sans place d'hébergement on m'indique un camping un peu à l'écart du lac dan le village de Baveno avant Spresa. C'est là que je suis ce soir. le personnel du camping est très chaleureux. Il y a une piscine ou j'ai pu me rafraîchir car la chaleur était écrasante depuis la fin de la pluie de ce matin et mon cuir faisait sauna...



Un orage vient d'éclater. Il est 18h10 et je crois bien que je vais rester 3 nuit ici et en faire mon camp de base pour les jours à venir avant de commencer mon retour vers la France. 


Jour 8,9,10 et 11 :



Hier soir j'ai enfin retrouvé des prix corrects pour la restauration. Même légèrement moins cher qu'en France. Globalement je trouve les tarifs corrects pour tout. J'ai dîné pour 23 Euros avec des tomates et des fetuccini et un peu de vin de Chianti. J'ai pu profiter d'un bain à la piscine du camping et ma foi c'était plutôt bénéfique après cette journée de sauna sous le cuir de l'équipement. Mon camping est encore une fois un peu loin du centre et il est en hauteur. La descente à pieds a été facile mais la remontée beaucoup moins.




J'ai trouvé un pub un peu éloigné du centre touristique ou quelques représentants de la faune locale étaient présents. J'ai pu lire mon bouquin tranquillement pendant 1h30. A noter qu'hier soir il y a encore eu de gros orages et il a fallu que je sorte le blouson de pluie.

Ce matin réveil à 7h30. Jour de lessive et de nettoyage de la tente avant de prendre la moto pour descendre au village (la remontée d'hier m'a coûté une chemise propre qui était à tordre à l'arrivée). Ma sacoche réservoir est maintenant dans un piteux état, elle est rafistolée avec le scotch magique mais c'est pas top. Si je trouve un magasin d'accessoire moto sur les routes prochaines j'essaierai d'en trouver une.

Pendant mon dîner d'hier soir, j'ai préparé ma journée d'aujourd'hui. Et le Lonely m'a permis de voir que de nombreuses liaisons en bateau pour un prix raisonnable permettaient de visiter 3 îles et deux villes côtières. 




J'ai donc décidé de prendre cette option pour éviter d'avoir à rouler. Et je dois dire que c'est bien agréable. Depuis mon départ je suis passé à l'ilo pescatori, petite îlot de pêcheurs ou il n'y a que des restaurants de poissons pêché dans le lac. Et ensuite passage à l'ilot Bella ou j'ai commencé à écrire ce texte attablé en terrasse à l'ombre des platanes avec un café comme ils savent si bien les faire ici et une orange pressée. Après avoir fait le tour de l'ilot j'attends le bateau pour Stresa. Je dois bien dire que le côté raffiné et la gentillesse des gens ainsi que les paysages de toute cette région me charme. Il y a de nombreux palais au bord du lac. Des hotels splendide et des maisons de toutes beautés. Les jardins sont magnifiques. Qu'est ce ce que je suis bien sur cette terrasse.... Le sens des vacances prend toute sa dimension aujourd'hui.



Le bateau arrivant je pars pour Stresa. Arrivé sur place j'ai pris un téléphérique qui m'a amené en haut du mont MONTADONE. 






Et là, vue à couper le souffle sur le lac et les alentours. Il est 12H40 j'en profite pour m'installer en terrasse avec la vue imprenable et je déguste une côtelette à la milanaise. Ensuite retour à Stresa et flânerie dans les ruelles jusqu'à 16h00 ou je reprends le bateau pour Baveno. Je n'irai pas a Palanza car j'ai envie de buller à la piscine et faire une sieste. 








Stresa




Cette journée se termine. Il est 21h30 et je suis au restaurant pour le dîner. Je ne dois pas être abonné au Lundi ce sera ma deuxième journée galère pour ce voyage. Les signes avant coureur aurait dû me lettre la puce à l'oreille. Mais elle ne m'a pas suffisamment gratté... 


Donc la journée a commencé a 7h30 mais la nuit n'a pas été bonne. Réveil à 2h00 car trop chaud. Réveil à 4h00 car trop froid après avoir tout viré bien sûr. Puis somnolence jusqu'à 7h00. J'ai mal aux épaules et au dos. Je crois que je suis à ma limite du camping....Par ailleurs la tente étant chargée pour décharger la moto j'ai peu de place pour caser ma carcasse. 


Fin prêt à 8h30 me voilà donc parti pour aller a Cômes pour trouver une remplaçante à ma sacoche réservoir. Après avoir changé de lac la chaleur commence déjà à être écrasante. Il fait très chaud (au plus fort de la journée il fera 35 degré) avec un temps très lourd. Le ciel est voilé par les brumes de chaleur et je vois qu'il n'y aura pas beaucoup de photos aujourd'hui car elles sortent toute blanche avec l'iphone.      

J'ai oublié un  détail pour le magasin de moto c'est que nous sommes Lundi. Fermé donc. Je poursuis donc la route qui soit dit en passant est très belle. Mais je suis moins touché que par mon arrivée au lac majeur. Je commence donc le tour du lac de Cômes.




Ce tour se fait par les petites routes et petits village en partant de Cômes par la droite. La route monte et descend régulièrement et les villages sont accrochés à la roche. Soudain, c'est la tuile. A très faible allure, je dois faire un freinage d'urgence et je le dose mal. Ma roue avant se bloque et me voilà en train de vouloir embrasser le bitume... mon genou gauche n'a rien grâce aux pares carters avant; Ma cheville gauche n'a rien grâce à la valise gauche. Mon bras gauche n'a rien puisque pas de glissade avec la faible allure. Ma tête n'a rien grâce au casque. Par contre la moto est moins jolie. Levier embrayage cassé, il en manque un tiers. Pare main cassé mais encore accroché. Poignée gauche tordue. Pare carter gauche rayé mais c'est pas grand chose. Ce qui a le plus mal avec le levier d'embrayage c'est la valise gauche. Étonnamment je relève la moto sans aucun problème. Soit je commence à prendre le coup puisque ça fait 4 fois que cela m'arrive avec celle-ci et 2 fois avec l'ancienne et 3 fois avec la première. Soit je suis vraiment très costaud et je ne m'en rends pas compte.


Bon comme on dit le plus important est que je n'ai rien et que la moto puisse rouler sans problème ce qui est le cas...


Après une halte pour me remettre je repars en décidant d'écourter le trajet. Je poursuis donc cette route du lac de cômes. la partie Est est la moins agréable il y a beaucoup de long tunnel et c'est la route qu'emprunte les camions. A 14 h00 je m'arrête pour déjeuner dans un petit village bien ombragé mais la chaleur est quand même étouffante. J'ai quand même du mal à ne pas penser aux dégât sur la moto et cela me gâche le trajet. Je quitte le lac de Cômes pour aller vers celui du Lugano vers 16h00.





Me revoilà en Suisse depuis quelques minutes. Il est superbe ce lac. L'environnement est aussi beau que celui du lac majeur.  Je m'arrête d'ailleurs pour me prendre ma rituelle eau with gasetta ( comme l'espresso et l'orange pressée de 10h30 :-) que je bois depuis que je suis passé en suisse. Ils n'ont pas de Perrier ici...

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Il est bientôt 17h00 et je décide d'encore écourté le trajet. Je commence le retour vers Baveno. Et là, mauvais jugement, mauvais choix de ma part par rapport aux indications du GPS me voilà engagé sur une autoroute alors que je n'en ai pris aucune depuis le début. J'avais 40 km à faire me voilà parti dans le mauvais sens... Finalement après un arrêt pour évacuer l'énervement et la colère je finis par reprogrammer le GPS pour aller au plus court et au plus vite mais je ne serai au camping à Baveno qu'à 19h30.



Je suis éreinté et j'ai mal au dos, aux bras et aux épaules.



Demain je quitte le lac majeur pour le val d'Aoste et je vais essayer de trouver un hôtel avec piscine pour y passer 2 nuits sans bouger.. pouvoir étendre mes jambes, reposer mon genou gauche qui me fait mal depuis la marche de Stresa et profiter de tout ce dont je pourrai pour me remettre. cette étape sera courte : 210 km et 4h30 de route. Donc 6h avec mes arrêts.

Jour 12 et 13  :

Ce matin à 6h30 il pleuvait alors je me suis dit que j'allais attendre que la pluie s'arrête pour me lever. Après quelques minutes je vois que c'est bon. Or ces quelques minutes se sont transformée dans la réalité en deux heures...

Donc j'étais prêt à partir a 10h30. Après la pluie la chaleur était étouffante et humide. J'avais hâte de rouler pour prendre le frais.  Dès que j'ai quitté la région du lac majeur pour les hauteurs du piémont la température à bien chuté et c'était très agréable. Par hasard la route m'a fait passer par le magasin d'accessoire moto que le personnel du restaurant d'avant hier soir m'avait trouvé. Il s'était mis en quatre pour me trouver quelque chose.


Du coup j'ai pu changer ma sacoche réservoir et qui plus est par la rolls des sacoches. Bon il n'avait pas en stock mon levier d'embrayage à changer.

La route prévue m'emmène à Trivego dans un premier temps en montant de plus en plus. Depuis le changement de région je suis en Italie totalement différente, moins luxueuse, plus industrielle. La route de Trivego passe par des bâtiments immense désaffectés qui sont les anciennes fabrique de soie de cette région. Les villages ont par certain côté des aspects de cité avec de grands immeubles. Pour autant cette route est splendide car elle a été construite par le type qui avait les soieries en 1800 et il a fait planté tous le long de la route des rhododendrons  des hortensias et tout un tas d'espèces.




Tout en haut je tombe sur un resto de montagne ou je m'arrête. J'ai calé sur le menu unique. Délicieux avec toujours des gens d'une amabilité et d'une gentillesse extrême.

Après mon départ j'arrive a Rosanna et là je suis scotché par la beauté simple de ce village. Maisons, jardins, église, torrent, tout est beau.

En poursuivant j'arrive a Biela et je file vers Aoste. Je suis dans le fond de la vallée, à présent, et la température a bien remonté.

La route n'est pas hyper agréable a cause des camions mais les paysages sont splendides.

J'ai choisit Aoste pensant que c'était un petit village de montagne. En fait cela doit être aussi gros qu'une ville moyenne. Il y a un centre historique qui est piétonnier. Là encore je tombe sur un pompiste qui se met en quatre pour me trouver un plan (car maintenant je suis sans guide : le routard de la Suisse et le Lonely de la région des lac ne me sont plus utiles) de la ville et m'expliquer ou se trouve les hotels. Le premier ou je vais est dispo et les prix  sont très raisonnables.



3 étoiles, 60 euros avec petit déjeuner. personnel très aimable, chambre très bien et suffisamment spacieuse. Bon pas de piscine mais Aoste n'est pas le Aoste que je pensais :-)

Après la douche je me suis allongé sur le lit et quelque chose me dit que je vais être bien et pouvoir remettre mon dos et mon sommeil en état. Je suis donc là jusqu'à Jeudi matin.




Hier après midi en arrivant dans la vallée j'ai été étonné de voir plein de vignes et donc le soir  j'ai fait le choix d'un bon restaurant pour essayer d'avoir un panel de plats Italien avec des quantités moindres mais de qualité ainsi qu'un panel de vins de la région.




 Mon choix s'est porté sur le Vecchio Ristoro et j'ai donc choisi le menu découverte en demandant des verres de vins adaptés au plat et de la région. C'était divin.  Sur la table j'ai eu droit à des petits pains de diverses compositions. Commencé par un rosé de Mongex avec un tartare de boeuf de la région. Suivi d'un blanc de Mongex au parfum de fleurs des montagnes (si, si) avec une tomate farcie au pesto. Suivi d'un blanc d'Aoste plus charpenté pour assurer sur le velouté de courgette avec coquille st Jacques. Suivi avec le reste de mon verre de blanc de gnocchi aux betteraves (a tomber les gnocchis). Ensuite du lapin désossé avec une crème de moutarde verte (ce plat m'a le moins plut en raison de l'emport en bouche de la moutarde accompagné d'un rouge de Mongex (corsé et très parfumé). pour terminer quelques mignardises accompagnées d'un granité de pastèque (à tomber ça aussi) pour faire la transition avec le dessert qui était un parfait à je ne sais plus quoi mais délicieux. 




Un délice cette cuisine italienne. Le jambon d'Aoste est loin, très loin, d'être le seul met de cette région.  Il y a aussi le bœuf, le vin, et toute la charcuterie imaginable.

Ce matin réveil après une très bonne nuit dans un lit idéal (ferme et moelleux à la fois). Mes douleurs commencent à s'éloigner :-) Réveil un peu tôt car je souhaite profiter de la ville avant la chaleur écrasante d'après midi. Donc me voilà parti en promenade à 8h30. Il fait 19 degré et ça fait du bien cette fraîcheur. Pour la ville il y a donc ce centre historique entièrement piétonnier. Il y a une sorte de muraille qui le traverse. A priori cela date des romains. Il y a encre des fouilles. Plein de petites ruelles aussi charmantes les unes que les autres. Et des boutiques de fringues, de chaussures, de bijoux, de lingerie, des cafés, des restaurants, etc..., de tout en somme. Ici, tous le monde est charmant. ils parlent quasiment tous français. Pas surprenant sachant que la frontière est à peine à une quarantaine de km.


A 11h30 je rentre à l'hotel pour une sieste (pas de repas ce midi). Sieste qui va m’amener jusqu'à 14h00 et me fait une bonne récupération. Ensuite j'ai préparer mon itinéraire de demain en profitant du wifi de l'hôtel pour récupérer la météo et des adresses de camping et d'hôtel.


Aoste

La cible de demain sera Briançon mais il n'y a pas de camping à proximité. J'ai donc chercher aux alentours. La météo de demain n'est pas très brillante là bas. Il y a à priori des orages. Je verrai en fonction si je me replie sur un hôtel ou pas sachant que je vais sans doute rester 2 nuits à cet endroit avant ma dernière étape à Alès et le retour à Toulouse. 

Ce soir petit tour en ville lorsque le soleil sera moins présent et petit repas. 






Jour 14 et 15 :

Ce matin réveil à 7h00. Il y a eu un gros orage hier soir et comme la météo récupérée pour Briançon me donne aussi des orages aujourd'hui je décide de partir habillé en cuir.  Bien m'en a pris car dès que je roule vers Courmayeur je sens bien la fraîcheur a tel point que je m'arrête pour mettre le casque en position intégral, sortir les gants hivers et mettre le foulard.



En roulant vers Courmayeur je me rends compte que la montagne enneigée en face de moi et que je voyais depuis Aoste, ben en fait c'est le mont blanc. Magnifique. La route serpente parmi les vignes.   Je ne prendrai pas la route du col Saint Bernard qui passe près du mont blanc car cela me ferait trop de km. je bifurque après Courmayeur vers Thuile qui va m'amener a 2000 m par la passe de petit sans Bernardo. 

Les lacets s'enchaînent et les paysages sont splendides. Quand je passe en France mon compteur affiche 2150 km depuis le départ de Tournefeuille.


Après ce premier col je pars pour le col de l'Iseran qui va m'amener dans la vallée de Modane et le parc de la Vanoise. Passage a 2300 m. Toujours pas de pluie et temps superbe bien que frais. Les montagnes enneigées m'entourent. Des sommets à 3000 m. La route est pourrie et je dois faire très attention. Beaucoup de nids de poules et d'éboulis. Le passage dans le parc de la Vanoise se fait parmi des paysages sans végétations avec des roches exposées par le gel de l'hiver. Paysages angoissants et envoûtant.




Les montées sont très raides et la descente se fait plus généreuse dans la forêt.

Ensuite je pars pour Valloire et le col du Galibier qui va m'amener dans la vallée de Serre Chevalier et de Briançon. Passage a 2400 m. Paysages sublimes. Je ne sais pas si les photos de l'iphone pourront rendre compte de la beauté.



Hier j'avais envoyé un email à un hotel situé un peu avant (4km) Briançon à Chantemerle exactement pour savoir s'il avait de la place car il s'agit de l'hôtel que j'aurai voulu trouver a Aoste. Piscine, sauna, tout sur place. J'ai eu la réponse dans la matinée et ça dépasse mes espérances car le tarif est de 55 euros (car je prend la chambre la moins cher donc pas de balcon et d'exposition au sud sinon c'était 70)  pour un ***  qui fournit le peignoir, les serviettes pour la piscine, etc.... 



J'y arrive a 16h30 et après avoir déposer vite fait mes affaires je plonge dans la piscine et m'installe sur un transat (après être sorti de la piscine...)Je vais y rester deux nuits.

























Alors aujourd'hui rien. A part réveil a 10h00. Petit déj brunch à l'hôtel. Petite balade à pied dans le village. Sieste.  Puis détente soleil et piscine de 16h00 à 19h00. 


Cet hôtel est un vrai hâvre de paix.

J'ai aussi préparé l'itinéraire de demain. Etape plus longue qu'à l'accoutumée. 300 km pour rejoindre Alès.

Jour 16 :

Ce matin réveil à 7h00 après une nuit bien reposante. En pleine forme pour avaler ces 320 km qui me sépare d'Alès. Après avoir pris mon petit déjeuner et charger la moto me voilà prêt à 8h30. La descente de la vallée de Serre Chevalier se fait tranquillement. Il fait frais et c'est plutôt agréable. Après Briançon je bifurque vers Embrun et Gap. Je passe le lac de Serre Ponçon par un endroit différent de l'année dernière. Ces 100 premiers km ont été fait sans difficultés. Je m'arrête prendre mon traditionnel café et jus d'orange à Gap.



La deuxième partie va me faire traverser la Drôme et le  Vaucluse et traverser le vignoble des côtes du Rhône. Une pensée vers Natacha et Gaétan qui ne sont pas bien loin de là. Peut-être ai-je croisé Gaétan dans sa camionnette. Je m'arrête pour midi trente a St Maurice sur Eygues mangé une salade. Je m'aperçois qu'en fait, je fais la route que je voulais faire l'année dernière après mon arrêt à Nyons et ma décision de changer de cap et de partir vers Cassis pour trouver du beau temps.




Ces autres 100 km ont été fait sur des routes toujours très belles mais moi je commence a souffrir des épaules et du cou. Les raideurs qui avaient disparues sont revenues. Je profite de cet arrêt pour me détendre un max car il reste encore 95 km à faire.


En aparté cela me fait penser, car je dois faire le plein, que lorsque j'étais en Suisse et en Italie je ne me suis jamais posé la question de trouver une station service car il y en a partout. Dès qu'un village à une certaine importance il y aura une station. Pas pareil qu'en France, ou ces stations de village ont disparues au profit des grandes chaînes sur les grands axes et les super marché. Bon je finis par en trouver une comme je suis sur un axe fréquenté... Depuis ce matin il y a du monde sur la route. Le pire aura été à Gap et Bollène. Depuis que je suis dans le Gard il y a beaucoup moins de monde.



Jour 17 :

Ce matin réveil à 9h00 et j'ai jusqu'à 10h30 pour rendre la chambre alors j'en profite... Cette nuit il a plu quasiment toute la nuit. Hier soir j'ai mangé en terrasse comme à chaque fois dans un petit restaurant retiré ou il y avait peu de touristes et plus des gens du cru. Une assiette de poulpe et gambas grillés avec quelques pommes de terres en robe des champs, de l'ananas au dessert et un petit flacon de rosé du coin. Ensuite assis à une autre terrasse j'ai assisté a un concert bien sympa. Pas de rencontres toutefois... Il a commencé à pleuvoir à ce moment là.



Donc je suis prêt au départ à 11h00. Il recommence à pleuvoir un peu. J'ai un peu changé mon itinéraire en raison de la météo. Je vais passer plus au nord que prévu et essayer d'arriver à Lacaune dans le tarn. 178 km à faire. Cela devrait bien se passer. Hier après ma descente de la montagne la chaleur était devenu écrasante. Je pense qu'il y avait un bon 39 degré dans la drôme. Ce matin il fait plus frais.




Je suis de cuir vêtu donc tout va bien. La petite pluie n'impose pas encore la combi et je compte bien trouver le soleil rapidement. Ce qui se fera 1 heure après quand je commence a descendre les gorges de la vis dans l'héraut. Les paysages sont superbes. Les gorges sont très étroites. J'arrive au crique de Navacelle dans un soleil radieux. j'ai posé le blouson de cuir à l'arrière depuis ma pause jus d'orange/café... J'arrête de rouler vers 13h30 en espérant trouver un endroit pour manger à Lodève mais je me fais éconduire car l'heure est passée. C'est vraiment pénible ce problème d'horaire en france... Je poursuis en suivant les indications de bernard mais en montant je tombe sur une route fermée...Me voilà obligé de rebrousser chemin pour prendre une autre route... A 14h00 je tombe sur un petit restaurant mais même problème par contre il me dise d'aller au bar d'à côté pour trouver des sandwich. 


Je repars un peu plus tard. Il me reste 60 km à faire. Ma cible est un hôtel au centre de Lacaune. Un *** avec piscine. Trouvé encore une fois grâce à tripadvisor (c'est génial ce truc...) et auquel j'ai envoyé un email en fin de matinée pour savoir s'il y avait de la place. Ce qui est acquis.



J'avais fait de même pour Alès... Voyager avec la tablette et l'iphone avec les applis associées est une vraie source de facilité. C'est la grande nouveauté de cette année pour moi.



J'arrive à Lacune vers 15h45 et ainsi je peux profiter du soleil et de la piscine jusqu'à 18h00...L'hôtel est charmant. C'est un vieux relais de poste de l'année 1690. Vieux batiment avec ce charme suranné (pas sûr de l'orthographe de ce mot) dûs aux vieux parquets, vieilles pierres, etc... Je crois que cette dernière étape va être aussi gastronomique... 

Le lendemain j'arrive à Toulouse dans la fraîcheur terme de mon voyage. 

Babaz. 

1 commentaire:

  1. Super sympa ton blog Babaz ! Merci beaucoup de faire partager comme ça ton voyage.
    Au début de celui ci, tu parles d'une brave pompiste avant d'arriver à Annonay.
    C'est notre Brigitte. une femme vraiment sympa.
    C'est à 5 min de chez moi !

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